Powersolo
Paris [Fleche D'or] - vendredi 14 mai 2010 |
Programmé en dernière partie de soirée, après quelques échauffements de groupes notables mais dont j'ai oublié les noms, le concert de Powersolo a rassemblé une foule curieuse, attirée par la notoriété grandissante du trio danois et par des entrefilets élogieux parus ça et là dans la presse française (Télérama, Magic...)
Une foule du vendredi soir dans un lieu surfait et détestablement gardé par des vigiles à la connerie aussi méprisante et glaciale qu'elle n'est ridicule, une foule que Kim Kix a tout de suite su captiver, réussissant le prodige de la faire se comporter comme une foule de samedi soir (quel illusionniste)...
Powersolo est bien sûr la psychotique formation articulée autour des frères Jeppesen, à laquelle se rajoutait pour cette tournée en France puis en Allemagne le batteur Silas Michelsen.
Je reviens sur Kim, manieur de foule, virtuose de la coupe de cheveux improbable, conducteur ou co-pilote de Volvo cétacée et descendeur émérite de rhum le plus alcoolisé possible, musicien prodigieux employé par Jon Spencer dans son groupe Heavy Trash, Kim le multi agitateur de rock, capable d'animer au moins 5 projets musicaux de front (la plupart avec son frère Bo): Powersolo, Kim and the Cinders (dont le morceau Hippie hourah est tiré), Hank Robot, The Railthin' Brothers, Gezus Chrysler...
Kim est l'équivalent d'un saltimbanque démoniaque, il captive, saute, harangue (de la Baltique), bois, se dévêt, bonimente, distords sa guitare, se déhanche sexuellement avec les spectatrices ou spectateurs, il fait le show!
Musicalement, puisque c'est une chronique musicale merde, ce concert calibré à une heure a été l'occasion de vérifier que les morceaux live sont souvent rallongés par rapport à leur originaux studio , survitaminés par des épisodes instrumentaux parfois anthologiques, totalement propres à inspirer aux spectateurs des convulsions aussi irrépressibles que jouissives (mais assoiffantes). Tel un train roulant de plus en plus vite tout en tanguant de plus en plus fort, Powersolo rend ses concerts grisants et addictifs, d'année en année...
La cerise sur le gâteau, c'est l'incorporation au set de morceaux du futur album, que le mad owl Kim, en entretien privé, a annoncé pour bientôt.
C'est donc l'assurance de les revoir bientôt, oh non crient ensemble mes oreilles et mon foie.
Une foule du vendredi soir dans un lieu surfait et détestablement gardé par des vigiles à la connerie aussi méprisante et glaciale qu'elle n'est ridicule, une foule que Kim Kix a tout de suite su captiver, réussissant le prodige de la faire se comporter comme une foule de samedi soir (quel illusionniste)...
Powersolo est bien sûr la psychotique formation articulée autour des frères Jeppesen, à laquelle se rajoutait pour cette tournée en France puis en Allemagne le batteur Silas Michelsen.
Je reviens sur Kim, manieur de foule, virtuose de la coupe de cheveux improbable, conducteur ou co-pilote de Volvo cétacée et descendeur émérite de rhum le plus alcoolisé possible, musicien prodigieux employé par Jon Spencer dans son groupe Heavy Trash, Kim le multi agitateur de rock, capable d'animer au moins 5 projets musicaux de front (la plupart avec son frère Bo): Powersolo, Kim and the Cinders (dont le morceau Hippie hourah est tiré), Hank Robot, The Railthin' Brothers, Gezus Chrysler...
Kim est l'équivalent d'un saltimbanque démoniaque, il captive, saute, harangue (de la Baltique), bois, se dévêt, bonimente, distords sa guitare, se déhanche sexuellement avec les spectatrices ou spectateurs, il fait le show!
Musicalement, puisque c'est une chronique musicale merde, ce concert calibré à une heure a été l'occasion de vérifier que les morceaux live sont souvent rallongés par rapport à leur originaux studio , survitaminés par des épisodes instrumentaux parfois anthologiques, totalement propres à inspirer aux spectateurs des convulsions aussi irrépressibles que jouissives (mais assoiffantes). Tel un train roulant de plus en plus vite tout en tanguant de plus en plus fort, Powersolo rend ses concerts grisants et addictifs, d'année en année...
La cerise sur le gâteau, c'est l'incorporation au set de morceaux du futur album, que le mad owl Kim, en entretien privé, a annoncé pour bientôt.
C'est donc l'assurance de les revoir bientôt, oh non crient ensemble mes oreilles et mon foie.
Excellent ! 18/20 | par Talldwarf |
Setlist:
Acid Orchide
Pirates Of The Oblivion
Canned Love
Psych Demon
Elvin D. Jerk (part2)
Elvin D. Jerk (part1)
Agile, Mobile And Hostile
Hippie Hourah
Asshole
Merci Pour Le Rhum
Dans Les Rues De Paris
Kat Nazer
Mean Old Cat
Let Me Put It In
Wow Wow Baby
Acid Orchide
Pirates Of The Oblivion
Canned Love
Psych Demon
Elvin D. Jerk (part2)
Elvin D. Jerk (part1)
Agile, Mobile And Hostile
Hippie Hourah
Asshole
Merci Pour Le Rhum
Dans Les Rues De Paris
Kat Nazer
Mean Old Cat
Let Me Put It In
Wow Wow Baby
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