Ian Brown

Unfinished Monkey Business

Unfinished Monkey Business

 Label :     Polydor 
 Sortie :    lundi 02 février 1998 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

Deux ans après le split prévisible des Stone Roses, Ian Brown propose son premier album solo et s'offre le luxe de le produire et de le financer lui même.
Voici l'un des disques que j'ai attendu avec la plus grande impatience. Une grande impatience donc et également une certaine appréhension m'envahissent avant l'écoute de ce disque car je fus maintes et maintes fois déçu par les productions solo des chanteurs de mes groupes favoris.

L'album débute avec l'instrumental fourre-tout et déglingué "Under The Paving Stones : The Beach" (ce n'est pas sa première référence aux événements de mai 68) qui laisse un peu perplexe. Puis vient "My Star" le premier single, et me voila de suite rassuré : Voici une très bonne chanson menée par une ligne basse imparable avec le chant nonchalant de Ian Brown toujours aussi possédant. Et cette très bonne impression va perdurer : Sur "Can't See Me" Ian a fait appel à Mani et Reni (respectivement bassiste et batteur des Stone Roses) pour l'un des sommets de l'album; une bombe digne de ces petits génies, qui à la fin des 80's, apprirent à danser à la pop britannique.
Puis les bons titres se succèdent et l'on oublie bien vite la filiation avec les Roses. Car même si les rythmiques rappellent quelques fois l'époque du baggy, le son est radicalement différent, plus electro, plus bricolo et démontre une certaine prise de risque de la part de 'l'homme à la tête de singe'. Il semble d'ailleurs s'être bien amusé à tripoter claviers et boites rythmes pour nous sortir une electro assez minimaliste comme sur l'instrumental "Unfinished Monkey Business" ou encore l'excellent "Lions".

Ian Brown a réussi l'impossible sur cet album : Nous faire oublier qu'il fut le chanteur des monumentaux Stone Roses, en imposant un son et style qu'il étoffera brillamment dans ses albums suivants.


Excellent !   18/20
par Sonicjulio


 Moyenne 16.00/20 

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Posté le 05 mai 2007 à 10 h 46

Premier album de Ian Brown, le mauvais garçon de Manchester avait de quoi nous faire rêver avec ce qu'il avait pu produire avec les défunts Stone Roses, peut être le meilleur groupe britannique de ces vingt dernières années.
Bref, cet album ne trahit en rien le talent de Brown, on retrouve très vite l'univers, l'atmosphère de ce chanteur hors pair. Du rock psychédélique aux envolées electro, en passant par des passages plus funky ou carrément hip hop, Brown maîtrise son sujet et nous montre qu'il est capable d'assumer le meilleur sans ses acolytes des Stone Roses.
Du Single "My Star", en enchainant sur "Can't See Me", on retrouve le Stone Roses qu'on avait laissé avec leur merveilleux premier album, mais avec ce je ne sais quoi unique à Ian Brown et son univers perso, très perso.
"Sunshine", "Ice Cold Cube", "Corpses In Their Mouths", ah la la, nous voilà dans ses descentes de trips, ses whiskies mal digérées, mais aussi son plus bel envol musical en solo dans sa carrière naissante.

Un album mystérieux parfois un peu trop (tout n'est pas merveilleux) mais qui mérite vraiment d'être découvert pour ces perles mélodieuses et l'insolence toujours indemne de Brown. Bravo !
Très bon   16/20



Posté le 28 mai 2008 à 15 h 42

Le premier album solo de Ian Brown est une bonne photographie de ce qu'il fut à cette époque. Tout d'abord, un artiste pas encore remis de la séparation des Stone Roses (Mani et Reni sont présents partiellement sur le disque), la plupart du disque flirtant du côté pop/rock, avec des singles efficaces tels que "My Star" ou "Corpses In Their Mouths".

Mais ce disque est aussi une mise en bouche de ce que fera King Monkey par la suite. Car Ian explore déjà la voix de l'électro sur quelques pistes, comme sur la très chouette "Deep Pile Dreams". Quelquefois, c'est un peu lourdingue ("Lions").

Unfinished Monkey Business est un album sympa d'un chanteur alors en pleine mutation, cherchant le style qui pourrait lui coller à la peau. Ce style, il le trouvera à la fin des années 90, sur son album suivant.
Sympa   14/20







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