Monarch!
Never Forever |
Label :
Profound Lore |
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J'avais découvert les Bayonnais de Monarch en 2007 avec leur deuxième album Die Tonight. À l'époque, comme aujourd'hui d'ailleurs, j'avais été véritablement traumatisé par la puissance et la laideur de leur Sludge Doom Drone, comme si l'on passait du EyeHateGod au ralenti dans une salle de torture. Pourtant, en dépit de ce choc initial et de la renommée croissante de la formation, je n'ai que très peu suivi leur carrière, ne connaissant des sept albums précédant Never Forever qu'Omen (2012), ce dernier m'ayant également laissé le souvenir d'une noirceur épaisse peu commune.
La première chose notable sur ce nouveau disque, c'est la présence de cinq titres là où les anciennes sorties n'en proposaient que deux ou trois maximum. Monarch n'a pas modifié son écriture : les titres sont toujours aussi longs (trois d'entre eux dépassent les quinze minutes), mais du coup Never Forever dépasse l'heure. Doit-on s'en plaindre ? Absolument pas : tout est parfait pour peu que l'abject ne rebute personne.
Du côté de l'instrumentation, les choses n'ont que peu évolué par rapport à ce que j'avais déjà entendu : des sons vrombissants, une batterie pachydermique, la base Sludge est toujours présente. En revanche je note une propension à développer des harmonies guitaristiques qui pourraient se rapprocher du Funeral Doom ("Cadaverine" par exemple), cette évolution permettant à l'album de ne jamais sombrer dans le côté parfois abrutissant du Drone pur jus. L'autre changement majeur selon moi est le traitement du chant. Eurogirl ne se contente plus de hurler, il y a désormais de vraies mélodies en voix claire qui apportent un contrepoint idéal à l'agression musicale. Cela n'édulcore en rien le cauchemar musical, le groupe varie juste les façons de terroriser l'auditeur.
À l'heure ou le Sludge, croisé avec tout et n'importe quoi, est devenu un genre à la mode, Monarch rappelle avec ses plus de dix ans de carrière qui est le patron dans l'hexagone. Immanquable, LE disque pour attaquer l'hiver.
La première chose notable sur ce nouveau disque, c'est la présence de cinq titres là où les anciennes sorties n'en proposaient que deux ou trois maximum. Monarch n'a pas modifié son écriture : les titres sont toujours aussi longs (trois d'entre eux dépassent les quinze minutes), mais du coup Never Forever dépasse l'heure. Doit-on s'en plaindre ? Absolument pas : tout est parfait pour peu que l'abject ne rebute personne.
Du côté de l'instrumentation, les choses n'ont que peu évolué par rapport à ce que j'avais déjà entendu : des sons vrombissants, une batterie pachydermique, la base Sludge est toujours présente. En revanche je note une propension à développer des harmonies guitaristiques qui pourraient se rapprocher du Funeral Doom ("Cadaverine" par exemple), cette évolution permettant à l'album de ne jamais sombrer dans le côté parfois abrutissant du Drone pur jus. L'autre changement majeur selon moi est le traitement du chant. Eurogirl ne se contente plus de hurler, il y a désormais de vraies mélodies en voix claire qui apportent un contrepoint idéal à l'agression musicale. Cela n'édulcore en rien le cauchemar musical, le groupe varie juste les façons de terroriser l'auditeur.
À l'heure ou le Sludge, croisé avec tout et n'importe quoi, est devenu un genre à la mode, Monarch rappelle avec ses plus de dix ans de carrière qui est le patron dans l'hexagone. Immanquable, LE disque pour attaquer l'hiver.
Parfait 17/20 | par Arno Vice |
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