Elysian Fields
Dreams That Breathe Your Name |
Label :
Orchard |
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Si un mot devait résumer la musique d'Elysian Fields, ce serait le mot sensualité. Dreams That Breathe Your Name ne contredira pas cet état de fait.
Pourtant sorti après un épisode tumultueux avec leur maison de disque originelle, Radioactive, imposant une réorientation de l'équipe (un album jamais sorti car jugé trop brut, pas assez commercial, malgré un Steve Albini à la table de mix), Elysian Fields n'a rien changé de sa cuisine musicale : une ouverture grandiose avec un "Stop The Sun" magnifique, qui se poursuit dans une intimité rarement ressentie aussi pleinement.
Ici encore, Jennifer Charles et Oren Bloedow apparaissent au meilleur de leur talent, avec des arrangements discrets mais somptueusement sentis et une voix envoûtante, à réveiller les morts. Entre thèmes stellaires et sexuels, Elysian Fields joue plus que jamais la carte de l'érotisme à tout va. J'avoue ne pas y être insensible, tant dans les mots ('Wrap your legs around the radio / Get ready for my solo' sur "Timing is Everything") que dans l'expression musicale, teintée de jazz et de pop-rock intimiste new-yorkais.
Et puis, sur ce disque, il y a quelques plus comme l'expérience très réussie du duo sensuel entre les deux protagonistes ("Passing on the Stairs") ou le rock lent et déstructuré de "Scratch", dans un ton résolument crado-sexuel , qui finira de vous achever. Si jamais vous survivez à ces deux dernières expériences supra-sensorielles, peut-être serez-vous bons pour un abonnement à vie d'Elysian Fields.
Même si la machine nous avait déjà donné de telles excitations auparavant, notamment sur Queen Of The Meadow, il n'y a pas de mal à revivre de tels moments, tant qu'on y prend du plaisir.
Pourtant sorti après un épisode tumultueux avec leur maison de disque originelle, Radioactive, imposant une réorientation de l'équipe (un album jamais sorti car jugé trop brut, pas assez commercial, malgré un Steve Albini à la table de mix), Elysian Fields n'a rien changé de sa cuisine musicale : une ouverture grandiose avec un "Stop The Sun" magnifique, qui se poursuit dans une intimité rarement ressentie aussi pleinement.
Ici encore, Jennifer Charles et Oren Bloedow apparaissent au meilleur de leur talent, avec des arrangements discrets mais somptueusement sentis et une voix envoûtante, à réveiller les morts. Entre thèmes stellaires et sexuels, Elysian Fields joue plus que jamais la carte de l'érotisme à tout va. J'avoue ne pas y être insensible, tant dans les mots ('Wrap your legs around the radio / Get ready for my solo' sur "Timing is Everything") que dans l'expression musicale, teintée de jazz et de pop-rock intimiste new-yorkais.
Et puis, sur ce disque, il y a quelques plus comme l'expérience très réussie du duo sensuel entre les deux protagonistes ("Passing on the Stairs") ou le rock lent et déstructuré de "Scratch", dans un ton résolument crado-sexuel , qui finira de vous achever. Si jamais vous survivez à ces deux dernières expériences supra-sensorielles, peut-être serez-vous bons pour un abonnement à vie d'Elysian Fields.
Même si la machine nous avait déjà donné de telles excitations auparavant, notamment sur Queen Of The Meadow, il n'y a pas de mal à revivre de tels moments, tant qu'on y prend du plaisir.
Très bon 16/20 | par Sinoc |
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