Rollerskate Skinny

Horsedrawn Wishes

Horsedrawn Wishes

 Label :     Warner 
 Sortie :    mardi 27 février 1996 
 Format :  Album / CD   

Second et (déjà) ultime album de Rollerskate Skinny. Comment décrire ? Pour citer Ken Griffin : "Echo & The Bunnymen rencontre les Beach Boys période Pet Sounds". Sur la pochette un écolier jouflu ferme les yeux. Visage de cire sur fond de projections blanc-brunâtres. L'originalité de R.S. reposant sur un hiatus entre dynamique pop et violence du "monstrueux", Horsedrawn Wishes franchit un palier par rapport à son prédécesseur. Le son est plus musclé. Mais surtout, on est happé dans une architecture sonore inouïe, sorte de baraque tordue construite avec les pierres d'un temple. Constructions tortueuses, ornementations étranges (beuglements sur l'ouverture de "Swingboat Yawning") ou recherchées (sonorités de clochettes, grosse caisse frappée avec un marteau d'orchestre...), incroyable profusion de sons distordus en tout genre sur un tapis noisy-pop (ou hip-hop)... On pourrait consacrer des études entières aux somptueuses anomalies qui fleurissent sur les 12 titres de l'album. On en ressort avec l'impression de quelque chose d'organique, de vivant (une vie évoquée sur "Speed To My Side", enchantée et monstrueuse, s'animant d'elle-même dans le bruit et la vitesse). Malgré ça, chaque compo est une orfèvrerie en efficacité et précision. L'album finit majestueusement sur 2 chefs d'oeuvre ("Thirsty European", "Bell Jars Away"), et on se dit que les références à Phil Spector et Brian Wilson ne sont pas indues. Comme dirait l'autre : jamais entendu un truc pareil !


Intemporel ! ! !   20/20
par Artobal


 Moyenne 17.50/20 

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Posté le 16 mars 2004 à 19 h 24

J'ai acheté cet album après avoir lu la chronique enthousiasmante de mon prédecesseur. Effectivement, force est de constater que nous sommes face à un album intéressant, voire assez remarquable. Mais je n'aurai pas la meme critique élogieuse. La musicalité est bonne, originale, et la rythmique suave. Les mélodies sont travaillées, mais l'album ne commence véritablement qu'au troisième titre. L'ensemble est cohérent, plutot inhabituel, rappelant par moment quelques sons "curistes" ou bien des arrangements façons "Pixies", et le résultat est bon.
Toutefois, le seul "hic" à mon humble avis reste dans le chant, bizarrement pas à la hauteur des compositions instrumentales. C'est vrai qu' il y a un air de Beachs Boys, mais version neurasthénique alors...
Le chanteur ne parait pas convaicu, et c'est vraiment dommage... car la musique donne !!!!
Bon   15/20







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