Keaton Henson
Kindly Now |
Label :
PIAS America |
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Il y a quelque chose d'étrange dans mon rapport à la musique de Keaton Henson. D'une musique qui aurait dû me laisser de marbre, l'artiste anglais en a fait un bonheur pour mes oreilles et est de fait devenu un compagnon de route. Ses disques, Birthday et Romantic Works en tête, sont de ceux que j'écoute très régulièrement, et qui me procurent toujours autant d'émotions à chaque fois. Keaton Henson est de ces artistes qui me touchent vraiment, au plus profond, comme si ces chansons avaient été écrites pour moi, par moi. Enfin bref, je ne saurais expliquer plus précisément ce que me procure son œuvre, mais l'annonce d'un nouvel album du jeune anglais me remplit d'une joie certaine, tout autant qu'elle m'effraie un peu. La magie sera t elle encore là? Me retrouverai-je encore dans ce Kindly now?
La pochette ne laisse pas planer de doute, Keaton Henson n'a pas changé, son visage est ici recouvert par une masse de peintures bariolées. Lui le jeune homme timide à un point maladif, lui qui ne donne que très peu de concerts, lui qui a l'habitude (du moins au début de sa carrière, aujourd'hui je ne sais pas) de répondre aux rares interviews par des dessins, encore une fois il évite de se montrer. Un personnage atypique, troublé, troublant aussi. Keaton Henson a en effet diversifié les projets ces dernières années, passant des classiques chansons de jeune homme torturé du début(Dear..., Birthday) à un disque entièrement instrumental au piano et violoncelle (Romantic Works), puis à une œuvre beaucoup plus électro l'année dernière (Behaving). Ce Kindly Now, qui est déjà son cinquième album, semble renouer avec les premières œuvres du musicien anglais (et graphiste, et poète, et bien d'autres choses encore).
Le disque s'ouvre sur un "March" magnifique. Une ouverture dans la veine de son projet précédent, Behaving. Mais dès le titre suivant, "Alright", on se retrouve en terrain connu, tout comme avec le magnifique "The pugilist" qui suit. Les titres se succèdent, et on a la nette impression que ce Kindly Now se veut comme la somme de toutes les voies que le jeune londonien a dessiné auparavant, mais il apporte ici une maîtrise nouvelle. D'ailleurs, le seul reproche que l'on pourrait formuler viendrait de celle-ci, qui semble gommer légèrement le côté à fleur de peau que l'on pouvait avoir sur les premiers albums.
Et comme sur chacun des disques de Keaton Henson, on trouve un morceau incroyable, un bijou, une pépite, le genre de chanson que beaucoup rêveraient d'écrire sans jamais y parvenir. On avait eu "You" sur Birthday (qui continue à me bouleverser à chaque écoute), "Josella" sur Romantic Works, ici, on se retrouve face à un "Confortable love" juste ahurissant.
Une fois encore, merci Keaton.
La pochette ne laisse pas planer de doute, Keaton Henson n'a pas changé, son visage est ici recouvert par une masse de peintures bariolées. Lui le jeune homme timide à un point maladif, lui qui ne donne que très peu de concerts, lui qui a l'habitude (du moins au début de sa carrière, aujourd'hui je ne sais pas) de répondre aux rares interviews par des dessins, encore une fois il évite de se montrer. Un personnage atypique, troublé, troublant aussi. Keaton Henson a en effet diversifié les projets ces dernières années, passant des classiques chansons de jeune homme torturé du début(Dear..., Birthday) à un disque entièrement instrumental au piano et violoncelle (Romantic Works), puis à une œuvre beaucoup plus électro l'année dernière (Behaving). Ce Kindly Now, qui est déjà son cinquième album, semble renouer avec les premières œuvres du musicien anglais (et graphiste, et poète, et bien d'autres choses encore).
Le disque s'ouvre sur un "March" magnifique. Une ouverture dans la veine de son projet précédent, Behaving. Mais dès le titre suivant, "Alright", on se retrouve en terrain connu, tout comme avec le magnifique "The pugilist" qui suit. Les titres se succèdent, et on a la nette impression que ce Kindly Now se veut comme la somme de toutes les voies que le jeune londonien a dessiné auparavant, mais il apporte ici une maîtrise nouvelle. D'ailleurs, le seul reproche que l'on pourrait formuler viendrait de celle-ci, qui semble gommer légèrement le côté à fleur de peau que l'on pouvait avoir sur les premiers albums.
Et comme sur chacun des disques de Keaton Henson, on trouve un morceau incroyable, un bijou, une pépite, le genre de chanson que beaucoup rêveraient d'écrire sans jamais y parvenir. On avait eu "You" sur Birthday (qui continue à me bouleverser à chaque écoute), "Josella" sur Romantic Works, ici, on se retrouve face à un "Confortable love" juste ahurissant.
Une fois encore, merci Keaton.
Parfait 17/20 | par El rodeo |
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