Fews
Means |
Label :
Play It Again Sam |
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Si les premières mesures de "I.D." vous évoquent le groupe de Paul Banks, c'est normal. Fred & David, les deux potes à l'initiative du groupe, ont une admiration sans bornes pour Daniel Kessler, le guitariste d'Interpol. Entre cette référence (qui pourrait se faire écrasante s'ils se limitaient à singer le jeu du Londonien) et leur amour de la ligne de basse qui dirige chaque titre, on pourrait s'attendre à un nouvel ersatz post punk aussi vite écouté / aussi vite oublié.
Mais pas Fews non, ils sont bien plus malins & inventifs que ça. Pour vous donner une idée de cet album, je ne peux pas être plus clair que cette citation d'un tube de 1988 :
"Y a la basse qui frappe
et la guitare qui choque
Et y a le batteur qui s'éclate
et toi qui tient le choc".
Tout est dit.
Entre les titres rythmés évoquant Women/Viet Cong ("10 Things", "Drinking Games") & d'autres moments bien plus vénéneux ("Keep On Telling Myself"), ils réussissent même à pondre un brulôt tout en décalage entre urgence rythmique & voix maniérée dans un hommage à un certaine footballeur suédois (le bien nommé "Zlatan"). Ce Means, premier album extrêmement prometteur, a vraiment tout pour plaire. Des chansons solides, qui plaisent dès la première fois & se dévoilent bien plus complexes que prévu au fur & à mesure des écoutes, et "Ill", le dernier titre, taillé pour le live & les impros à rallonges, impressionne par sa maitrise.
Fews signe là un premier disque réussi, se nourrissant d'influences sans jamais se faire bouffer par elles (ce qui n'est pas si facile) et donne envie de suivre ce groupe dans les années qui viennent, pour voir s'ils tombent dans la redite, ou s'ils suivent la piste d'un "Ill". Wait & See...
Mais pas Fews non, ils sont bien plus malins & inventifs que ça. Pour vous donner une idée de cet album, je ne peux pas être plus clair que cette citation d'un tube de 1988 :
"Y a la basse qui frappe
et la guitare qui choque
Et y a le batteur qui s'éclate
et toi qui tient le choc".
Tout est dit.
Entre les titres rythmés évoquant Women/Viet Cong ("10 Things", "Drinking Games") & d'autres moments bien plus vénéneux ("Keep On Telling Myself"), ils réussissent même à pondre un brulôt tout en décalage entre urgence rythmique & voix maniérée dans un hommage à un certaine footballeur suédois (le bien nommé "Zlatan"). Ce Means, premier album extrêmement prometteur, a vraiment tout pour plaire. Des chansons solides, qui plaisent dès la première fois & se dévoilent bien plus complexes que prévu au fur & à mesure des écoutes, et "Ill", le dernier titre, taillé pour le live & les impros à rallonges, impressionne par sa maitrise.
Fews signe là un premier disque réussi, se nourrissant d'influences sans jamais se faire bouffer par elles (ce qui n'est pas si facile) et donne envie de suivre ce groupe dans les années qui viennent, pour voir s'ils tombent dans la redite, ou s'ils suivent la piste d'un "Ill". Wait & See...
Bon 15/20 | par X_Lok |
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