Lovely Girls Are Blind
Les Cendres |
Label :
Cimune |
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Je dois bien admettre que je ne connaissais pas grand-chose d'autre de Lovely Girls are Blind que le titre présent sur la première compilation d'X-Silence : "Robotnick". Mais comme j'étais resté sur cette très bonne impression, j'ai été ravi d'être sollicité pour faire un texte sur Les cendres. En plus la pochette est superbe, réalisée par le membre R.i.p Auckward dont je découvre par la même occasion le talent d'illustrateur.
Je dois d'emblée reconnaître que la musique est pour moi une vraie surprise. Je savais le truc totalement instrumental, mais la progression de la formation en termes d'ambiance, de style et de composition est assez impressionnante. Plus atmosphérique et tendu que jamais, à l'image du superbe crescendo du morceau d'ouverture "Hummungus", la formation se rapproche selon moi bien plus de la musique cinématographique que du simple Post Rock, la longueur des titres (de six à neuf minutes) permettant un développement intelligent de chaque thème en étant ni trop bavard ni trop pingre : la juste mesure.
En se faisant tantôt doux ("Wurdulak"), tantôt ferme et inspiré sur l'enchaînement "Punky Brewster" - "Thulsa Doom" (l'introduction de ce dernier titre me faisant clairement penser à Bluebob, le groupe de David Lynch), Lovely Girls are Blind démontre toute l'étendue de son répertoire, varié mais cependant homogène tant dans le son que dans le style et la manière d'aborder la musique, avec en fil conducteur une basse épaisse ajoutant une belle profondeur aux mélodies. J'ai cru comprendre que la formation baissait le pavillon, si c'est le cas, ils peuvent être fiers de partir en nous laissant savourer un tel disque.
Connaissant le goût pour le cinéma de certains membres, je me suis également amusé à chercher les références : "Hummungus" renvoie au Seigneur de Mad Max 2, je n'ai rien trouvé sur "Wurdulak" si ce n'est que c'est un groupe de Black Métal que j'aime particulièrement, "Punky Brewster" fait référence à la série du même nom diffusée dans les années 80, "Thulsa Doom" est bien sûr le personnage de Robert Ervin Howard, père de Conan, et si magnifiquement interprété par James Earl Jones, quant à "Molaram", il s'agit du prêtre fou d'Indiana Jones. J'ai bon ?
Dans tous les cas, merci à eux : j'ai savouré le goût des cendres, elles sont de celles dont renaît le feu.
Je dois d'emblée reconnaître que la musique est pour moi une vraie surprise. Je savais le truc totalement instrumental, mais la progression de la formation en termes d'ambiance, de style et de composition est assez impressionnante. Plus atmosphérique et tendu que jamais, à l'image du superbe crescendo du morceau d'ouverture "Hummungus", la formation se rapproche selon moi bien plus de la musique cinématographique que du simple Post Rock, la longueur des titres (de six à neuf minutes) permettant un développement intelligent de chaque thème en étant ni trop bavard ni trop pingre : la juste mesure.
En se faisant tantôt doux ("Wurdulak"), tantôt ferme et inspiré sur l'enchaînement "Punky Brewster" - "Thulsa Doom" (l'introduction de ce dernier titre me faisant clairement penser à Bluebob, le groupe de David Lynch), Lovely Girls are Blind démontre toute l'étendue de son répertoire, varié mais cependant homogène tant dans le son que dans le style et la manière d'aborder la musique, avec en fil conducteur une basse épaisse ajoutant une belle profondeur aux mélodies. J'ai cru comprendre que la formation baissait le pavillon, si c'est le cas, ils peuvent être fiers de partir en nous laissant savourer un tel disque.
Connaissant le goût pour le cinéma de certains membres, je me suis également amusé à chercher les références : "Hummungus" renvoie au Seigneur de Mad Max 2, je n'ai rien trouvé sur "Wurdulak" si ce n'est que c'est un groupe de Black Métal que j'aime particulièrement, "Punky Brewster" fait référence à la série du même nom diffusée dans les années 80, "Thulsa Doom" est bien sûr le personnage de Robert Ervin Howard, père de Conan, et si magnifiquement interprété par James Earl Jones, quant à "Molaram", il s'agit du prêtre fou d'Indiana Jones. J'ai bon ?
Dans tous les cas, merci à eux : j'ai savouré le goût des cendres, elles sont de celles dont renaît le feu.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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