L7
L7 |
Label :
Epitaph |
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L7 c'est bon comme un gros mollard de gonzesse en plein visage. De là, deux solutions possibles : soit on est dégoûté par cette sensation glaireuse et on se contente de s'essuyer la figure, soit on est un peu maso, ça nous excite et on se laisse maltraité davantage. Le tout premier album des riot grrrls déboule au début des nineties avec un goût mazouté de punk et de hardcore encore ancré dans les années 80. Un aspect garage tendant au mieux vers le son ‘Bleach' du trio de tête, lorsque ce n'est pas vers du metal menu et mal réverbéré, pour unique exemple le (trop) long "Uncle Bob" certes noisy vers la fin (arf, du bruit...) mais inintéressant. Inintéressant, c'est d'ailleurs le mot qui transpire le plus à travers cet album. Car mis à part un témoignage grunge d'époque, pochette live ‘Sub Pop style' et riffs noirs et fuzzy à l'appui, on ne peut pas dire que les quatre californiennes redoublent d'invention. Aux voix de Gardner et Sparks on préfèrera la miss Love pour les hurlements et la mère Deal pour la nonchalance. Aux accords cradingues la puissance de Babes In Toyland, à la tension la rage de Bikini Kill... Ici, la formation ne s'imposera pas plus que comme entremetteuse et fervente défenseuse de la cause féminine grunge. Smell The Magic ne sera pas beaucoup plus maîtrisé, mais nous laissera savoir que ces pisseuses ont de quoi marquer la vague venue de Seattle pour meilleure raison que leur absence de pénis.
Pour fans incontestés.
Pour fans incontestés.
Insipide 7/20 | par X_YoB |
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