Tori Amos
Scarlet's Walk |
Label :
Epic |
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Scarlet's Walk marque une sorte de retour aux sources pour Tori Amos. Quelque part entre Little Earthquakes et Under The Pink, il y avait donc de la place pour un autre disque simple et abouti. On en doutait après les écoutes des trois albums suivants et c'est un véritable plaisir que de la retrouver au niveau de mes attentes.
Au niveau de mes attentes, c'est à dire ni trop haut ni trop bas. On n'attendait pas de la divine rousse une révolution complète puisque ses précédents essais dans ce sens s'étaient soldés par des relatifs échecs. On n'attendait pas non plus un chef d'oeuvre, ceci étant malheureusement une frasque du passé pour Tori Amos. Désormais, le discours pourrait changer pour le prochain album, celui qui aura la lourde tâche de suivre ce Scarlet's Walk, car la belle pianiste-chanteuse vient de remettre les pendules à l'heure.
En effet, il ne fait aucun doute que Scarlet's Walk est un disque réussi. Les émotions passent efficacement, les textes sont magnifiques et personnels. Comme à ses débuts, on a la douce impression de rentrer dans l'intimité de l'artiste, même si l'on n'entre plus si facilement dans l'imaginaire de son lit. Ici, on se laisse bercer par une maman aimante et chaleureuse, qui tente de nous apaiser et de nous protéger sur chaque piste. A l'écoute de "Wednesday", à l'abri de sa cheminée, on est tout simplement bien.
Les autres titres de l'album sont également fort représentatifs d'un nouvel état d'esprit. "I Can't See New York" est une hymne envoutante, tout comme "A Sorta Fairytale". "Pancake" semble plus proche, en revanche, de son univers récent. Toutefois moins ambitieux, le titre s'avère plus efficace. Côté ombre, seuls quelques titres s'avèrent dispensables, comme le malheureux "Crazy" qui ne m'aura vraiment pas convaincu ou, à moindre mesure "Don't Make Me Come To Vegas" ou "Carbon". Tout ça fait peu sur la longueur de cet opus (18 pistes encore !).
Un soulagement donc que ce Scarlet's Walk dans la discographie de Tori Amos, qui réussit ici son plus bel album depuis Under The Pink. Nous voilà à nouveau pleins d'espoir pour admirer la suite de la carrière de la belle américaine, dont l'évolution ne cessera jamais de m'étonner, cette fois-ci dans le plus beau sens du terme.
Au niveau de mes attentes, c'est à dire ni trop haut ni trop bas. On n'attendait pas de la divine rousse une révolution complète puisque ses précédents essais dans ce sens s'étaient soldés par des relatifs échecs. On n'attendait pas non plus un chef d'oeuvre, ceci étant malheureusement une frasque du passé pour Tori Amos. Désormais, le discours pourrait changer pour le prochain album, celui qui aura la lourde tâche de suivre ce Scarlet's Walk, car la belle pianiste-chanteuse vient de remettre les pendules à l'heure.
En effet, il ne fait aucun doute que Scarlet's Walk est un disque réussi. Les émotions passent efficacement, les textes sont magnifiques et personnels. Comme à ses débuts, on a la douce impression de rentrer dans l'intimité de l'artiste, même si l'on n'entre plus si facilement dans l'imaginaire de son lit. Ici, on se laisse bercer par une maman aimante et chaleureuse, qui tente de nous apaiser et de nous protéger sur chaque piste. A l'écoute de "Wednesday", à l'abri de sa cheminée, on est tout simplement bien.
Les autres titres de l'album sont également fort représentatifs d'un nouvel état d'esprit. "I Can't See New York" est une hymne envoutante, tout comme "A Sorta Fairytale". "Pancake" semble plus proche, en revanche, de son univers récent. Toutefois moins ambitieux, le titre s'avère plus efficace. Côté ombre, seuls quelques titres s'avèrent dispensables, comme le malheureux "Crazy" qui ne m'aura vraiment pas convaincu ou, à moindre mesure "Don't Make Me Come To Vegas" ou "Carbon". Tout ça fait peu sur la longueur de cet opus (18 pistes encore !).
Un soulagement donc que ce Scarlet's Walk dans la discographie de Tori Amos, qui réussit ici son plus bel album depuis Under The Pink. Nous voilà à nouveau pleins d'espoir pour admirer la suite de la carrière de la belle américaine, dont l'évolution ne cessera jamais de m'étonner, cette fois-ci dans le plus beau sens du terme.
Bon 15/20 | par Sinoc |
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