Jessica93
Nantes [Stéréolux - Salle Micro _ Winter Camp Festival] - mardi 09 décembre 2014 |
C'est toujours un peu dommage de venir à un concert pour la première partie, la suite paraît forcément bien fade.
C'est le cas sur cette date du Winter Camp Festival, qui pose ses valises pour la première fois à Nantes & programme trois groupes qui n'ont pas grand chose à voir ensemble. Passons très vite sur les écossais de The Amazing Snakeheads, tête d'affiche estampillée groupe le plus excitant de Glasgow par le NME, qui, avec son chanteur éructant la guitare en bandoulière, son grand tatoué de bassiste qui siffle sa bouteille de rouge entre chaque morceau, et surtout la demoiselle au tambourin dont on cherche encore l'intérêt.
Le groupe qui attira le plus de monde est The Wytches, sorte de frères Hanson énervés, qui convainc bien plus sur scène que sur disque. Sans jouer l'originalité ces trois p'tits gars maîtrisent, s'amusent, alors ne boudons pas notre plaisir et hochons en rythme, en regardant les allers & venus des post ados venus en force, mélangeant allègrement Redbull & Jagermaister dans le même verre.
Petit flashback. On rentre dans la salle un peu après l'heure annoncée du début du set de Jessica 93, espérant ne rien avoir raté du concert, sachant très bien qu'il ne durera pas très longtemps. On aperçoit Geoffroy assis sur le bord de la scène, buvant une cannette, en attendant son heure, contrastant avec l'être à la présence scénique indiscutable qu'on s'apprête à voir. Un technicien vient lui dire d'y aller, et la guitare branchée, il s'approche du micro : "Salut les kids, on est Metallica, on vient de Californie !" La claque arrive sans crier gare dès le premier riff en boucle, on le sent vraiment impliqué, alternant basse/guitare et peu à peu ses morceaux prennent corps, encadré par ses deux amplis il impressionne par sa maîtrise. Quand je pense aux premières fois où je l'ai vu, à la Miroiterie devant une vingtaine de punk à chiens, là il joue devant plusieurs centaines de personnes, la maîtrise & la puissance ont pris le pas sur la spontanéité, même si on sent qu'il se fait plaisir à la fin de certains titres à jouer du larsen et à frotter sa guitare sur sa tête d'ampli... Grunge Forever. Sa cold wave quasi industrielle tabasse, on le sent vraiment confiant, il ne se cache plus sous sa capuche, arbore un t shirt de La Rage (groupe très recommandable au passage) et alterne les titres de ses différents disques (pas de "Surmatants" ce soir, dommage).
Disques qu'on retrouve au merch, gardant l'esprit de Mon Cul C'est Du Tofu ? avec des cds à 5 euros, des LP à 12, qui jurent avec ses voisins de table, qui tentent en vain de nous refourguer des 7" à 8 euros...
Impressionnant, telle est l'impression qui reste de ce concert sur le chemin du retour. Avec tout de même une petite question en suspens : va t-il réussir à se renouveler, ne va t-il pas finir pas tourner en rond ?
Ce n'est absolument pas le cas pour le moment, alors Carpe Diem comme disait Mr Keating, & attendons la suite...
C'est le cas sur cette date du Winter Camp Festival, qui pose ses valises pour la première fois à Nantes & programme trois groupes qui n'ont pas grand chose à voir ensemble. Passons très vite sur les écossais de The Amazing Snakeheads, tête d'affiche estampillée groupe le plus excitant de Glasgow par le NME, qui, avec son chanteur éructant la guitare en bandoulière, son grand tatoué de bassiste qui siffle sa bouteille de rouge entre chaque morceau, et surtout la demoiselle au tambourin dont on cherche encore l'intérêt.
Le groupe qui attira le plus de monde est The Wytches, sorte de frères Hanson énervés, qui convainc bien plus sur scène que sur disque. Sans jouer l'originalité ces trois p'tits gars maîtrisent, s'amusent, alors ne boudons pas notre plaisir et hochons en rythme, en regardant les allers & venus des post ados venus en force, mélangeant allègrement Redbull & Jagermaister dans le même verre.
Petit flashback. On rentre dans la salle un peu après l'heure annoncée du début du set de Jessica 93, espérant ne rien avoir raté du concert, sachant très bien qu'il ne durera pas très longtemps. On aperçoit Geoffroy assis sur le bord de la scène, buvant une cannette, en attendant son heure, contrastant avec l'être à la présence scénique indiscutable qu'on s'apprête à voir. Un technicien vient lui dire d'y aller, et la guitare branchée, il s'approche du micro : "Salut les kids, on est Metallica, on vient de Californie !" La claque arrive sans crier gare dès le premier riff en boucle, on le sent vraiment impliqué, alternant basse/guitare et peu à peu ses morceaux prennent corps, encadré par ses deux amplis il impressionne par sa maîtrise. Quand je pense aux premières fois où je l'ai vu, à la Miroiterie devant une vingtaine de punk à chiens, là il joue devant plusieurs centaines de personnes, la maîtrise & la puissance ont pris le pas sur la spontanéité, même si on sent qu'il se fait plaisir à la fin de certains titres à jouer du larsen et à frotter sa guitare sur sa tête d'ampli... Grunge Forever. Sa cold wave quasi industrielle tabasse, on le sent vraiment confiant, il ne se cache plus sous sa capuche, arbore un t shirt de La Rage (groupe très recommandable au passage) et alterne les titres de ses différents disques (pas de "Surmatants" ce soir, dommage).
Disques qu'on retrouve au merch, gardant l'esprit de Mon Cul C'est Du Tofu ? avec des cds à 5 euros, des LP à 12, qui jurent avec ses voisins de table, qui tentent en vain de nous refourguer des 7" à 8 euros...
Impressionnant, telle est l'impression qui reste de ce concert sur le chemin du retour. Avec tout de même une petite question en suspens : va t-il réussir à se renouveler, ne va t-il pas finir pas tourner en rond ?
Ce n'est absolument pas le cas pour le moment, alors Carpe Diem comme disait Mr Keating, & attendons la suite...
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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