Mild High Club
Skiptracing |
Label :
Stones Throw |
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Skiptracing a été composé et enregistré beaucoup plus rapidement que Timeline et pourtant Mild High Club/Alexander Brettin a pris le soin de bien travailler le son, ne laissant rien au hasard en incorporant une touche jazzy à sa pop-rock psychédélique. Moins "je m'en foutiste" qu'il en a l'air, le sieur semble porter une attention particulière à son deuxième bébé.
Tel le gentleman chapeauté à la cigarette sur la pochette, ce disque dégage une certaine classe ; guitare 12 cordes, basse/contrebasse, batterie posée/brushée/excitée, boîte à rythmes, percussions, piano/synthé, saxophone, c'est un voyage au travers des années 50/60 que Mild High Club propose. Passez d'un bar sophistiqué à une ruelle noire éclairée par un simple lampadaire et revenez vous asseoir dans votre fauteuil au milieu de votre salon ombragé, breuvage de votre choix dans votre main – l'ambiance film/polar noir n'est vraiment pas très loin. Sauf que cette classe certaine n'est pas totale, elle se mélange au côté halluciné apporté par les sons psychédéliques – voilà une formule peu entendue de nos jours. "Head Out", "¿Whodunit?", "Chasing My Tail" et "Chapel Perilous" associent avec brio les codes du jazz avec ceux du psyché, tandis que "Tesselation" se permet de loucher vers la soul (possible prochaine destination ?). Avec "Homage" et "Cary Me Back" il lorgne même vers une pop plus baroque que chérit tant Jacco Gardner.
Alexander Brettin semble plus assuré, plus conscient de son talent et met tout en œuvre pour l'exprimer. Ses études de jazz lui servent réellement sur ce 2è album ; apporter cette touche jazzy à une pop-rock psyché très exploitée ces dernières années est un bon moyen pour démarquer Mild High Club de ses comparses.
Tel le gentleman chapeauté à la cigarette sur la pochette, ce disque dégage une certaine classe ; guitare 12 cordes, basse/contrebasse, batterie posée/brushée/excitée, boîte à rythmes, percussions, piano/synthé, saxophone, c'est un voyage au travers des années 50/60 que Mild High Club propose. Passez d'un bar sophistiqué à une ruelle noire éclairée par un simple lampadaire et revenez vous asseoir dans votre fauteuil au milieu de votre salon ombragé, breuvage de votre choix dans votre main – l'ambiance film/polar noir n'est vraiment pas très loin. Sauf que cette classe certaine n'est pas totale, elle se mélange au côté halluciné apporté par les sons psychédéliques – voilà une formule peu entendue de nos jours. "Head Out", "¿Whodunit?", "Chasing My Tail" et "Chapel Perilous" associent avec brio les codes du jazz avec ceux du psyché, tandis que "Tesselation" se permet de loucher vers la soul (possible prochaine destination ?). Avec "Homage" et "Cary Me Back" il lorgne même vers une pop plus baroque que chérit tant Jacco Gardner.
Alexander Brettin semble plus assuré, plus conscient de son talent et met tout en œuvre pour l'exprimer. Ses études de jazz lui servent réellement sur ce 2è album ; apporter cette touche jazzy à une pop-rock psyché très exploitée ces dernières années est un bon moyen pour démarquer Mild High Club de ses comparses.
Parfait 17/20 | par Beckuto |
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