Eyehategod
Paris [Glazart] - dimanche 18 août 2019 |
C'était il y a un peu plus de trois ans. Eyehategod avait carbonisé Glazart un soir de canicule avec près de deux heures de retard par rapport à l'horaire prévu. Pas de ça en ce dimanche, bien heureusement, les mecs sont là et traînent en attendant leur tour de monter sur scène.
Le trio français de P.O.R.C. (Putrefaction Of Rotting Corpses) a la lourde tâche d'ouvrir. Même s'il peut paraître surprenant de voir du Brutal Death – Grindcore se greffer à cette affiche résolument Sludge, cela permet toutefois d'apporter un peu de variété, d'autant que les mecs semblent déjà avoir un solide capital sympathie auprès du public. Bon, certes c'est hyper violent mais j'ai du mal à rester attentif tout du long, de nombreux passages s'apparentant à de la bouillie à peine digeste. Peut-être que l'ingénieur son avait mis ses moufles, il reste que c'est un sale temps pour blaster : je jetterai une oreille sur les versions studios pour me faire une meilleure idée du truc.
Venait ensuite Dopethrone. Si j'en crois le nombre de t-shirt portés et vendus (il faut dire qu'ils sont à 10 balles, c'est rare), il semblerait que les Canadiens cartonnent. Bon, me concernant, de leurs cinq albums je n'en ai qu'un seul (Hochelaga, le quatrième) et je ne ressens pas vraiment le besoin d'approfondir davantage ma culture. C'est du Sludge générique, très correct mais bien trop répétitif à mon goût. On écoute ça de l'extérieur en buvant quelques IPA, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, bref on glande en attendant le clou rouillé de la soirée.
22h approchant, retour dans la salle. Une fois passé le duo gagnant bière – merchandising, je suis prêt à subir les assauts d'Eyehategod. Déjà, le son est excellent ! Bien puissant pour la basse de Gary Mader et la batterie d'Aaron Hill, parfaitement net pour les larsens de Jimmy Bower et au bon niveau pour les lamentations glauques de Mike Williams : des conditions parfaites pour apprécier toute la crasse sonore que déverse le groupe. Il faut dire que tout le monde a l'air bien en forme et c'est l'occasion de se rendre bien compte d'à quel point les compositions sont en fait terriblement en place sous leurs allures de vomissures aléatoires. Côté set-list, ça pioche allégrement dans toutes les périodes, je redécouvre la trame Hardcore qui soutient bon nombre de ralentissements, Mike fait un cœur avec ses mains (il faut vraiment arrêter d'ailleurs) ou des doigts d'honneur, c'est au choix de l'artiste et c'est vraiment un putain de bon concert pour des mecs qui n'en finissent pas de crever depuis 1990.
Le trio français de P.O.R.C. (Putrefaction Of Rotting Corpses) a la lourde tâche d'ouvrir. Même s'il peut paraître surprenant de voir du Brutal Death – Grindcore se greffer à cette affiche résolument Sludge, cela permet toutefois d'apporter un peu de variété, d'autant que les mecs semblent déjà avoir un solide capital sympathie auprès du public. Bon, certes c'est hyper violent mais j'ai du mal à rester attentif tout du long, de nombreux passages s'apparentant à de la bouillie à peine digeste. Peut-être que l'ingénieur son avait mis ses moufles, il reste que c'est un sale temps pour blaster : je jetterai une oreille sur les versions studios pour me faire une meilleure idée du truc.
Venait ensuite Dopethrone. Si j'en crois le nombre de t-shirt portés et vendus (il faut dire qu'ils sont à 10 balles, c'est rare), il semblerait que les Canadiens cartonnent. Bon, me concernant, de leurs cinq albums je n'en ai qu'un seul (Hochelaga, le quatrième) et je ne ressens pas vraiment le besoin d'approfondir davantage ma culture. C'est du Sludge générique, très correct mais bien trop répétitif à mon goût. On écoute ça de l'extérieur en buvant quelques IPA, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, bref on glande en attendant le clou rouillé de la soirée.
22h approchant, retour dans la salle. Une fois passé le duo gagnant bière – merchandising, je suis prêt à subir les assauts d'Eyehategod. Déjà, le son est excellent ! Bien puissant pour la basse de Gary Mader et la batterie d'Aaron Hill, parfaitement net pour les larsens de Jimmy Bower et au bon niveau pour les lamentations glauques de Mike Williams : des conditions parfaites pour apprécier toute la crasse sonore que déverse le groupe. Il faut dire que tout le monde a l'air bien en forme et c'est l'occasion de se rendre bien compte d'à quel point les compositions sont en fait terriblement en place sous leurs allures de vomissures aléatoires. Côté set-list, ça pioche allégrement dans toutes les périodes, je redécouvre la trame Hardcore qui soutient bon nombre de ralentissements, Mike fait un cœur avec ses mains (il faut vraiment arrêter d'ailleurs) ou des doigts d'honneur, c'est au choix de l'artiste et c'est vraiment un putain de bon concert pour des mecs qui n'en finissent pas de crever depuis 1990.
Parfait 17/20 | par Arno Vice |
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