Moon Duo
Occult Architecture Vol. I |
Label :
Sacred Bones |
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Créé à la base comme side project de Wooden Shijps pour combler les envies de Ripley Johnson, les autres membres du groupe n'ayant pas forcément les mêmes attentes, les mêmes disponibilités que lui. Il décida de créer ce groupe avec sa compagne Sanae Yamada, force est de constater que Moon Duo est doucement en train de devenir son principal projet.
Ils voient les choses en grand en cette année 2017,avec un album en deux parties, ce Occult Architecture Vol. I, et le Vol. II qui devrait sortir dans quelques mois. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne changent pas une formule qui gagne. Bien sûr, elle a évolué avec l'arrivée de John Jeffrey à la batterie en lieu & place de la boite à rythmes, laissant un peu plus de liberté au groupe, mais on reconnait le groupe dès le premier titre. Il a ce qu'on peut appeler "un son". Son qu'ils déclinent à l'infini depuis 2010, mais en y mettant tout de même quelques variations. Titres à rallonges, volutes psychédéliques, rythmiques binaires mais ô combien appropriées, et pour cette nouvelle livraison, on a le droit à quelques utilisations de vocoder très subtiles.
l'intro de "Cold Fear" pourrait en faire flipper quelques uns, si vous tendez bien l'oreille vous y verrez un subtil hommage à OMD mais le morceau prend une direction bien différente, une boucle infinie & hypnotique, cette guitare aérienne qui donne l'impression de toujours faire le même motif mais les variations sont bien présentes. La répétition amène la transe, c'est bien connu, et Moon Duo est pour ainsi dire passé maître dans cet art. Se faisant bien plus rock par moment ("Creepin'"), ils singent presque la rythmique du "Jukebox Babe" d'Alan Vega sur "Cross-Town Fade", rallongeant les titres le plus possible, c'est assez surprenant comme ils arrivent à se diversifier tout en faisant, il faut bien l'avouer, tout le temps la même chose. Ils font évoluer des motifs minimales, doucement, lentement, et ça passe vraiment tout seul, sans lassitude aucune, c'est à se demander comment ils font.
On sait à quoi s'attendre quand on écoute un disque de Moon Duo. Pour peu qu'on soit client de ce genre, on est jamais déçu, et toujours surpris par cette manière de faire, ces variations sur le même thème. Ils en auront peut être bientôt fait le tour, mais en attendant, ils construisent brique par brique un véritable temple au psychédélisme, à la transe répétitive, d'une manière presque énervante tant ça fonctionne.
Ils voient les choses en grand en cette année 2017,avec un album en deux parties, ce Occult Architecture Vol. I, et le Vol. II qui devrait sortir dans quelques mois. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne changent pas une formule qui gagne. Bien sûr, elle a évolué avec l'arrivée de John Jeffrey à la batterie en lieu & place de la boite à rythmes, laissant un peu plus de liberté au groupe, mais on reconnait le groupe dès le premier titre. Il a ce qu'on peut appeler "un son". Son qu'ils déclinent à l'infini depuis 2010, mais en y mettant tout de même quelques variations. Titres à rallonges, volutes psychédéliques, rythmiques binaires mais ô combien appropriées, et pour cette nouvelle livraison, on a le droit à quelques utilisations de vocoder très subtiles.
l'intro de "Cold Fear" pourrait en faire flipper quelques uns, si vous tendez bien l'oreille vous y verrez un subtil hommage à OMD mais le morceau prend une direction bien différente, une boucle infinie & hypnotique, cette guitare aérienne qui donne l'impression de toujours faire le même motif mais les variations sont bien présentes. La répétition amène la transe, c'est bien connu, et Moon Duo est pour ainsi dire passé maître dans cet art. Se faisant bien plus rock par moment ("Creepin'"), ils singent presque la rythmique du "Jukebox Babe" d'Alan Vega sur "Cross-Town Fade", rallongeant les titres le plus possible, c'est assez surprenant comme ils arrivent à se diversifier tout en faisant, il faut bien l'avouer, tout le temps la même chose. Ils font évoluer des motifs minimales, doucement, lentement, et ça passe vraiment tout seul, sans lassitude aucune, c'est à se demander comment ils font.
On sait à quoi s'attendre quand on écoute un disque de Moon Duo. Pour peu qu'on soit client de ce genre, on est jamais déçu, et toujours surpris par cette manière de faire, ces variations sur le même thème. Ils en auront peut être bientôt fait le tour, mais en attendant, ils construisent brique par brique un véritable temple au psychédélisme, à la transe répétitive, d'une manière presque énervante tant ça fonctionne.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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