Edh
SOS Spring |
Label :
Lentonia |
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Je ne vais pas vous la faire genre "oui, moi, tout ça, ce nouvel album est différent des précédents, tout en étant dans la stricte continuité de sa discographie". Pour la simple & bonne raison que c'est la première fois que je pose mes oreilles sur un album d'EDH. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne regrette absolument pas.
Dans un monde où tout ne serait que rythme, ambiance synthétique et voix modifiée, EDH ferait sans doute office de muse. Se cognant des références, des mélanges ou des influences, Emmanuelle construit son p'tit truc, usant de sa voix comme d'une machine, jouant avec les textures, les effets, la mêlant aux machines, aux basses vrombissantes. On la sent limitée en rien, osant les rythmes ethniques couplés aux bons vieux claps, toujours avec une construction intelligente des titres, sans chercher absolument l'efficacité d'une montée pupute, comme c'est souvent le cas dans l'électro. Les titres nous enveloppes de leurs sons inattendus, un peu à la manière d'une Ellen Alien au début des années 00, voire même d'un Zongamin pour l'utilisation des percus quand on s'y attend le moins.
La basse quasi omniprésente serait presque la fondation du tout ("Between"), donnant parfois un côté dark à ses titres, voire presque industriel ("Polygale", évoquant presque l'esprit de Chelsea Wolfe).
Une des grandes qualités de cet album c'est qu'il n'est pas frontalement techno. Il y a toujours des beats, parfois en filigrane, parfois plus écrasant, mais ce n'est jamais le 4/4 facile et entraînant osant carrément se tourner une sorte d'ambiant boiteuse pour terminer ce disque (Le superbe "Blut"). C'est organique, presque intime, le genre d'album qui ne parlera sans doute pas de la même manière à tous ses auditeurs, mais qui pourrait vite se révéler indispensable.
Dans un monde où tout ne serait que rythme, ambiance synthétique et voix modifiée, EDH ferait sans doute office de muse. Se cognant des références, des mélanges ou des influences, Emmanuelle construit son p'tit truc, usant de sa voix comme d'une machine, jouant avec les textures, les effets, la mêlant aux machines, aux basses vrombissantes. On la sent limitée en rien, osant les rythmes ethniques couplés aux bons vieux claps, toujours avec une construction intelligente des titres, sans chercher absolument l'efficacité d'une montée pupute, comme c'est souvent le cas dans l'électro. Les titres nous enveloppes de leurs sons inattendus, un peu à la manière d'une Ellen Alien au début des années 00, voire même d'un Zongamin pour l'utilisation des percus quand on s'y attend le moins.
La basse quasi omniprésente serait presque la fondation du tout ("Between"), donnant parfois un côté dark à ses titres, voire presque industriel ("Polygale", évoquant presque l'esprit de Chelsea Wolfe).
Une des grandes qualités de cet album c'est qu'il n'est pas frontalement techno. Il y a toujours des beats, parfois en filigrane, parfois plus écrasant, mais ce n'est jamais le 4/4 facile et entraînant osant carrément se tourner une sorte d'ambiant boiteuse pour terminer ce disque (Le superbe "Blut"). C'est organique, presque intime, le genre d'album qui ne parlera sans doute pas de la même manière à tous ses auditeurs, mais qui pourrait vite se révéler indispensable.
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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