Bertrand Belin
Le Haillan [L'Entrepôt] - vendredi 29 novembre 2019 |
Il en a chié quand même le père Bertrand Belin...Il lui a fallu une bonne vingtaine d'années pour arriver à faire des tournées "en mode confort", avoir un public fidèle comme on dit, être sur la playlist bobo France Inter, etc. Bref être un peu plus libre et serein pour devenir un poids lourd de la pop française en somme, qui mène sa petite barque sans avoir besoin d'aller cachetonner à droite à gauche pour les autres à coup de tournées en tant que guitariste de Benabar, compositeur ou producteur pour des artistes de variétés divers et variés, etc...
Bon on va pas le plaindre non plus, il y en a eu des pelletés comme lui aussi talentueux qui n'ont jamais pu faire des tournées dans lesquelles ils remplissaient des salles de 500 places comme Soprano remplit le Stade Vélodrome (eh bim vous l'aviez pas vu vernir celle-ci !). Avec Persona paru en 2019, Bertrand savoure et se fait plaisir donc car ça y est-il a définitivement franchi le cap, depuis quelques années maintenant. Et sans être un fan hardcore du bonhomme, je dois reconnaitre que c'est non sans un certain plaisir "bourgeois" que je vais le voir dans la cossue ville de la banlieue bordelaise Le Haillan. Assis dans la belle salle de spectacle municipale, je m'installe dans un putain de fauteuil hyper confortable entouré d'un public d'habitués assez csp+...Ah on est bien en France quand même dans ces salles subventionnées !
Durant ce concert, Bertrand est accompagné d'un groupe assez en retrait. La fidèle Tatiana Mladenovitch n'est pas derrière la batterie mais remplacée par un musicien moins mis en valeur mais qui fait bien le boulot. Au programme : principalement des morceaux de Persona parfaitement interprétés durant lesquels on comprend aisément la réputation scénique non usurpée que s'est faite le bonhomme. Outre sa belle voix grave et ses chansons sombres et efficaces jouées un cran au dessus en terme d'intensité sur scène (ce qui fait regretter d'être assis du coup), le natif de Quiberon s'est créé un personnage assez fascinant à regarder. Dandy parfaitement habillé et coiffé, il accompagne ses chansons de pas de danses, mimes et d'une gestuelles très particulière qui illustrent ses morceaux, prend une guitare, joue quelques solos, la repose, en prend une autre, etc. Très à l'aise avec le public, son humour très second degré lui permet également de se mettre la salle dans la poche très très rapidement. Quelques classiques de sa discographie comme "Folle Folle Folle" ou le magnifique "Peggy", une reprise de Bashung "C'est comment qu'on freine" ou le duo avec les Liminanas "Dimanche" pour conclure ce show de grande qualité d'1 heure 30. C'est carré niveau son, lumière, etc. C'est franchement pas très punk dans l'âme pour le coup mais on s'en fout. A coup de "Choses nouvelles", "Glissé redressé", on est bien avec le père Bertrand. Prochaine tournée, j'en serai. Dans une putain de salle subventionnée, entouré de gens qui écoutent France Inter dans une ville bourgeoise de banlieue. Et ouais mon pote !
Bon on va pas le plaindre non plus, il y en a eu des pelletés comme lui aussi talentueux qui n'ont jamais pu faire des tournées dans lesquelles ils remplissaient des salles de 500 places comme Soprano remplit le Stade Vélodrome (eh bim vous l'aviez pas vu vernir celle-ci !). Avec Persona paru en 2019, Bertrand savoure et se fait plaisir donc car ça y est-il a définitivement franchi le cap, depuis quelques années maintenant. Et sans être un fan hardcore du bonhomme, je dois reconnaitre que c'est non sans un certain plaisir "bourgeois" que je vais le voir dans la cossue ville de la banlieue bordelaise Le Haillan. Assis dans la belle salle de spectacle municipale, je m'installe dans un putain de fauteuil hyper confortable entouré d'un public d'habitués assez csp+...Ah on est bien en France quand même dans ces salles subventionnées !
Durant ce concert, Bertrand est accompagné d'un groupe assez en retrait. La fidèle Tatiana Mladenovitch n'est pas derrière la batterie mais remplacée par un musicien moins mis en valeur mais qui fait bien le boulot. Au programme : principalement des morceaux de Persona parfaitement interprétés durant lesquels on comprend aisément la réputation scénique non usurpée que s'est faite le bonhomme. Outre sa belle voix grave et ses chansons sombres et efficaces jouées un cran au dessus en terme d'intensité sur scène (ce qui fait regretter d'être assis du coup), le natif de Quiberon s'est créé un personnage assez fascinant à regarder. Dandy parfaitement habillé et coiffé, il accompagne ses chansons de pas de danses, mimes et d'une gestuelles très particulière qui illustrent ses morceaux, prend une guitare, joue quelques solos, la repose, en prend une autre, etc. Très à l'aise avec le public, son humour très second degré lui permet également de se mettre la salle dans la poche très très rapidement. Quelques classiques de sa discographie comme "Folle Folle Folle" ou le magnifique "Peggy", une reprise de Bashung "C'est comment qu'on freine" ou le duo avec les Liminanas "Dimanche" pour conclure ce show de grande qualité d'1 heure 30. C'est carré niveau son, lumière, etc. C'est franchement pas très punk dans l'âme pour le coup mais on s'en fout. A coup de "Choses nouvelles", "Glissé redressé", on est bien avec le père Bertrand. Prochaine tournée, j'en serai. Dans une putain de salle subventionnée, entouré de gens qui écoutent France Inter dans une ville bourgeoise de banlieue. Et ouais mon pote !
Excellent ! 18/20 | par X_Plock |
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