Ian Brown
Paris [Trabendo] - jeudi 14 janvier 2010 |
La même histoire à chaque fois...ce jour là on est le 14 janvier 2010, il est 18 heurs 30 et il faut d'abord que je m'arrache de mon boulot à Antony dans le 92. Case départ donc, le bureau du boss :
- "Monsieur, je peux partir une demie heure plus tôt ?"
- "Pourquoi, tu sors ce soir ?".
- "Ouais je vais voir un concert"
- " Tu vas voir qui ? Dutronc ?
- "Euh non Ian Brown"
- "Pff t'es vraiment bizarre mon pauvre garçon, d'où ca sort ton truc là Ian Brown, musique à la con que personne connait.... enfin bon vas-y et te drogue pas."
Bon ca s'est fait et aussitôt effacé de ma mémoire... direction Porte de Pantin... j'aurais peut être dû répondre Dutronc.
Bus 197, RER B puis métro ligne 5 le tout en mode sardine. Un sandwich super cher acheté chez ce voleur de Paul et une bière en canette, le tout vite ingurgité et j'arrive juste 10 minutes avant le début des hostilités dans la jolie salle du Trabendo.
Y'avait il une première partie ? Franchement pour le coup rien à faire, en tout cas si c'était le cas je l'ai raté.
La sono crache du reggae déguelasse pendant que je souffle et me remets de ma mise en conserve lobotomisante made in RATP, la salle n'est pas entièrement remplie. Après tout c'était pareil pour Morrissey au Zenith en novembre dernier. Peut être que dans 20 ans Alex Turner connaitra le même sort.
Le public est de tout âge et tout horizon. Comme pour chacune de leurs stars qui traverse la manche on reconnaît l'habituelle colonie d'anglais à des détails qui ne trompent pas... jogging + sweat Oasis pas très bobo parisien tout ça, non ?
Les habituels experts sont bien entendus présents armés de leurs Iphone et mini caméras près à tout observés et rien rater pour preuve 2 jours après 3 vidéos du concert étaient sur Youtube... c'est dingue quand même.
Les lumières s'éteignent... douce musique d'intro, le groupe arrive tout gentiment puis Ian Brown lunette de soleil, bonne mine, heureux d'être là entre sur scène hilare nous gratifiant de quelques mots en Français à la sauce mancunienne.
Le son est à la limite du supportable, le groupe hormis le percussionniste n'a aucun charisme mais fait le boulot... et oui... Ian ne chante pas toujours juste.
Malgré tout, les classiques s'enchainent et la magie opère. Un vrai best of de la carrière du type le plus cool du royaume uni : "Golden Gaze", "Keep What Ya Got", "FEAR" tous repris en cœur par un public de fans dansants survoltés. Je vis un vrai moment de bonheur tant j'aime ces morceaux et par-dessus tout ce style de musique : des belles mélodies pop, de supers paroles, la nonchalance unique du chant de Brown et des boucles électro énergiques et dansante... la fusion parfaite d'un dancefloor à la cool et de mélodies faciles à fredonner.
Fidèle à lui-même et à ce style à la fois arrogant et décontracte très burnage, Ian Brown joue du tambourin et nous gratifie de ses petits pas de danse bien à lui.
On retiendra de la soirée qu'avec son nouvel album l'animal n'a pas dit son dernier mot. Les nouveaus morceaux de l'album My Way sorti cette année sont parmi les meilleurs de sa carrière : "Stelify" le nouveau single avec sa rythmique entêtante au clavier en rappel est tout simplement énorme : public bras en l'air suivant le rythme imposé par un MC en grande forme, "Just Like You" sommet du style est un vrai moment de transe.
Un seul morceau des Stone Roses lors du rappel. Un "Fools Gold" épique qui même sans la guitare de John Squire sera plus qu'acceptable car l'efficace clavériste très en retrait sur scène, sosie de Luc Besson c'est peut être pour ça, prendra la guitare pour épauler un guitariste peu en vue noyé sous une section rythmique puissante et des sons électro assourdissants. Deux guitares pour remplacer Squire il faut bien ça remarque !!!
Ben voilà après une heure et demie de show c'est déjà fini, re ratp... tiens c'est vrai y'avait Dutronc au Zenith à côté. Dans le métro je discute avec un groupe de "jeunes de mon âge" qui y était et leur demande si c'était bien, ce à quoi ils me répondent en cœur :
- "ah ouais c'était génial, extraordinaire, fabuleux..."
Je leur dis que j'ai été voir Ian Brown et je lis sur leur visage la même expression de dégout que celle de mon patron quelques heures plus tôt qui signifie "il est bizarre celui-là". Fin de la soirée.
- "Monsieur, je peux partir une demie heure plus tôt ?"
- "Pourquoi, tu sors ce soir ?".
- "Ouais je vais voir un concert"
- " Tu vas voir qui ? Dutronc ?
- "Euh non Ian Brown"
- "Pff t'es vraiment bizarre mon pauvre garçon, d'où ca sort ton truc là Ian Brown, musique à la con que personne connait.... enfin bon vas-y et te drogue pas."
Bon ca s'est fait et aussitôt effacé de ma mémoire... direction Porte de Pantin... j'aurais peut être dû répondre Dutronc.
Bus 197, RER B puis métro ligne 5 le tout en mode sardine. Un sandwich super cher acheté chez ce voleur de Paul et une bière en canette, le tout vite ingurgité et j'arrive juste 10 minutes avant le début des hostilités dans la jolie salle du Trabendo.
Y'avait il une première partie ? Franchement pour le coup rien à faire, en tout cas si c'était le cas je l'ai raté.
La sono crache du reggae déguelasse pendant que je souffle et me remets de ma mise en conserve lobotomisante made in RATP, la salle n'est pas entièrement remplie. Après tout c'était pareil pour Morrissey au Zenith en novembre dernier. Peut être que dans 20 ans Alex Turner connaitra le même sort.
Le public est de tout âge et tout horizon. Comme pour chacune de leurs stars qui traverse la manche on reconnaît l'habituelle colonie d'anglais à des détails qui ne trompent pas... jogging + sweat Oasis pas très bobo parisien tout ça, non ?
Les habituels experts sont bien entendus présents armés de leurs Iphone et mini caméras près à tout observés et rien rater pour preuve 2 jours après 3 vidéos du concert étaient sur Youtube... c'est dingue quand même.
Les lumières s'éteignent... douce musique d'intro, le groupe arrive tout gentiment puis Ian Brown lunette de soleil, bonne mine, heureux d'être là entre sur scène hilare nous gratifiant de quelques mots en Français à la sauce mancunienne.
Le son est à la limite du supportable, le groupe hormis le percussionniste n'a aucun charisme mais fait le boulot... et oui... Ian ne chante pas toujours juste.
Malgré tout, les classiques s'enchainent et la magie opère. Un vrai best of de la carrière du type le plus cool du royaume uni : "Golden Gaze", "Keep What Ya Got", "FEAR" tous repris en cœur par un public de fans dansants survoltés. Je vis un vrai moment de bonheur tant j'aime ces morceaux et par-dessus tout ce style de musique : des belles mélodies pop, de supers paroles, la nonchalance unique du chant de Brown et des boucles électro énergiques et dansante... la fusion parfaite d'un dancefloor à la cool et de mélodies faciles à fredonner.
Fidèle à lui-même et à ce style à la fois arrogant et décontracte très burnage, Ian Brown joue du tambourin et nous gratifie de ses petits pas de danse bien à lui.
On retiendra de la soirée qu'avec son nouvel album l'animal n'a pas dit son dernier mot. Les nouveaus morceaux de l'album My Way sorti cette année sont parmi les meilleurs de sa carrière : "Stelify" le nouveau single avec sa rythmique entêtante au clavier en rappel est tout simplement énorme : public bras en l'air suivant le rythme imposé par un MC en grande forme, "Just Like You" sommet du style est un vrai moment de transe.
Un seul morceau des Stone Roses lors du rappel. Un "Fools Gold" épique qui même sans la guitare de John Squire sera plus qu'acceptable car l'efficace clavériste très en retrait sur scène, sosie de Luc Besson c'est peut être pour ça, prendra la guitare pour épauler un guitariste peu en vue noyé sous une section rythmique puissante et des sons électro assourdissants. Deux guitares pour remplacer Squire il faut bien ça remarque !!!
Ben voilà après une heure et demie de show c'est déjà fini, re ratp... tiens c'est vrai y'avait Dutronc au Zenith à côté. Dans le métro je discute avec un groupe de "jeunes de mon âge" qui y était et leur demande si c'était bien, ce à quoi ils me répondent en cœur :
- "ah ouais c'était génial, extraordinaire, fabuleux..."
Je leur dis que j'ai été voir Ian Brown et je lis sur leur visage la même expression de dégout que celle de mon patron quelques heures plus tôt qui signifie "il est bizarre celui-là". Fin de la soirée.
Excellent ! 18/20 | par X_Plock |
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