Envy
Paris [Trabendo] - jeudi 20 octobre 2022 |
Il y a des fois, c'est trop tôt. J'avais essayé Envy, vite fait, 2-3 fois, mais jamais convaincu. Question de timing, et pourtant, j'en avais entendu ou lu des louanges sur les Japonais, et notamment leurs concerts.
Concours de circonstances heureux, le dernier album est plus facile d'accès, il reste de la place (étonnant quand on sait qu'ils ont souvent affiché complet rapidement) et je suis enfin tombé sur les "bonnes" chansons.
Bossk assure la première partie, et fait ça bien.
Les Japonais règlent leur matériel sur scène rapidement, font un aller-retour rapide en coulisses, puis reviennent devant un public conquis d'avance.
Et je dois bien admettre qu'en 10 secondes montre en main, j'ai compris pourquoi. Juste le temps de la montée de la batterie sur "Footsepts In The Distance". Le riff, puis le calme, les instruments qui arrivent les uns après les autres jusqu'au premier passage scandé de Tetsuya Fukagawa, qui devient chant, puis hurlement, avec un voir deux bras s'agitant en l'air, la tête penchée sur le côté et la casquette solidement vissée, comme on pouvait s'y attendre. Du Envy pur jus.
"Statement OF Freedom" saisit à la gorge par son riff pour mieux enfoncer le clou. C'est confirmé : sauf accident, la soirée sera grande, on le sait. Sur "Two Isolated Souls", on a atteint la vitesse de croisière et on profite. Idem avec le magnifique "Swaying Leaves And Scattering Breath", plus mélodique. L'inédit "Zanshin" marque la fin d'une première partie plutôt énergique.
A partir de "Scene", les chansons se font plus lentes davantage post-rock rappelant leurs potes de Mogwai, de l'explosif "Dawn And Gaze" au pesant "Sensei". Malgré cela, le groupe réussit à garder l'émotion intacte, comme en témoigne ce magnifique "Hikari" que, si j'osais le cliché, j'aurais comparé ça à Godzilla qui débarque chez Chihiro, enfin seulement si j'osais. Il sera enchainé par un "Farewell To Words" rappelant la fureur des débuts, histoire de boucler la boucle. Rideau.
A ce stade, je suis comblé. Le groupe revient, Nobukata Kawai à la guitare nous remercie de réclamer une autre chanson. Et c'est alors qu'arrive un miracle, de ceux qu'on vit 2/3 fois par décennie. "A Warm Room" donc. De son intro toute calme, son explosion au milieu et cette force de ne jamais laisser la chanson retomber, tout était parfait. Merci, merci et encore merci.
Gâteau sur la cerise, alors qu'on croit que c'est fini pour de bon, nous aurons même droit à un second rappel. J'avoue que je trouvais la conclusion parfaite, ce petit rab n'était pas pour me déplaire, bien au contraire.
A la sortie, l'envie de dire au monde entier à quel point ce groupe est fabuleux est grande, puis finalement, c'est mieux ainsi. Ils resteront un secret bien gardé par quelques chanceux. N'essayez pas d'en profiter.
Concours de circonstances heureux, le dernier album est plus facile d'accès, il reste de la place (étonnant quand on sait qu'ils ont souvent affiché complet rapidement) et je suis enfin tombé sur les "bonnes" chansons.
Bossk assure la première partie, et fait ça bien.
Les Japonais règlent leur matériel sur scène rapidement, font un aller-retour rapide en coulisses, puis reviennent devant un public conquis d'avance.
Et je dois bien admettre qu'en 10 secondes montre en main, j'ai compris pourquoi. Juste le temps de la montée de la batterie sur "Footsepts In The Distance". Le riff, puis le calme, les instruments qui arrivent les uns après les autres jusqu'au premier passage scandé de Tetsuya Fukagawa, qui devient chant, puis hurlement, avec un voir deux bras s'agitant en l'air, la tête penchée sur le côté et la casquette solidement vissée, comme on pouvait s'y attendre. Du Envy pur jus.
"Statement OF Freedom" saisit à la gorge par son riff pour mieux enfoncer le clou. C'est confirmé : sauf accident, la soirée sera grande, on le sait. Sur "Two Isolated Souls", on a atteint la vitesse de croisière et on profite. Idem avec le magnifique "Swaying Leaves And Scattering Breath", plus mélodique. L'inédit "Zanshin" marque la fin d'une première partie plutôt énergique.
A partir de "Scene", les chansons se font plus lentes davantage post-rock rappelant leurs potes de Mogwai, de l'explosif "Dawn And Gaze" au pesant "Sensei". Malgré cela, le groupe réussit à garder l'émotion intacte, comme en témoigne ce magnifique "Hikari" que, si j'osais le cliché, j'aurais comparé ça à Godzilla qui débarque chez Chihiro, enfin seulement si j'osais. Il sera enchainé par un "Farewell To Words" rappelant la fureur des débuts, histoire de boucler la boucle. Rideau.
A ce stade, je suis comblé. Le groupe revient, Nobukata Kawai à la guitare nous remercie de réclamer une autre chanson. Et c'est alors qu'arrive un miracle, de ceux qu'on vit 2/3 fois par décennie. "A Warm Room" donc. De son intro toute calme, son explosion au milieu et cette force de ne jamais laisser la chanson retomber, tout était parfait. Merci, merci et encore merci.
Gâteau sur la cerise, alors qu'on croit que c'est fini pour de bon, nous aurons même droit à un second rappel. J'avoue que je trouvais la conclusion parfaite, ce petit rab n'était pas pour me déplaire, bien au contraire.
A la sortie, l'envie de dire au monde entier à quel point ce groupe est fabuleux est grande, puis finalement, c'est mieux ainsi. Ils resteront un secret bien gardé par quelques chanceux. N'essayez pas d'en profiter.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Francislalanne |
Setlist :
Footsteps In The Distance
Statement Of Freedom
Two Isolated Souls
Swaying Leaves And Scattering Breath
Zanshin
Scene
Dawn And Gaze
Seimei
Hikari
Farewell To Words
A Warm Room
Go Mad And Mark
Footsteps In The Distance
Statement Of Freedom
Two Isolated Souls
Swaying Leaves And Scattering Breath
Zanshin
Scene
Dawn And Gaze
Seimei
Hikari
Farewell To Words
A Warm Room
Go Mad And Mark
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