Baby Shambles
Fuck Forever |
Label :
Rough Trade |
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La voilà enfin, cette fameuse chanson dont on a tant entendu parler !
Alorsalorsalorsalorsalorsalors?
Bah, un peu déçu. "Fuck Forever" sonne vraiment comme une démo, la production est inexistante, Pete joue son désormais habituel rôle d'envâpé à tout ce qui peut provoquer un état second. Mais la chanson en elle-même ? On y reconnait le savoir-faire de la moitié des Libertines, ce côté truc-de-branleur-dandy-tranquille, son assurance je-m'-en-foutiste; manque juste le petit rien qui sublimait les Likely lads. Néanmoins, mention doit être faite des paroles extrêmement lucides du bonhomme. Mais dans quelle mesure ne se complairait-il pas dans son état ?
La version CD fait suivre "East Of Eden", parfaite face B genre composée-à-4-heures-du-mat'-on-ne-sait-pas-où-et-on-ne-veut-pas-le-savoir. C'est un morceau qui respire la simplicité aussi bien dans la mélodie que dans les arrangements, et qui fait penser à "France", la ghost track du deuxième Libertines. Un truc d'automne donc.
Arrive enfin "Babyshambles", qu'on jurerait tiré des sessions de l'album précédemment cité: une sorte de copier-coller de "Road To Ruin". En mons bien of course. En bonus, le clip de "Fuck Forever".
La version vinyl contient "Fuck Forever" et en face B un morceau appellé "Black Boy Lane", assez sympathique, où l'on sent, latente, l'influence des Smiths. C'est parfait pour son rôle de face B. Et c'est tout.
Arrivé à ce stade, le lecteur remarque que le groupe le plus cité dans cette chronique est qui-vous-savez.
J'en entends d'ici: "Quel con, il compare tout avec les Libs, est-ce qu'on casse encore les couilles de Bobby Gillepsie avec The Jesus And Mary Chain ? Il faut savoir tourner la page, bordel !".
Bah justement: ce que je reproche ici à Pete et ses nouveaux potes (reproche que je n'adresserai jamais à Primal Scream), c'est de ne pas avoir cherché à découvrir d'autres horizons, d'avoir donné dans le calque, la copie carbone.
Et comme chacun sait, la copie est toujours moins bien que l'original, et en plus on termine par l'oublier dans un coin de notre bureau, bien au fond d'un tiroir.
Alors Pete, reprend-toi nom de dieu, arrête les conneries genre "Rock En Seine" où tu t'es aliéné la moitié des festivaliers et BOUGE-TOI !
Alorsalorsalorsalorsalorsalors?
Bah, un peu déçu. "Fuck Forever" sonne vraiment comme une démo, la production est inexistante, Pete joue son désormais habituel rôle d'envâpé à tout ce qui peut provoquer un état second. Mais la chanson en elle-même ? On y reconnait le savoir-faire de la moitié des Libertines, ce côté truc-de-branleur-dandy-tranquille, son assurance je-m'-en-foutiste; manque juste le petit rien qui sublimait les Likely lads. Néanmoins, mention doit être faite des paroles extrêmement lucides du bonhomme. Mais dans quelle mesure ne se complairait-il pas dans son état ?
La version CD fait suivre "East Of Eden", parfaite face B genre composée-à-4-heures-du-mat'-on-ne-sait-pas-où-et-on-ne-veut-pas-le-savoir. C'est un morceau qui respire la simplicité aussi bien dans la mélodie que dans les arrangements, et qui fait penser à "France", la ghost track du deuxième Libertines. Un truc d'automne donc.
Arrive enfin "Babyshambles", qu'on jurerait tiré des sessions de l'album précédemment cité: une sorte de copier-coller de "Road To Ruin". En mons bien of course. En bonus, le clip de "Fuck Forever".
La version vinyl contient "Fuck Forever" et en face B un morceau appellé "Black Boy Lane", assez sympathique, où l'on sent, latente, l'influence des Smiths. C'est parfait pour son rôle de face B. Et c'est tout.
Arrivé à ce stade, le lecteur remarque que le groupe le plus cité dans cette chronique est qui-vous-savez.
J'en entends d'ici: "Quel con, il compare tout avec les Libs, est-ce qu'on casse encore les couilles de Bobby Gillepsie avec The Jesus And Mary Chain ? Il faut savoir tourner la page, bordel !".
Bah justement: ce que je reproche ici à Pete et ses nouveaux potes (reproche que je n'adresserai jamais à Primal Scream), c'est de ne pas avoir cherché à découvrir d'autres horizons, d'avoir donné dans le calque, la copie carbone.
Et comme chacun sait, la copie est toujours moins bien que l'original, et en plus on termine par l'oublier dans un coin de notre bureau, bien au fond d'un tiroir.
Alors Pete, reprend-toi nom de dieu, arrête les conneries genre "Rock En Seine" où tu t'es aliéné la moitié des festivaliers et BOUGE-TOI !
Moyen 10/20 | par Thinwhitejs |
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