Unsane
Unsane |
Label :
Matador |
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Le trio sort son premier album au début des 90's, au milieu des productions de l'époque ou de l'éclat du Nevermind de Nirvana paru la même année. Un premier essai les élevant dans la pyramide des pionniers d'un noise métal, entre violence et terreur.
Voici donc le territoire inexploré d'une musique haineuse et intense, provocant le mal-être d'un volontaire à l'écoute. Guitare aiguisée, voix saturée tranchante et rythmique en béton armé, s'accordent aux textes saignants de Spencer : le slasher est lancé.
Sorte de post-Minor Threat et de pre-Shellac gonflé à bloc, de "Organ Donor" à "White Hand", ces criminels ne cessent de nous marteler la boite cranienne contre un mur du son dégueulasse mais déjà impossible à détruire. Et si leur hargneux batiment est encrassé de bruitisme assourdissant ("Exterminator"), il est loin de couler dans l'abrutissement sonore simplet (la déferlante "Cut" entre autres, ou les retenues du dernier titre cité plus haut).
Vu l'inaccéssibilité innérante d'un tel engin, mieux vaut se livrer sans faire d'histoire, car seule une plongée dans l'abîme fera découvrir les forces obscures de l'abomination enfantée par ces démons.
A défaut de nous trancher la tête (cf. la pochette) pour l'instant, ils nous donnent quand même une belle migraine, ... et ce n'est que le début !
Voici donc le territoire inexploré d'une musique haineuse et intense, provocant le mal-être d'un volontaire à l'écoute. Guitare aiguisée, voix saturée tranchante et rythmique en béton armé, s'accordent aux textes saignants de Spencer : le slasher est lancé.
Sorte de post-Minor Threat et de pre-Shellac gonflé à bloc, de "Organ Donor" à "White Hand", ces criminels ne cessent de nous marteler la boite cranienne contre un mur du son dégueulasse mais déjà impossible à détruire. Et si leur hargneux batiment est encrassé de bruitisme assourdissant ("Exterminator"), il est loin de couler dans l'abrutissement sonore simplet (la déferlante "Cut" entre autres, ou les retenues du dernier titre cité plus haut).
Vu l'inaccéssibilité innérante d'un tel engin, mieux vaut se livrer sans faire d'histoire, car seule une plongée dans l'abîme fera découvrir les forces obscures de l'abomination enfantée par ces démons.
A défaut de nous trancher la tête (cf. la pochette) pour l'instant, ils nous donnent quand même une belle migraine, ... et ce n'est que le début !
Pas mal 13/20 | par X_YoB |
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