Washed Out
Within And Without |
Label :
Sub Pop |
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Washed Out, c'est un bonhomme. Ernest Greene, jeune homme banal, vivant dans une famille banale et qui a une existence banale. Il avait enregistré son premier EP, sorti en 2009, dans la chambre de son enfance, chez ses parents, esseulé, un peu loser sur les bords. Puis son existence a pris une toute autre ampleur lorsqu'il a réussi à être considéré par le monde comme un des plus éminents représentants de la Chillwave, un genre totalement hybride entre synth-pop, shoegaze, Dream pop et autres genres aériens et éthéré. Une hype sans nom s'est emparée de lui et il a commencé à tourner aux Etats Unis, avec une notoriété très importante pour quelqu'un n'ayant pas encore sorti son premier album. Et c'est en juillet dernier qu'est sorti ce tant attendu premier album : Within and Without.
Que retenir de l'écoute de cet album alors ? Pour quelqu'un qui a tant attendu le premier effort de Greene, j'imagine fort que ce doit être une pure jouissance aveugle. Pour quelqu'un qui n'était pas préparé, ce fut une très bonne surprise. Que l'on aime ou pas la musique électronique, il faut reconnaitre que ces mélodies si simples, que cette voix lancinante, passée à la moulinette d'effets réussis et sans aucune puissance, que ces beats lents et planants, sont particulièrement planants. Aérien et sensuel, tout en restant particulièrement pudique grâce à la simplicité qui le touche tout au long des 9 pistes, le premier album de Washed Out vise juste et touche en plein coeur de sa cible. Que la chillwave soit un genre réellement pertinent ou pas (discussion stérile qui plait à une frange particulière des auditeurs), il faut avouer que ce nom est en parfaite adéquation avec la musique de Greene.
L'album s'ouvre sur un "Eyes Be Closed" en guise de manifeste qui nous invite à la relaxation la plus totale, sur des nappes ondulantes de synthé. Alors que certains morceaux comme "Echoes" et "Before" sont particulièrement influencés par la danse, la grande majorité d'entre eux ne sont pas des invitations à la danse, mais plutôt à la détente, dans un lit, de préférence accompagné. Tout respire l'abandon sur cet album, un abandon chaste tout en restant sensuel, comme une caresse permanente sans consommation. "You and I" en est le parfait exemple : sensualité exacerbé, mais naïveté enfantine, du plus bel effet.
Cet aspect "préliminaires infinis" pourrait nous laisser sur notre fin. Heureusement, l'album se finit en apothéose sur un "Within and Without" quasi orgasmique et cet "A Dedication" qui nous berce dans le repos de l'amoureux épuisé. Within and Without est un album chaleureux qui nous accompagnera pendant ces longues nuits d'hiver.
Que retenir de l'écoute de cet album alors ? Pour quelqu'un qui a tant attendu le premier effort de Greene, j'imagine fort que ce doit être une pure jouissance aveugle. Pour quelqu'un qui n'était pas préparé, ce fut une très bonne surprise. Que l'on aime ou pas la musique électronique, il faut reconnaitre que ces mélodies si simples, que cette voix lancinante, passée à la moulinette d'effets réussis et sans aucune puissance, que ces beats lents et planants, sont particulièrement planants. Aérien et sensuel, tout en restant particulièrement pudique grâce à la simplicité qui le touche tout au long des 9 pistes, le premier album de Washed Out vise juste et touche en plein coeur de sa cible. Que la chillwave soit un genre réellement pertinent ou pas (discussion stérile qui plait à une frange particulière des auditeurs), il faut avouer que ce nom est en parfaite adéquation avec la musique de Greene.
L'album s'ouvre sur un "Eyes Be Closed" en guise de manifeste qui nous invite à la relaxation la plus totale, sur des nappes ondulantes de synthé. Alors que certains morceaux comme "Echoes" et "Before" sont particulièrement influencés par la danse, la grande majorité d'entre eux ne sont pas des invitations à la danse, mais plutôt à la détente, dans un lit, de préférence accompagné. Tout respire l'abandon sur cet album, un abandon chaste tout en restant sensuel, comme une caresse permanente sans consommation. "You and I" en est le parfait exemple : sensualité exacerbé, mais naïveté enfantine, du plus bel effet.
Cet aspect "préliminaires infinis" pourrait nous laisser sur notre fin. Heureusement, l'album se finit en apothéose sur un "Within and Without" quasi orgasmique et cet "A Dedication" qui nous berce dans le repos de l'amoureux épuisé. Within and Without est un album chaleureux qui nous accompagnera pendant ces longues nuits d'hiver.
Très bon 16/20 | par Bona |
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