Eyehategod
Southern Discomfort |
Label :
Century Media |
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Cela me fait toujours un peu marrer quand des groupes bien extrêmes, aussi cultes soient-ils, sortent des compilations. Je me dis toujours, non sans ironie, que les musiciens s'imaginent sans doute qu'un Greatest Hits est ce qu'il manque à leur carrière pour décoller, passer en radio et faire un Play Back chez l'équivalent d'un Charlie et Lulu. Alors qu'on sait tous que, concernant Eyehategod, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, Southern Discomfort ne changera rien à la donne. Si tu aimes, tu te le procures, si tu n'aimes pas, bah tu continues à vivre comme avant et c'est marre. Aucune révélation subite à attendre ici.
Cela dit, il ne s'agit pas d'une simple compilation puisque le groupe nous propose des versions démos issues de Take as Needed for Pain et Dopesick, soit largement de quoi intéresser les plus indécrottables amateurs. C'est con à dire mais oui, ces enregistrements réussissent le tour de force d'être encore plus crasseux que les albums et, franchement, je ne pensais pas ça possible. C'est d'ailleurs surtout le chant qui me fout la trouille, un des plus maladifs que j'ai pu entendre, tout genres confondus parce qu'en ce qui concerne les instruments, nous connaissons la sanction : des larsens, des approximations, des dérapages, une batterie en roue libre, des luxations, des déchirements, toute la panoplie du Sludge dans ce qu'il a de meilleur.
Il pète la classe ce skeud.
Cela dit, il ne s'agit pas d'une simple compilation puisque le groupe nous propose des versions démos issues de Take as Needed for Pain et Dopesick, soit largement de quoi intéresser les plus indécrottables amateurs. C'est con à dire mais oui, ces enregistrements réussissent le tour de force d'être encore plus crasseux que les albums et, franchement, je ne pensais pas ça possible. C'est d'ailleurs surtout le chant qui me fout la trouille, un des plus maladifs que j'ai pu entendre, tout genres confondus parce qu'en ce qui concerne les instruments, nous connaissons la sanction : des larsens, des approximations, des dérapages, une batterie en roue libre, des luxations, des déchirements, toute la panoplie du Sludge dans ce qu'il a de meilleur.
Il pète la classe ce skeud.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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