She Wants Revenge
She Wants Revenge |
Label :
Barclay |
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I Love You But I've Chosen Darkness, She Wants Revenge, mais que se passe t-il ? Même pas le temps de digérer un album de cold-wave qu'un nouvel apparaît.
Cette fois-ci les coupables débarquent de Los Angeles et autant le dire tout de suite une ombre plane sur ce disque, celle de Ian Curtis bien sûr.
Pourtant, ne nous y trompons pas, il ne s'agit pas ici de plagier bêtement Joy Division. C'est l'atmosphère qui s'en dégage qui vous rappelle à leur bon souvenir.
Plantons le décor : une boite à rythmes qui ne vous quitte plus, un chant pesant émanant de l'au-delà, des arrangement travaillés et surtout un sens de la mélodie imparable. Car oui, mille fois oui, ce premier album éponyme est une pure réussite où chaque titre laisse une trace marquante dans votre cerveau, agissant tel un gourou des plus convaincant.
Jusqu'à sa pochette si tranchante avec ce que le duo Warfield et Bravin peut vous faire passer en émotion. Mais que cache au juste cette jeune fille en débardeur et culotte petit bateau derriere son dos ?
Peut-on si paradoxalement qu'il soit trouver son bonheur dans cette musique si sombre et minimaliste ? La réponse est affirmative mon commandant. Gageons qu'après cette première 'revanche', elle nous promette une 'belle' tout aussi remarquable.
Cette fois-ci les coupables débarquent de Los Angeles et autant le dire tout de suite une ombre plane sur ce disque, celle de Ian Curtis bien sûr.
Pourtant, ne nous y trompons pas, il ne s'agit pas ici de plagier bêtement Joy Division. C'est l'atmosphère qui s'en dégage qui vous rappelle à leur bon souvenir.
Plantons le décor : une boite à rythmes qui ne vous quitte plus, un chant pesant émanant de l'au-delà, des arrangement travaillés et surtout un sens de la mélodie imparable. Car oui, mille fois oui, ce premier album éponyme est une pure réussite où chaque titre laisse une trace marquante dans votre cerveau, agissant tel un gourou des plus convaincant.
Jusqu'à sa pochette si tranchante avec ce que le duo Warfield et Bravin peut vous faire passer en émotion. Mais que cache au juste cette jeune fille en débardeur et culotte petit bateau derriere son dos ?
Peut-on si paradoxalement qu'il soit trouver son bonheur dans cette musique si sombre et minimaliste ? La réponse est affirmative mon commandant. Gageons qu'après cette première 'revanche', elle nous promette une 'belle' tout aussi remarquable.
Excellent ! 18/20 | par Chacal |
L'album est disponible en import depuis le 31 janvier 2006.
Posté le 02 mai 2007 à 14 h 35 |
Pour beaucoup, la musique est quelque chose qui s'apprend, qui se travaille, qui demande de la technique, pour jouer des choses élaborées et 'jolies'. Autant le dire tout de suite, ce premier album éponyme de She wants Revenge n'est pas fait pour eux.
Cet album est d'un point de vue strictement musical on ne peut plus simple, et c'est de cela qu'il tire sa force pour vous emmener vers des atmosphères très noires. Un chanteur à la voix 'pesante' (je cite la chronique précédente, c'est vraiment le terme le plus adapté) et qui ne doit pas dépasser une octave d'amplitude sur chaque chanson. Du côté instrumental c'est la même chose, le plus souvent une ou deux notes répétées des dizaines de fois, pour former des motifs eux aussi simples. Le tout donne une ambiance très lourde et cette simplicité renforce la noirceur par l'absence de surprise au détour de la mélodie, tout semble implacable, irréversible, impression renforcée par les textes, du moins ce que j'en ai compris. La rythmique est elle aussi pesante et varie très peu voire pas du tout du début à la fin d'une chanson. Personnellement je trouve qu'en terme d'émotions transmises, d'atmosphère dissipée, cet album est inévitablement à rapprocher de Pornography de Cure. Comme ce dernier, She Wants Revenge peut très vite vous plonger dans un trip sombre.
Si les influences de Joy Division, Depeche Mode ou encore Interpol sont évidentes, ce groupe a malgré tout sa propre identité et leur musique est un magnifique moyen de s'enfoncer dans la déprime urbaine ambiante.
Cet album est d'un point de vue strictement musical on ne peut plus simple, et c'est de cela qu'il tire sa force pour vous emmener vers des atmosphères très noires. Un chanteur à la voix 'pesante' (je cite la chronique précédente, c'est vraiment le terme le plus adapté) et qui ne doit pas dépasser une octave d'amplitude sur chaque chanson. Du côté instrumental c'est la même chose, le plus souvent une ou deux notes répétées des dizaines de fois, pour former des motifs eux aussi simples. Le tout donne une ambiance très lourde et cette simplicité renforce la noirceur par l'absence de surprise au détour de la mélodie, tout semble implacable, irréversible, impression renforcée par les textes, du moins ce que j'en ai compris. La rythmique est elle aussi pesante et varie très peu voire pas du tout du début à la fin d'une chanson. Personnellement je trouve qu'en terme d'émotions transmises, d'atmosphère dissipée, cet album est inévitablement à rapprocher de Pornography de Cure. Comme ce dernier, She Wants Revenge peut très vite vous plonger dans un trip sombre.
Si les influences de Joy Division, Depeche Mode ou encore Interpol sont évidentes, ce groupe a malgré tout sa propre identité et leur musique est un magnifique moyen de s'enfoncer dans la déprime urbaine ambiante.
Parfait 17/20
Posté le 07 août 2008 à 17 h 20 |
Avec son premier album éponyme She Wants Revenge tente un savant, mais risqué, mélange d'ambiances goth-punk et de beats électro. Une fusion accompagnée par la voix caverneuse de Justin Warfield. L'amateur de rythmique lancinante, ténébreuse, urbaine et quelque peu acide que je suis n'a su y résister je dois bien l‘avouer. She Wants Revenge peut ainsi se permettre de lorgner sur les dancefloors de par ses rythmes synthétiques et linéaires, ses basses froides et son rock saignant.
Un album léché aux cadences soigneusement ciselées. A noter que malgré l'uniformité des 12 pistes l'ensemble fonctionne, tout de même, sans temps mort ni perte d'énergie.
She Wants Revenge sonne, et ce logiquement, plus carré et plus moderne que ses aïeux (un bien sympathique hommage soi dit en passant) mais on regrette toutefois que le groupe n'insiste davantage dans le développement de sa patte personnelle au genre. Il n'empêche que She Wants Revenge reste un groupe fort intéressant à suivre et résolument à part vis-à-vis de la fosse du revival et des clones insipides qui y résident.
Un album léché aux cadences soigneusement ciselées. A noter que malgré l'uniformité des 12 pistes l'ensemble fonctionne, tout de même, sans temps mort ni perte d'énergie.
She Wants Revenge sonne, et ce logiquement, plus carré et plus moderne que ses aïeux (un bien sympathique hommage soi dit en passant) mais on regrette toutefois que le groupe n'insiste davantage dans le développement de sa patte personnelle au genre. Il n'empêche que She Wants Revenge reste un groupe fort intéressant à suivre et résolument à part vis-à-vis de la fosse du revival et des clones insipides qui y résident.
Bon 15/20
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