Jeffrey Lewis
Nantes [Pol'N] - lundi 01 octobre 2007 |
De Jeffrey Lewis je ne connaissais pas grand-chose. Du groupe punk Crass qu'il reprend dans son dernier album guère plus, quelques titres écoutés ici et là sur MySpace ou à la Fnac et c'est parti !!! Prêt à voir un concert qui a le mérite de ne supporter aucune attente de ma part. Déjà le lieu est assez particulier, une sorte d'ancien entrepôt de bois et de tôle, peint tout en blanc, quelques canapés dans un coin, des bidons dans un autre et au milieu une scène quasiment à même le sol. Pour attendre le concert, Jeffrey Lewis a exposé quelques uns de ses comics où l'on peut suivre ses nombreuses histoires loufoques ainsi qu'une version très drôle de la création de Rough Trade. Avec plus d'une heure de retard le groupe arrive, Jeffrey et sa guitare toute déglinguée suivi de son frère Jack, le bassiste masqué, de la toute fine Helen Schreiner au synthé et à la flûte et de David Beauchamp, un batteur barbu non dépourvu de finesse, les mailloches ont prédominé ce soir.
Et voilà c'est parti pour 1h30 de chansons toutes aussi bonnes les unes que les autres, certaines plus entraînantes et d'autres qui peuvent faire penser à des ballades à un certain degré. On reconnaîtra durant le concert des morceaux d'origine plus Punk, qui doivent être de Crass donc, mais difficile à dire tant la musique ne ressemble volontairement à une aucune autre, bidouillages sonores, son lo-fi dans la plus grande tradition de la scène antifolk avec qui Jeffrey a quelques proches affinités, duo de voix partagé entre Jeffrey et Helen comme pour les Moldy Peaches, référence évidence. Le même coté brouillon, le même côté enchanteur, provoquer quelque chose a partir de pas grand-chose, amener le spectateur à une petite vue sur l'univers très barré de Jeffrey.
Car c'est bien à un spectacle que nous avons droit, plus qu'un concert.
Durant le concert, Jeffrey fait notamment 2 interludes en nous faisant la lecture d'un de ses cahiers de dessin, le premier porte sur l'histoire de l'écriture, le second sur une histoire de vêtement dont le sens m'échappe un peu, débitant rapidement et en vers, ces petites interludes viennent donner un caractère encore plus insolite au concert.
Finalement même si ma connaissance du groupe était plus que limitée, cela ne m'a pas empêché de passer un très bon concert.
Et voilà c'est parti pour 1h30 de chansons toutes aussi bonnes les unes que les autres, certaines plus entraînantes et d'autres qui peuvent faire penser à des ballades à un certain degré. On reconnaîtra durant le concert des morceaux d'origine plus Punk, qui doivent être de Crass donc, mais difficile à dire tant la musique ne ressemble volontairement à une aucune autre, bidouillages sonores, son lo-fi dans la plus grande tradition de la scène antifolk avec qui Jeffrey a quelques proches affinités, duo de voix partagé entre Jeffrey et Helen comme pour les Moldy Peaches, référence évidence. Le même coté brouillon, le même côté enchanteur, provoquer quelque chose a partir de pas grand-chose, amener le spectateur à une petite vue sur l'univers très barré de Jeffrey.
Car c'est bien à un spectacle que nous avons droit, plus qu'un concert.
Durant le concert, Jeffrey fait notamment 2 interludes en nous faisant la lecture d'un de ses cahiers de dessin, le premier porte sur l'histoire de l'écriture, le second sur une histoire de vêtement dont le sens m'échappe un peu, débitant rapidement et en vers, ces petites interludes viennent donner un caractère encore plus insolite au concert.
Finalement même si ma connaissance du groupe était plus que limitée, cela ne m'a pas empêché de passer un très bon concert.
Excellent ! 18/20 | par X_Keyser José |
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