Silvain Vanot
Bethesda |
Label :
Megaphone |
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Au bout de sept années sans livrer un seul album depuis Il Fait Soleil, Monsieur Vanot, orné ici d'une belle moustache gauloise, sort de son silence (si on ne considère pas ses autres projets auxquels il a participé entretemps) avec un bel album.
Enregistré entre le Pays De Galles et Paris, Bethesda va dans une continuité apaisée, débutant par "Ô Mon Tour" qui est traversé par le souffle métallique et miaulant d'une guitare sous emprise d'une pédale steel. Autant le dire sans plus attendre, cet album respire une sérénité palpable et fort plaisante, une sorte de zénitude qui arbore diverses couleurs musicales entre la folk, la country, le rock et des contrées plus intimistes ou plus exotiques. Les quatre premiers titres font merveille, comprenant également dans le lot l'entraînant "Un Pied Derrière" et son ambiance d'outre-mer, sans oublier le splendide "Les Cloches De L'Amour" vêtu par des résonnement métalliques. Dans "Hawaii", la voix de Silvain Vanot s'élève vers les aigus sans crispation aucune, acclamant rêveusement l'île dans le Pacifique. Des textes sont d'une saveur exquise, caressent souvent l'oreille avec une poésie délicate, touchent directement : le dernier titre, "Les Fleurs", trouve grâce et laisse flotter un long moment après le chant, son voile parfumé d'une sitar qui rencontre une clarinette venue butiner l'oreille. Tout l'album dégage une maturité et une douceur charmante, même si de l'électricité se manifeste de temps en temps (le surréaliste "Le Mouton A Trois Têtes", "Bambi Blanc/ Forêt Noire"). Il y a même un slow, "Bois Flottant", celui de ceux que l'on passerait volontiers tout au bout d'une soirée quand les âmes fatiguées ont abandonné la piste avant le petit jour, où restent encore quelques couples enlacés amoureusement sous un éclairage tamisé.
Avec les musiciens qui vous ont accompagné pour ce disque-là (John Greaves, Iain Templeton et Renaud Gabriel Pion), il ne reste plus qu'à vous remercier Monsieur Vanot de cette balade partagée, écharpe au vent dans la lande.
Enregistré entre le Pays De Galles et Paris, Bethesda va dans une continuité apaisée, débutant par "Ô Mon Tour" qui est traversé par le souffle métallique et miaulant d'une guitare sous emprise d'une pédale steel. Autant le dire sans plus attendre, cet album respire une sérénité palpable et fort plaisante, une sorte de zénitude qui arbore diverses couleurs musicales entre la folk, la country, le rock et des contrées plus intimistes ou plus exotiques. Les quatre premiers titres font merveille, comprenant également dans le lot l'entraînant "Un Pied Derrière" et son ambiance d'outre-mer, sans oublier le splendide "Les Cloches De L'Amour" vêtu par des résonnement métalliques. Dans "Hawaii", la voix de Silvain Vanot s'élève vers les aigus sans crispation aucune, acclamant rêveusement l'île dans le Pacifique. Des textes sont d'une saveur exquise, caressent souvent l'oreille avec une poésie délicate, touchent directement : le dernier titre, "Les Fleurs", trouve grâce et laisse flotter un long moment après le chant, son voile parfumé d'une sitar qui rencontre une clarinette venue butiner l'oreille. Tout l'album dégage une maturité et une douceur charmante, même si de l'électricité se manifeste de temps en temps (le surréaliste "Le Mouton A Trois Têtes", "Bambi Blanc/ Forêt Noire"). Il y a même un slow, "Bois Flottant", celui de ceux que l'on passerait volontiers tout au bout d'une soirée quand les âmes fatiguées ont abandonné la piste avant le petit jour, où restent encore quelques couples enlacés amoureusement sous un éclairage tamisé.
Avec les musiciens qui vous ont accompagné pour ce disque-là (John Greaves, Iain Templeton et Renaud Gabriel Pion), il ne reste plus qu'à vous remercier Monsieur Vanot de cette balade partagée, écharpe au vent dans la lande.
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
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