Unsane
Rennes [Le Jardin Moderne] - mardi 07 mars 2006 |
Unsane débarque sur la scène du Jardin Moderne aux alentours de 23h00, et à lire la gravité qui règne sur le visage de notre trio, il est d'ores et déjà évident que l'on n'est pas là pour rigoler. Ayant invité Will Scharf (également membre des fabuleux Keelhaul) pour tenir la batterie lors de cette tournée, Unsane peut se targuer de posséder là, sans doute le batteur ayant la plus grosse frappe de l'écurie Hydra Head. Rien que ça !
Bref, toujours est-il que nos trois amis n'y vont pas par quatre chemins. Le son est brut au possible et bénéficie d'une puissance impressionnante. Chacun trois musiciens est tout bonnement irréprochable. Ainsi Chris Spencer, casquette à l'envers vissée sur la tête comme à l'accoutumée, plaque impitoyablement ses riffs redoutables et terriblement acérés, et s'époumone devant son micro épaulé par instants par son tout autant criard de bassiste, dont les lignes se révèleront tonitruantes. Et que dire de Will Scharf ?? Phénoménal de bout en bout (ses pains peuvent se compter sur les doigts de la main... amputée d'au moins quatre ou cinq doigts, au moins !), le nouveau batteur d'Unsane apporte au set une puissance impressionnante, et conférant au hardcore d'Unsane un côté brutal très proche de Keelhaul (tiens, tiens comme c'est étrange...), véritable mur de son compact et massif à outrance !
Faisant preuve d'une telle rage et allant droit au but sans détour inutile, Unsane déroule son rock durant une heure. Une heure durant laquelle Unsane va revisiter une bonne partie de son répertoire et conquérir le coeur du public rennais (même si le pari était gagné d'avance semble-t-il). Unsane invitera le chanteur et guitariste des Black Fire Revelation (qui avait assuré une première partie laborieuse et au final très chiante) pour un dernier morceau prestigieux tout en violence obsédante et insidieuse.
Une fois le set terminé, Unsane reviendra pour un dernier titre en guise de rappel consensuel mais diablement efficace, et quittera le Jardin Moderne sous une ovation du public complètement méritée. Mais vraiment... Quel concert !!!
Le 7 mars 2006, je découvrais véritablement Unsane et toute la rage qui caractérise le groupe. Je repartais bien évidemment désireux de découvrir l'intégralité de l'univers de ces Américains dont le talent m'a littéralement impressionné. J'aurais dû me douter qu'un groupe capable d'enrôler un batteur de la classe de Will Scharf cachait foncièrement quelque chose d'intéressant...
Bref, toujours est-il que nos trois amis n'y vont pas par quatre chemins. Le son est brut au possible et bénéficie d'une puissance impressionnante. Chacun trois musiciens est tout bonnement irréprochable. Ainsi Chris Spencer, casquette à l'envers vissée sur la tête comme à l'accoutumée, plaque impitoyablement ses riffs redoutables et terriblement acérés, et s'époumone devant son micro épaulé par instants par son tout autant criard de bassiste, dont les lignes se révèleront tonitruantes. Et que dire de Will Scharf ?? Phénoménal de bout en bout (ses pains peuvent se compter sur les doigts de la main... amputée d'au moins quatre ou cinq doigts, au moins !), le nouveau batteur d'Unsane apporte au set une puissance impressionnante, et conférant au hardcore d'Unsane un côté brutal très proche de Keelhaul (tiens, tiens comme c'est étrange...), véritable mur de son compact et massif à outrance !
Faisant preuve d'une telle rage et allant droit au but sans détour inutile, Unsane déroule son rock durant une heure. Une heure durant laquelle Unsane va revisiter une bonne partie de son répertoire et conquérir le coeur du public rennais (même si le pari était gagné d'avance semble-t-il). Unsane invitera le chanteur et guitariste des Black Fire Revelation (qui avait assuré une première partie laborieuse et au final très chiante) pour un dernier morceau prestigieux tout en violence obsédante et insidieuse.
Une fois le set terminé, Unsane reviendra pour un dernier titre en guise de rappel consensuel mais diablement efficace, et quittera le Jardin Moderne sous une ovation du public complètement méritée. Mais vraiment... Quel concert !!!
Le 7 mars 2006, je découvrais véritablement Unsane et toute la rage qui caractérise le groupe. Je repartais bien évidemment désireux de découvrir l'intégralité de l'univers de ces Américains dont le talent m'a littéralement impressionné. J'aurais dû me douter qu'un groupe capable d'enrôler un batteur de la classe de Will Scharf cachait foncièrement quelque chose d'intéressant...
Excellent ! 18/20 | par X_Jpbowersock |
Posté le 09 mars 2006 à 18 h 03 |
Petite virée bretonne pour assister à l'une des nombreuses dates françaises d'Unsane. On passera rapidement sur les 2 premières parties, soit For Damage, quatuor nantais qu'on a connu plus à l'aise et détendu sur une scène (la faute à la pression devant un public rennais averti et difficile ?, le fait d'ouvrir pour un poids lourd de la scène noise from les States Of America ?). Pas vraiment aidé par un son plus qu'approximatif, le groupe ne rentrera pas vraiment dans le concert et moi non plus. Comme quoi il est toujours plus facile de jouer à domicile qu'à l'extérieur... du coup ça laisse le temps de boire des coups avec un des piliers de ce site.
Passons également rapidement sur la 2eme partie, Black Fire Revelation, soit un trio de Nouvelle-Orleans, casquette visée a l'envers pour le chanteur (copyright Chris Spencer). Et là, une évidence s'impose, l'habit ne fait pas le moine ou si vous voulez, la casquette ne fait pas Unsane... Faut dire que leur blues rock qui tâche - solo avec de la reverb, répétitions de riffs plutôt banals à n'en plus finir n'a pas de quoi enchanter l'auditeur. Du coup, pause découverte du 2ème Bar du Jardin Moderne.
Retour dans la salle: Unsane règle les derniers détails d'une balance rapide et commencent sans attendre leur set par des titres du nouvel opus Blood Run... et là, on comprend tout de suite pourquoi on se tape volontiers quelques bornes en pleine semaine: le son est tout simplement énorme, volume aidant, un véritable déluge de plomb s'abat dans la salle . Le son est compact comme jamais, Chris Spencer porte la casquette avec classe, tendu sur son micro, déversant sans retenue toute sa hargne, le regard fixe à faire pâlir n'importe quel ex-taulard tout frais sorti d'Alcatraz...
Le bassiste se charge de donner une assise parfaite de l'ensemble par un son de basse crade à souhait. Petit bémol, on sent que le batteur fraichement débarqué pour la tournée a du mal a tenir le rythme imposé par ses 2 acolytes... Mais on va pas faire la fine bouche quand on a Unsane devant soi. Même les titres de Blood Run (qui ne m'avait pas complètement convaincu) passent parfaitement l'examen de la scène, la 2eme partie du set verra s'enchainer des titres plus anciens et terriblement efficaces... Un titre partagé avec le guitariste de Black Fire Revelation, puis un petit rappel avant de quitter la scène.
Il est 00h30 le rouleau compresseur new-yorkais vient de passer à Rennes, et j'ai du mal à décrocher ce sourire béat qui m'accompagne depuis 1h30.
Passons également rapidement sur la 2eme partie, Black Fire Revelation, soit un trio de Nouvelle-Orleans, casquette visée a l'envers pour le chanteur (copyright Chris Spencer). Et là, une évidence s'impose, l'habit ne fait pas le moine ou si vous voulez, la casquette ne fait pas Unsane... Faut dire que leur blues rock qui tâche - solo avec de la reverb, répétitions de riffs plutôt banals à n'en plus finir n'a pas de quoi enchanter l'auditeur. Du coup, pause découverte du 2ème Bar du Jardin Moderne.
Retour dans la salle: Unsane règle les derniers détails d'une balance rapide et commencent sans attendre leur set par des titres du nouvel opus Blood Run... et là, on comprend tout de suite pourquoi on se tape volontiers quelques bornes en pleine semaine: le son est tout simplement énorme, volume aidant, un véritable déluge de plomb s'abat dans la salle . Le son est compact comme jamais, Chris Spencer porte la casquette avec classe, tendu sur son micro, déversant sans retenue toute sa hargne, le regard fixe à faire pâlir n'importe quel ex-taulard tout frais sorti d'Alcatraz...
Le bassiste se charge de donner une assise parfaite de l'ensemble par un son de basse crade à souhait. Petit bémol, on sent que le batteur fraichement débarqué pour la tournée a du mal a tenir le rythme imposé par ses 2 acolytes... Mais on va pas faire la fine bouche quand on a Unsane devant soi. Même les titres de Blood Run (qui ne m'avait pas complètement convaincu) passent parfaitement l'examen de la scène, la 2eme partie du set verra s'enchainer des titres plus anciens et terriblement efficaces... Un titre partagé avec le guitariste de Black Fire Revelation, puis un petit rappel avant de quitter la scène.
Il est 00h30 le rouleau compresseur new-yorkais vient de passer à Rennes, et j'ai du mal à décrocher ce sourire béat qui m'accompagne depuis 1h30.
Excellent ! 18/20
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