Maserati
Maserati / Zombi |
Label :
Temporary Residence |
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Deux groupes (Maserati en premier, Zombi ensuite), trois morceaux (ou cinq selon l'édition que vous avez en main, étant donné que la première fournée s'est vendue comme des petits pains chez les fans des uns et/ou des autres), une immense claque quelle que soit votre chapelle.
Tout commence avec une incitation incantatoire au recueillement et à l'ouverture de chakras ("Join Us, Mystic Sister"), vite récompensée par une basse soyeuse autour de laquelle vont s'entrelacer des guitares au rythme des soubresauts du jeu classieux du regretté Gerry Fuchs (avec le Steve Shelley de Daydream Nation, je crois qu'il s'agit de mon batteur rock préféré) dans ce "No more sages" très représentatif du style développé par Maserati après que Gerry et le guitariste Matt Cherry se soient greffés au groupe en 2005. Si ces huit premières minutes étaient un hommage au présent (à l'époque, en 2009, je veux dire), les six minutes dix-sept de Monoliths annonçaient à quel point le futur s'annonçait radieux, dansant et surpuissant pour la formation d'Athens ! Ce morceau est, avec "Inventions" et "Abracadabracab", mon favori de Maserati : je l'ai écouté, réécouté, saigné même, encore et encore avant et après avoir appris la tragique fin de Gerry ; peut-être que tant de talent, de passion et d'énergie donnée à la musique et au public, ce n'est pas tout à fait humain et que cette vie n'est décidément pas juste mais croyez-moi, les ami.e.s : il y a là-dedans une force à force danser les morts et remettre des églises au centre du village ! Combien de fois je me suis bougé le cul alors que j'étais cuit grâce à cette chanson ? Je ne saurais dire mais je tenais à l'écrire en toutes lettres dans une chronique: ce n'est pas de la feel-good music mais elle est jouissive, cathartique et motivante. Pensez-y quand vous avez le sentiment de perdre la foi car ce morceau m'a aidé à danser sous la pluie, comme l'aurait dit ce coquin de Sénèque !
La partie maseratienne du split s'achève avec le très calme "Thieves", sorte de négatif électro de Monoliths qui permet d'opérer la transition avec le Zombi-show : "Infinity" ! Quatre minutes de brouillard avec quelques bulles qui éclatent à la surface puis la batterie d'Anthony Paterra entre en piste et se décide à faire émerger un solo ti-ta-nes-que, à chaque roulement de tambour, on se sent soulevé alors qu'en dessous, les sons de clavier continuent à grouiller : O-MA-GAD, WHAT A GE-NIUS, BRO-THERS-'N-SIS-TERS !!!!!
Lorsque le solo s'arrête après quatre minutes d'ascension en apnée, un beau beat calme l'esprit et les nerfs ultra-stimulés de l'auditeur et Steve Moore balance la sauce planante tandis qu'on imagine que Paterra n'a pas laissé sa part aux chiens dans la salle de mixage : ligne de basse, ambiance électro un peu dark et masse de nappes pour un kif total, annonciateur des échappées du plaisant Escape Velocity (même s'il est qualifié à tort ou à raison de trop facile ailleurs dans le site : il m'est impossible de ne pas aimer un disque dont le premier titre ressemble au générique de Star Trek joué par Tangerine Dream !), qui sortira en 2011 et apportera un réel changement de cap après le très abouti (et un poil ronflant si on aime pas la musique dite progressive...) Spirit Animal. Enfin, bref, pendant que je me perds dans ces pensées et ces comparaisons entre les différents travaux des deux groupes (j'ai découvert ce split quelques mois après avoir flashé sur les deux groupes), "Infinity" s'étire dans un long fade et me laisse amoureux à jamais de ces deux groupes.
Tout commence avec une incitation incantatoire au recueillement et à l'ouverture de chakras ("Join Us, Mystic Sister"), vite récompensée par une basse soyeuse autour de laquelle vont s'entrelacer des guitares au rythme des soubresauts du jeu classieux du regretté Gerry Fuchs (avec le Steve Shelley de Daydream Nation, je crois qu'il s'agit de mon batteur rock préféré) dans ce "No more sages" très représentatif du style développé par Maserati après que Gerry et le guitariste Matt Cherry se soient greffés au groupe en 2005. Si ces huit premières minutes étaient un hommage au présent (à l'époque, en 2009, je veux dire), les six minutes dix-sept de Monoliths annonçaient à quel point le futur s'annonçait radieux, dansant et surpuissant pour la formation d'Athens ! Ce morceau est, avec "Inventions" et "Abracadabracab", mon favori de Maserati : je l'ai écouté, réécouté, saigné même, encore et encore avant et après avoir appris la tragique fin de Gerry ; peut-être que tant de talent, de passion et d'énergie donnée à la musique et au public, ce n'est pas tout à fait humain et que cette vie n'est décidément pas juste mais croyez-moi, les ami.e.s : il y a là-dedans une force à force danser les morts et remettre des églises au centre du village ! Combien de fois je me suis bougé le cul alors que j'étais cuit grâce à cette chanson ? Je ne saurais dire mais je tenais à l'écrire en toutes lettres dans une chronique: ce n'est pas de la feel-good music mais elle est jouissive, cathartique et motivante. Pensez-y quand vous avez le sentiment de perdre la foi car ce morceau m'a aidé à danser sous la pluie, comme l'aurait dit ce coquin de Sénèque !
La partie maseratienne du split s'achève avec le très calme "Thieves", sorte de négatif électro de Monoliths qui permet d'opérer la transition avec le Zombi-show : "Infinity" ! Quatre minutes de brouillard avec quelques bulles qui éclatent à la surface puis la batterie d'Anthony Paterra entre en piste et se décide à faire émerger un solo ti-ta-nes-que, à chaque roulement de tambour, on se sent soulevé alors qu'en dessous, les sons de clavier continuent à grouiller : O-MA-GAD, WHAT A GE-NIUS, BRO-THERS-'N-SIS-TERS !!!!!
Lorsque le solo s'arrête après quatre minutes d'ascension en apnée, un beau beat calme l'esprit et les nerfs ultra-stimulés de l'auditeur et Steve Moore balance la sauce planante tandis qu'on imagine que Paterra n'a pas laissé sa part aux chiens dans la salle de mixage : ligne de basse, ambiance électro un peu dark et masse de nappes pour un kif total, annonciateur des échappées du plaisant Escape Velocity (même s'il est qualifié à tort ou à raison de trop facile ailleurs dans le site : il m'est impossible de ne pas aimer un disque dont le premier titre ressemble au générique de Star Trek joué par Tangerine Dream !), qui sortira en 2011 et apportera un réel changement de cap après le très abouti (et un poil ronflant si on aime pas la musique dite progressive...) Spirit Animal. Enfin, bref, pendant que je me perds dans ces pensées et ces comparaisons entre les différents travaux des deux groupes (j'ai découvert ce split quelques mois après avoir flashé sur les deux groupes), "Infinity" s'étire dans un long fade et me laisse amoureux à jamais de ces deux groupes.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Takichan |
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