Singapore Sling
Life Is Killing My Rock'N'Roll |
Label :
Sheptone |
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Voici le groupe rock qui a fait le plus parler de lui cet été en Islande. Révélation ou confirmation ?
Cet album est le deuxième des 6 Islandais et si on se déplaçait au Festival d'Innipukinn (Reykjavik - 31 juillet) pour les voir eux (plutôt que les pseudo-stars en carton: Trabbant), je ne suis pas sûr que Singapore Sling fasse l'unanimité.
Le nom de l'album pourrait déjà paraître hautain et pour avoir observé les membres d'assez près, force est de constater qu'il y a de la prétention dans ce groupe. De par leur attitude sur scène comme en dehors, on croirait des rock stars. Mais les rock stars auxquelles ils font référence sont d'un autre âge. Le blouson en cuir et les lunettes de soleil noires... avouons que c'est un tantinet has-been... Certes l'habit ne fait pas le moine mais cette fois-ci le moine est trop visible et la musique distillée par Singapore Sling est aussi désuette que la soutane.
Singapore Sling ne révolutionne en rien le rock et on se demande même quelle prétention a ce groupe... L'album commence pourtant par un titre qui promet beaucoup ("Sunday Club") mais très rapidement on s'ennuie. Le rock nasillard, platonique, sans inspiration, sans vague a tout de déjà vu. On pourrait résumer ceci à du Brian Wilson faisant une jam session avec Billy Corgan et Chris Isaac.
Sur cet album de 12 titres, quelques pistes méritent tout de même de s'attarder. La saturation de la guitare laisse quelques fois place au chant ou à la basse. "Nightlife", "J.D." ou "Guiding Light" sont les meilleurs exemples, mais encore trop riches en son... du bâclage en quelque sorte. Certes, ce groupe à la musique noire et sale aura un écho et un public sur nos terres d'ici quelques mois.
A l'heure où la mode dark-pseudo-glam-rock-underground fait des ravages, ajoutée l'exotique contrée qu'est l'Islande, je ne me fais pas de soucis pour eux. Pas une révélation, juste une déception et Life Is Killing My Rock'N'Roll peut-être... mais ce rock est déjà mort.
Cet album est le deuxième des 6 Islandais et si on se déplaçait au Festival d'Innipukinn (Reykjavik - 31 juillet) pour les voir eux (plutôt que les pseudo-stars en carton: Trabbant), je ne suis pas sûr que Singapore Sling fasse l'unanimité.
Le nom de l'album pourrait déjà paraître hautain et pour avoir observé les membres d'assez près, force est de constater qu'il y a de la prétention dans ce groupe. De par leur attitude sur scène comme en dehors, on croirait des rock stars. Mais les rock stars auxquelles ils font référence sont d'un autre âge. Le blouson en cuir et les lunettes de soleil noires... avouons que c'est un tantinet has-been... Certes l'habit ne fait pas le moine mais cette fois-ci le moine est trop visible et la musique distillée par Singapore Sling est aussi désuette que la soutane.
Singapore Sling ne révolutionne en rien le rock et on se demande même quelle prétention a ce groupe... L'album commence pourtant par un titre qui promet beaucoup ("Sunday Club") mais très rapidement on s'ennuie. Le rock nasillard, platonique, sans inspiration, sans vague a tout de déjà vu. On pourrait résumer ceci à du Brian Wilson faisant une jam session avec Billy Corgan et Chris Isaac.
Sur cet album de 12 titres, quelques pistes méritent tout de même de s'attarder. La saturation de la guitare laisse quelques fois place au chant ou à la basse. "Nightlife", "J.D." ou "Guiding Light" sont les meilleurs exemples, mais encore trop riches en son... du bâclage en quelque sorte. Certes, ce groupe à la musique noire et sale aura un écho et un public sur nos terres d'ici quelques mois.
A l'heure où la mode dark-pseudo-glam-rock-underground fait des ravages, ajoutée l'exotique contrée qu'est l'Islande, je ne me fais pas de soucis pour eux. Pas une révélation, juste une déception et Life Is Killing My Rock'N'Roll peut-être... mais ce rock est déjà mort.
Insipide 7/20 | par Ekkert_svar |
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