L7
Bricks Are Heavy |
Label :
Slash |
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En 1992, le grunge emporte tout sur son passage. Nirvana, Pearl Jam ou Soundgarden récoltent tous les suffrages. Dans tout ce maëlstrom rock, se trouvent quelques groupes de filles qui ont réussi à tirer leur épingle du jeu comme les Babes ou L7 puisque c'est d'elles dont il est question ici. Les L7 veulent leur part du gateau, après tout, pourquoi s'en priver ? C'est pourquoi, sans aucun complexe, et armées du détonateur qu'est "Pretend We're Dead", elles se lancent à la conquête d'un public qui n'en demandait pas tant.
Bricks Are Heavy est le troisième opus de ces filles énervées, et précède donc Hungry For Stink. Joué toutes guitares dehors, Bricks Are Heavy nous présente un groupe de nanas qui ne sont pas avares en riffs violents et tranchants. Si rien de vraiment definitif ni d'extraordinaire n'est dévoilé, L7 possède ce petit quelque chose qui fait qu'on ne peut qu'adhérer à la démarche du groupe: aucune prétention particulière, pas d'ambition annoncée, juste ce brin de folie habituel chez elles, cette envie de foutre le bordel et de mettre un bon coup de pied dans cette fourmilière musicale aseptisée. C'est pourquoi lors de divers shows télévisés, les L7 finiront tout simplement à poil lors de l'exécution de "Pretend We're Dead" , le tube évident de ce troisième album.
Bricks Are Heavy: rien d'exceptionnel, mais une fraicheur et une simplicité qu'on ne pourra pas ôter à L7. Alors, après tout, pourquoi s'en priver ?
Bricks Are Heavy est le troisième opus de ces filles énervées, et précède donc Hungry For Stink. Joué toutes guitares dehors, Bricks Are Heavy nous présente un groupe de nanas qui ne sont pas avares en riffs violents et tranchants. Si rien de vraiment definitif ni d'extraordinaire n'est dévoilé, L7 possède ce petit quelque chose qui fait qu'on ne peut qu'adhérer à la démarche du groupe: aucune prétention particulière, pas d'ambition annoncée, juste ce brin de folie habituel chez elles, cette envie de foutre le bordel et de mettre un bon coup de pied dans cette fourmilière musicale aseptisée. C'est pourquoi lors de divers shows télévisés, les L7 finiront tout simplement à poil lors de l'exécution de "Pretend We're Dead" , le tube évident de ce troisième album.
Bricks Are Heavy: rien d'exceptionnel, mais une fraicheur et une simplicité qu'on ne pourra pas ôter à L7. Alors, après tout, pourquoi s'en priver ?
Pas mal 13/20 | par X_Jpbowersock |
Posté le 25 novembre 2007 à 12 h 22 |
Que dire de cet album à part qu'il décrit, de manière admirable ce qu'est le grunge.
"Everglade" est tout bonnement un titre punk, à la force des X-Ray Spex avec cette voix sans chichi de Donita Sparks. "Pretend we're dead" est la pépite pop à la sauce noisy. "Wargasm" est l'hymne des riot girls. "Shitlist" a été choisi pour figurer dans la bande originale de "Tueurs Nés" de Oliver Stone. Enfin, l'album a été produit par Butch Vig, Mister son du Nevermind de Nirvana.
Toutes ces informations vous donnent une petite idée du cocktail Molotov que ces quatre pépetes nous ont produites: un régal de rock alternatif, un témoignage de la créativité grunge de l'époque.
L7 avec cet album a su créer une recette qui a fonctionner à merveille, des guitares omniprésentes avec un son lourd, proche d'une tronçonneuse parfois, une voix du genre "me fais pas chi.." et une rythmique digne de Motörhead mais avec un tempo beaucoup plus lent.
Tout ici est alors travaillé, carré comme les Ramones.
C'est du sérieux et je regrette de ne pas avoir vu ces quatre punkettes à cette époque, j'imagine déjà le délire dans les coulisses, les pots de peinture sur les murs (et sur les cheveux), les fins de concerts au gout de houblons... Bref, cet album est un hommage au grunge tout simplement.
"Everglade" est tout bonnement un titre punk, à la force des X-Ray Spex avec cette voix sans chichi de Donita Sparks. "Pretend we're dead" est la pépite pop à la sauce noisy. "Wargasm" est l'hymne des riot girls. "Shitlist" a été choisi pour figurer dans la bande originale de "Tueurs Nés" de Oliver Stone. Enfin, l'album a été produit par Butch Vig, Mister son du Nevermind de Nirvana.
Toutes ces informations vous donnent une petite idée du cocktail Molotov que ces quatre pépetes nous ont produites: un régal de rock alternatif, un témoignage de la créativité grunge de l'époque.
L7 avec cet album a su créer une recette qui a fonctionner à merveille, des guitares omniprésentes avec un son lourd, proche d'une tronçonneuse parfois, une voix du genre "me fais pas chi.." et une rythmique digne de Motörhead mais avec un tempo beaucoup plus lent.
Tout ici est alors travaillé, carré comme les Ramones.
C'est du sérieux et je regrette de ne pas avoir vu ces quatre punkettes à cette époque, j'imagine déjà le délire dans les coulisses, les pots de peinture sur les murs (et sur les cheveux), les fins de concerts au gout de houblons... Bref, cet album est un hommage au grunge tout simplement.
Très bon 16/20
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