Silvain Vanot
Ithaque |
Label :
03h50 |
||||
Depuis Il Fait Soleil en 2002, Silvain Vanot ne s'est pas beaucoup manifesté en parutions discographiques. En une quinzaine d'années presque, seulement trois albums sont sortis pour tout résumer, le dernier en date compris. Entretemps, il s'est œuvré à sortir un livre sur le parcours d'une chanson de Johnny Cash ("I Walk The Line"), ou sinon à composer des musiques pour le cinéma ou à enseigner aux Beaux Arts dans le Nord.
Ce bien nommé Ithaque marque donc le retour du rouennais de naissance, avec un septième disque dénudé et composé seul en grande majorité et de façon épisodique sur cinq années. Ses amis, le musicien gallois John Greaves qui a participé déjà sur le disque précédent, Bethesda, ainsi que Brad Scott, se sont joints à lui le temps de trois chansons. Les chansons, toutes aussi dépouillées les unes que les autres, parlent souvent de séparations, l'une lourde et encore douloureuse au ressenti sur "Le Nom D'Un Autre" où les notes d'un piano appesantissent le souvenir, quand d'autres témoignent d'un ton moins grave telles que "Lucie" ou la bien belle "Ma Siamoise". Les ambiances varient autant que les instruments qui sont joués ici, mais elles maintiennent l'impression d'une douce atmosphère hivernale caressée par les rayons d'un soleil pâle. Les thèmes également varient car tout n'est pas que tristesse. "Vanneau" se présente comme un brumeux poème ornithologique. Passé le linceul crépusculaire instrumental qu'est "La Pourpre", avec pour seul accompagnement un orgue solennel à évoquer "Like A Hurricane" dans le Unplugged de Neil Young, le touchant "Les Accords De 9ème" avec banjo et ukulélé est interprété avec espérance et humour. Joie de retrouvaille sous ambiance rêveuse et tropicale, telle une série de cartes postales, le descriptif "Ithaque" ferme joliment l'album de périples vécus autant dans le temps et les sentiments que dans un autre un pays du monde.
Silvain Vanot a mis le temps de concocter ces nuages musicaux qui alternent entre le gris et le blanc. Il nous les livre maintenant en ouvrant grand son sac de voyage.
Ce bien nommé Ithaque marque donc le retour du rouennais de naissance, avec un septième disque dénudé et composé seul en grande majorité et de façon épisodique sur cinq années. Ses amis, le musicien gallois John Greaves qui a participé déjà sur le disque précédent, Bethesda, ainsi que Brad Scott, se sont joints à lui le temps de trois chansons. Les chansons, toutes aussi dépouillées les unes que les autres, parlent souvent de séparations, l'une lourde et encore douloureuse au ressenti sur "Le Nom D'Un Autre" où les notes d'un piano appesantissent le souvenir, quand d'autres témoignent d'un ton moins grave telles que "Lucie" ou la bien belle "Ma Siamoise". Les ambiances varient autant que les instruments qui sont joués ici, mais elles maintiennent l'impression d'une douce atmosphère hivernale caressée par les rayons d'un soleil pâle. Les thèmes également varient car tout n'est pas que tristesse. "Vanneau" se présente comme un brumeux poème ornithologique. Passé le linceul crépusculaire instrumental qu'est "La Pourpre", avec pour seul accompagnement un orgue solennel à évoquer "Like A Hurricane" dans le Unplugged de Neil Young, le touchant "Les Accords De 9ème" avec banjo et ukulélé est interprété avec espérance et humour. Joie de retrouvaille sous ambiance rêveuse et tropicale, telle une série de cartes postales, le descriptif "Ithaque" ferme joliment l'album de périples vécus autant dans le temps et les sentiments que dans un autre un pays du monde.
Silvain Vanot a mis le temps de concocter ces nuages musicaux qui alternent entre le gris et le blanc. Il nous les livre maintenant en ouvrant grand son sac de voyage.
Très bon 16/20 | par Pascha |
En ligne
312 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages