Valley Of The Giants
Valley Of The Giants |
Label :
Arts & Crafts |
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Album étonnant !
D'abord, la deuxième plage, "Westworld" évoque avec bonheur le Mazzy Star de la magnifique Hope Sandoval. Pourtant, c'est une fausse piste. En fait, cet album est hallucinant ! Il est constitué d'autant de morceaux différents, comme autonomes ; et malgré cela, à la fin de l'écoute, l'impression laissée est celle d'une parfaite cohérence.
Comme beaucoup de groupe post-rock, Valley of the Giants n'hésite pas à jouer sur la tension. Quelquefois des moments de terrible fragilité succèdent à des montés en puissance prolongées. Loi du genre ! Alors, on pense logiquement à beaucoup de groupes Constellation, à Mogwai, à Explosion In The Sky, ... Mais comme toutes ces formations, les canadiens possèdent une personnalité propre et ne se limitent pas à cela.
A pointé, le quatrième titre, "Beyond The Valley", où les énergies qui semblent se libérer, de manière chaotique et définitive, ne viennent jamais à bout de la ligne, d'une fragile beauté, esquissée dès le début de la plage.
Signaler que l'album est inspiré de l'excellent film de Michael Crichton, "Westworld" !
Encore un bel objet en provenance du Canada ...
D'abord, la deuxième plage, "Westworld" évoque avec bonheur le Mazzy Star de la magnifique Hope Sandoval. Pourtant, c'est une fausse piste. En fait, cet album est hallucinant ! Il est constitué d'autant de morceaux différents, comme autonomes ; et malgré cela, à la fin de l'écoute, l'impression laissée est celle d'une parfaite cohérence.
Comme beaucoup de groupe post-rock, Valley of the Giants n'hésite pas à jouer sur la tension. Quelquefois des moments de terrible fragilité succèdent à des montés en puissance prolongées. Loi du genre ! Alors, on pense logiquement à beaucoup de groupes Constellation, à Mogwai, à Explosion In The Sky, ... Mais comme toutes ces formations, les canadiens possèdent une personnalité propre et ne se limitent pas à cela.
A pointé, le quatrième titre, "Beyond The Valley", où les énergies qui semblent se libérer, de manière chaotique et définitive, ne viennent jamais à bout de la ligne, d'une fragile beauté, esquissée dès le début de la plage.
Signaler que l'album est inspiré de l'excellent film de Michael Crichton, "Westworld" !
Encore un bel objet en provenance du Canada ...
Excellent ! 18/20 | par Thibaut |
Posté le 28 mai 2007 à 02 h 21 |
Egarement total et rapide vers les grandes aires du Far West. Mais pas celles que vous pourriez peut-être imaginer. Pas celles de nos jours, bordées de camionneurs suants, de stations services miteuses, de motels sordides et de routes interminables, non celles bien plus poétiques, bien plus grandioses. Celles qui rappellent le 19e siècle, le gold rush, les vues splendides sans fins depuis ces rochers rougeâtres de Monument Valley ainsi que les regards silencieux et calmes échangés avec le chef indien du coin placé plus loin. Celles qui vous donne l'envie de vous mettre en selle sur votre Jolly Jumper et de faire le lonesome cow-boy le plus téméraire de la cote ouest, le temps de 8 morceaux bien étalés.
Car ce disque décoiffe, pas dans le sens "hit rock n' roll façon années 60 super entraînant", mais plutôt par l'ambiance linéaire et surtout très écrasante, très pesante, qu'il délivre sur toute sa longueur. Et ça commence de manière assez déroutante, la "super formation" expose dès les premières secondes son style qui se résume sommairement à de très beaux trios violon – batterie - contrebasse ; mais seulement quand ces trois là ont décidé de s'ajuster les uns aux autres, car quand le capharnaüm sonore est lancé, plus rien n'est possible pour sauver le morceau.
Et c'est en effet ces inégalités qui font la grosse déception de ce cd, derrière ses airs majestueux (et un peu prétentieux, il faut l'avouer), "Valley Of The Giants" se plante en réalité sur une bonne majorité des compositions en s'essayant aux grosses improvisations recherchant une bonne idée directrice concrète (évidemment non trouvée). Ainsi "Beyond The Valley" se noie dans la confusion et dans la lassitude, "Waiting To Catch A Bullet" attend toujours également un bon déclic, "Back To God's Country" fait beaucoup de bruit pour pas grand chose et "Whaling Tale" (là ça se gâte vraiment) n'est rien d'autre qu'une conte à dormir debout sur un léger fond musical (comme son nom l'indique) gentiment développé par une voix roque.
Mais qu'est ce qui sauve donc ce disque ? Le reste, on peut dire, c'est à dire l'autre petite moitié, constituée de morceaux plus agréable pour leur progression cohérente et pour les excellentes idées qu'ils révèlent. Toutefois, il faut noter que le vrai génie de cette galette réside principalement dans ce "Westworld" d'une grâce, d'une profondeur et d'une élégance à donner un intérêt à cet l'album à lui tout seul. Un morceau qui dès les premières notes, annonce qu'il a quelque chose à dire, à faire passer; Un morceau qui sent l'inspiration à plein nez.
Ce disque mérite donc un passage obligé, car même s'il n'est pas un recueil de compositions toutes exceptionnelles, il a l'honnêteté de proposer un style plutôt original et pur face à l'explosion actuelles de groupes type "copie conforme".
Car ce disque décoiffe, pas dans le sens "hit rock n' roll façon années 60 super entraînant", mais plutôt par l'ambiance linéaire et surtout très écrasante, très pesante, qu'il délivre sur toute sa longueur. Et ça commence de manière assez déroutante, la "super formation" expose dès les premières secondes son style qui se résume sommairement à de très beaux trios violon – batterie - contrebasse ; mais seulement quand ces trois là ont décidé de s'ajuster les uns aux autres, car quand le capharnaüm sonore est lancé, plus rien n'est possible pour sauver le morceau.
Et c'est en effet ces inégalités qui font la grosse déception de ce cd, derrière ses airs majestueux (et un peu prétentieux, il faut l'avouer), "Valley Of The Giants" se plante en réalité sur une bonne majorité des compositions en s'essayant aux grosses improvisations recherchant une bonne idée directrice concrète (évidemment non trouvée). Ainsi "Beyond The Valley" se noie dans la confusion et dans la lassitude, "Waiting To Catch A Bullet" attend toujours également un bon déclic, "Back To God's Country" fait beaucoup de bruit pour pas grand chose et "Whaling Tale" (là ça se gâte vraiment) n'est rien d'autre qu'une conte à dormir debout sur un léger fond musical (comme son nom l'indique) gentiment développé par une voix roque.
Mais qu'est ce qui sauve donc ce disque ? Le reste, on peut dire, c'est à dire l'autre petite moitié, constituée de morceaux plus agréable pour leur progression cohérente et pour les excellentes idées qu'ils révèlent. Toutefois, il faut noter que le vrai génie de cette galette réside principalement dans ce "Westworld" d'une grâce, d'une profondeur et d'une élégance à donner un intérêt à cet l'album à lui tout seul. Un morceau qui dès les premières notes, annonce qu'il a quelque chose à dire, à faire passer; Un morceau qui sent l'inspiration à plein nez.
Ce disque mérite donc un passage obligé, car même s'il n'est pas un recueil de compositions toutes exceptionnelles, il a l'honnêteté de proposer un style plutôt original et pur face à l'explosion actuelles de groupes type "copie conforme".
Bon 15/20
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