Dirty Three
Horse Stories |
Label :
Touch And Go |
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Dirty Three, c'est finalement tout le temps la même chose : alternances entre douceurs lancinantes et furies bruitistes menées par le violon polyvalent de Warren Ellis, soutenu par les arpèges et coup de poignets bien sentis de Mick Turner, et porté par les constructions tactiles de Jim White. Tout le temps la même chose, d'accord, mais comment s'en plaindre à travers Horse Stories, le disque qui a fait découvrir définitivement le trio au reste du monde...
Si quelques délectables redites apparaissent dès le début tels les lents et atmosphériques "1000 Miles", "Hope" (et son violon grinçant) ou "Horse" semblant établir la ‘tradition Dirty Three'... le trio confirme également son savoir-faire dans la soudure des ambiances et l'exploitation intelligente des structures. En premier lieu, les deux dernières minutes de "Sue's Last Ride" en sont passionnantes pour un titre qui n'était en fait que déguisé en sage complainte. On découvre ensuite davantage de mise en scène pour davantage de grain nourrissant la personnalité de chaque morceaux, comme "At The Bar" où la guitare sonne différemment et pertinemment bien dans son écrin rond et sablé, ou comme "Warren's Lament" qui pourrait être considéré comme une plage laissée à Ellis pour un solo intimiste. Puis reste les impressionnantes déferlantes épiques : "Red" qui, si elle est de format plus court qu'à l'accoutumé, dessert probablement l'un des plus grands flots rock-bruitiste du trio ; et "I Remember A Time When Once You Used To Love Me" qui s'avère être une magnifique histoire fandango noisy à elle seule.
Pas de grands changements notables, rien d'amputable à la qualité de leur musique non plus, Il faut dire qu'ils n'ont que deux/trois années de discographie derrière eux... Tout est dit. Dirty Three continue donc à lentement creuser sa mine de post-rock pour nous en extraire de bien belles pépites. Très très très très très très bon, c'est pour dire...
Si quelques délectables redites apparaissent dès le début tels les lents et atmosphériques "1000 Miles", "Hope" (et son violon grinçant) ou "Horse" semblant établir la ‘tradition Dirty Three'... le trio confirme également son savoir-faire dans la soudure des ambiances et l'exploitation intelligente des structures. En premier lieu, les deux dernières minutes de "Sue's Last Ride" en sont passionnantes pour un titre qui n'était en fait que déguisé en sage complainte. On découvre ensuite davantage de mise en scène pour davantage de grain nourrissant la personnalité de chaque morceaux, comme "At The Bar" où la guitare sonne différemment et pertinemment bien dans son écrin rond et sablé, ou comme "Warren's Lament" qui pourrait être considéré comme une plage laissée à Ellis pour un solo intimiste. Puis reste les impressionnantes déferlantes épiques : "Red" qui, si elle est de format plus court qu'à l'accoutumé, dessert probablement l'un des plus grands flots rock-bruitiste du trio ; et "I Remember A Time When Once You Used To Love Me" qui s'avère être une magnifique histoire fandango noisy à elle seule.
Pas de grands changements notables, rien d'amputable à la qualité de leur musique non plus, Il faut dire qu'ils n'ont que deux/trois années de discographie derrière eux... Tout est dit. Dirty Three continue donc à lentement creuser sa mine de post-rock pour nous en extraire de bien belles pépites. Très très très très très très bon, c'est pour dire...
Très bon 16/20 | par X_YoB |
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