Pascal Bouaziz
Haikus |
Label :
Ici D'Ailleurs |
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A la première écoute, immédiatement une question se pose : Est-ce que Pascal Bouaziz effectue une pause, cherche-t-il un nouveau souffle ou... quoi d'autre ? PB signe de son seul nom cet apaisement musical, ce raccourcissement du temps, cette absence de bruit. Les longues litanies au souffle court et aux récits explicatifs du dernier Mendelson ou le concassage de la matière musicale accompagné de textes parfois hystériques de Bruit Noir, tout cela est banni ici.
La musique ici, est d'une discrétion rare allant lentement s'en jamais s'emballer. Les arrangements sont sobres, classiques et malgré cela plein de vie, d'une vie sereine mais légèrement inquiète. Les ingrédients ont donc changé, sauf un : la voix qui accompagne les paroles. Cette voix exténuée qui parle inlassablement d'amours contrariés ou défaits. Cette voix qui cherche à mater la mélancolie latente. Cette voix qui exécute avec patience ces textes courts. Cette voix qui parfois nous dit tout et parfois dissimule. Cette voix dont on attend des échos qui ne viennent pas.
Dégager une chanson plus qu'une autre de cet ensemble est impossible, à chaque jour suffit sa peine. Avant-hier j'avais envie d'écouter toute la journée "Que du bruit", hier c'était "Ta main", aujourd'hui "Encore en vie" et ainsi de suite. Chaque titre s'accroche à un moment ou un autre et ne lâche pas l'auditeur jusqu'à pénétrer chacune de nos fibres pour les faire vibrer.
En exemple je cite les paroles de "S'il ne fallait que ça" :
"S'il ne fallait que ça
Du courage
S'il ne fallait que ça
De la patience
S'il ne fallait que ça
De l'amour"
Tout est dit !
La musique ici, est d'une discrétion rare allant lentement s'en jamais s'emballer. Les arrangements sont sobres, classiques et malgré cela plein de vie, d'une vie sereine mais légèrement inquiète. Les ingrédients ont donc changé, sauf un : la voix qui accompagne les paroles. Cette voix exténuée qui parle inlassablement d'amours contrariés ou défaits. Cette voix qui cherche à mater la mélancolie latente. Cette voix qui exécute avec patience ces textes courts. Cette voix qui parfois nous dit tout et parfois dissimule. Cette voix dont on attend des échos qui ne viennent pas.
Dégager une chanson plus qu'une autre de cet ensemble est impossible, à chaque jour suffit sa peine. Avant-hier j'avais envie d'écouter toute la journée "Que du bruit", hier c'était "Ta main", aujourd'hui "Encore en vie" et ainsi de suite. Chaque titre s'accroche à un moment ou un autre et ne lâche pas l'auditeur jusqu'à pénétrer chacune de nos fibres pour les faire vibrer.
En exemple je cite les paroles de "S'il ne fallait que ça" :
"S'il ne fallait que ça
Du courage
S'il ne fallait que ça
De la patience
S'il ne fallait que ça
De l'amour"
Tout est dit !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Hpl |
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