Lunachicks
Jerk Of All Trades |
Label :
Go Kart |
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Dans la constellation fugace des riot grrrls qui ont compté, Lunachicks ont été certainement les plus mal loties.
Là où Babes In Toyland furent mises en avant par Thurston Moore, Hole et Bikini Kill cautionnées par Kurt Cobain et Kim Gordon, et The Breeders et L7 par euh... ben par personne en fait, les très chics Lunachicks arrivent un peu après l'engouement pour le "Girl Power" cradingue d'avant les Spice Girls.
Leur amour revendiqué pour Kiss et MC5 est-il la seule raison du peu d'interêt qu'elle suscitent chez les mélomanes, amoureux ou non du son 90's ?
Oh que non.
Là où l'on pensait toucher le fond du Rock and Roll Circus avec L7, Lunachicks met un point d'honneur à gratter encore quelques centimètres. Vapeurs de diesel et poussière du Nevada mêlées, on se retrouve en plein bar routier dès les premières notes. On est là pour se foutre sur la gueule à coup de choppe de Coors et de queues de billard. Faut dire que la dégaine des filles et les titres laissent peu de place à un doute éventuel: "Shit Finger Dick", "Butt Plugg", "Dog Yard"... On se doute qu'on vient pas là pour se gratter le menton en cherchant l'influence évidente de Burt Bacharach dans le songwriting.
Les allergiques au hard rock tendance bedonnante et aisselles auréolées passeront leurs chemins. Mais bizarrement, il reste, sous l'haleine chargée de susbtances diverses, comme un vieux goût de foutage de gueule.
Y a pas à dire, ça gueule, ça cogne vite et fort, ça riff, et Theo Kogan joue sur tous les tableaux avec tous les honneurs, possédant une voix réellement intéressante.
Ca reste du bon gros punk rock bien gras, bien joué et on imagine sans peine des concerts survoltés.
Mais il y a un "mais". Difficile de déterminer précisément, c'est peut-être une simple inclinaison personnelle de votre serviteur. En tous cas les amateurs et les professionnels de la route apprécieront à coup sûr.
Là où Babes In Toyland furent mises en avant par Thurston Moore, Hole et Bikini Kill cautionnées par Kurt Cobain et Kim Gordon, et The Breeders et L7 par euh... ben par personne en fait, les très chics Lunachicks arrivent un peu après l'engouement pour le "Girl Power" cradingue d'avant les Spice Girls.
Leur amour revendiqué pour Kiss et MC5 est-il la seule raison du peu d'interêt qu'elle suscitent chez les mélomanes, amoureux ou non du son 90's ?
Oh que non.
Là où l'on pensait toucher le fond du Rock and Roll Circus avec L7, Lunachicks met un point d'honneur à gratter encore quelques centimètres. Vapeurs de diesel et poussière du Nevada mêlées, on se retrouve en plein bar routier dès les premières notes. On est là pour se foutre sur la gueule à coup de choppe de Coors et de queues de billard. Faut dire que la dégaine des filles et les titres laissent peu de place à un doute éventuel: "Shit Finger Dick", "Butt Plugg", "Dog Yard"... On se doute qu'on vient pas là pour se gratter le menton en cherchant l'influence évidente de Burt Bacharach dans le songwriting.
Les allergiques au hard rock tendance bedonnante et aisselles auréolées passeront leurs chemins. Mais bizarrement, il reste, sous l'haleine chargée de susbtances diverses, comme un vieux goût de foutage de gueule.
Y a pas à dire, ça gueule, ça cogne vite et fort, ça riff, et Theo Kogan joue sur tous les tableaux avec tous les honneurs, possédant une voix réellement intéressante.
Ca reste du bon gros punk rock bien gras, bien joué et on imagine sans peine des concerts survoltés.
Mais il y a un "mais". Difficile de déterminer précisément, c'est peut-être une simple inclinaison personnelle de votre serviteur. En tous cas les amateurs et les professionnels de la route apprécieront à coup sûr.
Correct 12/20 | par Gérard Cousin |
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