Leaf House
Lleeaaffhhoouussee |
Label :
Jaune Orange |
||||
La première chose qui frappe au contact de Lleeaaffhhoouussee (respirez un coup), c'est un nom, une référence immanquable, évidente : Animal Collective. Bon. Vous je ne sais pas, mais moi cette évocation a plus tendance à me provoquer de l'urticaire qu'à me faire grimper au rideau. Autant dire que c'est plutôt mal parti pour la bande de Belges membre du collectif JauneOrange. Il va falloir à Leaf House une bonne dose de ressources pour échapper à ma sainte ire.
Premier chef d'accusation : les voix. Je n'ai rien contre le bidouillage vocal, à vrai dire je confesse même commencer à apprécier certaines utilisations de l'auto-tune c'est dire. Mais certaines manières de chanter m'agacent profondément, c'est comme ça. Et en tout premier lieu cette manie de nasiller (j'invente des mots tellement que ça me gonfle t'as vu) de façon paresseuse comme si on était l'enfoiré le plus cool de la planète. Sauf que non mec, tu sonnes juste comme vingt mille autres indie-ploucs avant toi. C'était rigolo quand les pionniers le faisaient, maintenant c'est juste du vu et du revu.
Deuxième chef d'accusation : les tropiques. Je m'explique. Cette espèce de mélange de cotonneux d'harmonies relax, de guitares molles et de percus exotiques, ça vous endort pas vous ? On a compris que les cocotiers c'est sympa, que le sable blanc c'est merveilleux, que boire son jus de bananes devant des vahinés qui ondulent face au soleil couchant c'est cool. Les chemises criardes ça a jamais été mon truc de toute façon...
Troisième chef d'accusation : le bidouillage surprise façon cheveu-sur-la-soupe-hep-garçon!. Genre : ouais, t'as vu, on est tellement décalé qu'on te fout des sons dégueux qui sortent de nulle part au milieu d'un morceau, des voix cartoon sous hélium toutes moches (décidément) pas du tout raccord avec le reste ! Atomiser un bon morceau, je vois pas trop le mérite.
Merde, désolé... je suis pas si grognon d'habitude, mais y a des trucs comme ça qui me foutent en rogne c'est pas possible. Respire, respire, calme toi, ça va passer, un petit coup d'Atomos et il n'y paraîtra plus...
Hmmmmmmf !! Haaa... Bon, passons aux bons côtés ! Parce que je le sais bien, c'est pas vraiment Leaf House qui m'énerve, ils prennent parce que je me suis jamais motivé à chroniquer la fine (?) équipe de Panda Bear et Avey Tare ou machin chose. Heureusement, Leaf House ça n'est pas que des relents d'Animal Collective. Certes, l'emballage sonore y renvoie inévitablement, mais derrière c'est bien plus que ça. Niveau compo, on sent que les gusses se sont plutôt inspirés de leurs confrères Alt-J ou Vampire Weekend, certes sans la fluidité sans faille des premiers et l'immédiateté pop des seconds, mais avec ses propres qualités. Les belges s'accordent certaines perles (la compo à tiroir "Feel Safe", avec ses coups de klaxons attachants, ou encore le single "Kind of Flames") qui côtoient d'autres pistes moins heureuses ("By The Blood" qui essaie de faire du Beach Boys, mais n'est pas Brian qui veut). Parfois, quand je suis dans un bon jour, Lleeaafhhoouussee me donne même l'impression de pencher dangereusement vers Grizzly Bear... et rien que pour ça je lui pardonne.
Pour les simples raisons évoquées en début de chronique, il est fort probable que je n'accroche jamais vraiment à Leaf House. Mais il n'appartient qu'au groupe de me détromper, c'est bien le pire que je lui souhaite. N'empêche que vu d'où il partait, au vu son influence principale, au bout du compte, Leaf House s'en tire bien. Allez, un partout balle au centre !
Premier chef d'accusation : les voix. Je n'ai rien contre le bidouillage vocal, à vrai dire je confesse même commencer à apprécier certaines utilisations de l'auto-tune c'est dire. Mais certaines manières de chanter m'agacent profondément, c'est comme ça. Et en tout premier lieu cette manie de nasiller (j'invente des mots tellement que ça me gonfle t'as vu) de façon paresseuse comme si on était l'enfoiré le plus cool de la planète. Sauf que non mec, tu sonnes juste comme vingt mille autres indie-ploucs avant toi. C'était rigolo quand les pionniers le faisaient, maintenant c'est juste du vu et du revu.
Deuxième chef d'accusation : les tropiques. Je m'explique. Cette espèce de mélange de cotonneux d'harmonies relax, de guitares molles et de percus exotiques, ça vous endort pas vous ? On a compris que les cocotiers c'est sympa, que le sable blanc c'est merveilleux, que boire son jus de bananes devant des vahinés qui ondulent face au soleil couchant c'est cool. Les chemises criardes ça a jamais été mon truc de toute façon...
Troisième chef d'accusation : le bidouillage surprise façon cheveu-sur-la-soupe-hep-garçon!. Genre : ouais, t'as vu, on est tellement décalé qu'on te fout des sons dégueux qui sortent de nulle part au milieu d'un morceau, des voix cartoon sous hélium toutes moches (décidément) pas du tout raccord avec le reste ! Atomiser un bon morceau, je vois pas trop le mérite.
Merde, désolé... je suis pas si grognon d'habitude, mais y a des trucs comme ça qui me foutent en rogne c'est pas possible. Respire, respire, calme toi, ça va passer, un petit coup d'Atomos et il n'y paraîtra plus...
Hmmmmmmf !! Haaa... Bon, passons aux bons côtés ! Parce que je le sais bien, c'est pas vraiment Leaf House qui m'énerve, ils prennent parce que je me suis jamais motivé à chroniquer la fine (?) équipe de Panda Bear et Avey Tare ou machin chose. Heureusement, Leaf House ça n'est pas que des relents d'Animal Collective. Certes, l'emballage sonore y renvoie inévitablement, mais derrière c'est bien plus que ça. Niveau compo, on sent que les gusses se sont plutôt inspirés de leurs confrères Alt-J ou Vampire Weekend, certes sans la fluidité sans faille des premiers et l'immédiateté pop des seconds, mais avec ses propres qualités. Les belges s'accordent certaines perles (la compo à tiroir "Feel Safe", avec ses coups de klaxons attachants, ou encore le single "Kind of Flames") qui côtoient d'autres pistes moins heureuses ("By The Blood" qui essaie de faire du Beach Boys, mais n'est pas Brian qui veut). Parfois, quand je suis dans un bon jour, Lleeaafhhoouussee me donne même l'impression de pencher dangereusement vers Grizzly Bear... et rien que pour ça je lui pardonne.
Pour les simples raisons évoquées en début de chronique, il est fort probable que je n'accroche jamais vraiment à Leaf House. Mais il n'appartient qu'au groupe de me détromper, c'est bien le pire que je lui souhaite. N'empêche que vu d'où il partait, au vu son influence principale, au bout du compte, Leaf House s'en tire bien. Allez, un partout balle au centre !
Pas mal 13/20 | par X_Wazoo |
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