Ulrika Spacek
The Album Paranoia |
Label :
Tough Love |
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Il y a des albums dont il est bien difficile de ne pas adhérer à la première écoute. Le premier album des londoniens Ulrika Spacek rentre pleinement dans cette catégorie en nous proposant un florilège de compositions aux influences nombreuses et imparables. Il est presque impossible de ne pas s'amuser à lister tous les groupes recommandables qui peuvent venir à l'esprit à l'écoute de The Album Paranoia. Seulement voilà, balancer des termes comme 'psyché', 'krautrock', 'indie rock' ou 'shoegaze' ça n'aide pas plus que cela non plus. Du coup, vous n'échapperez pas au name-dropping.
Difficile, donc, de ne pas songer aux Spacemen 3 sur la chanson d'ouverture, à Tame Impala, à Brian Jonestown Massacre, à Sonic Youth, à Deerhunter et à Radiohead, notamment sur "Airpottism" qui clôt l'album dont le chant imite presque trop Thom Yorke. Bref, vous voyez vaguement le tableau quoi.
C'est peut-être presque ce qui dessert cet album : on parcourt ici un chemin sans doute trop banalisé pour qu'on se sente réellement bousculé. Vous connaissez la musique mieux que moi, un album dont on rentre trop facilement a tendance à être oublié presque aussi sec. C'est bien ça le drame de cet album, car il est au demeurant très bon. Le groupe arrive à mener un album qui oscille entre sombre et lumineux, torpeur et fougue, formant un tissage musical loin d'être dénué d'intérêt. Prenons à titre d'exemple enchaînement entre "NK", oppressante et lourde, et "Ultra Vivid", perle pop légère. C'est bien dans ce mélange des ambiances que l'on prend plaisir à effeuiller les pistes. Bien souvent on se sentira happé par ces ambiances hantées. On retiendra sans doute "Beta Male", morceau psychédélique délicieux, qui résumerait presque à lui tout seul l'album avec ces grondements massifs de guitares qui finissent par faire place à un chant envoûtant et paisible.
Peut-être que l'album ne parvient pas à convaincre réellement parce qu'il n'arrive pas à s'affranchir de ses références pour proposer un "son" estampillé clairement Ulrika Spacek. Cependant, nous faisons face à un premier album, loin d'être mauvais au demeurant. Faisons montre d'optimisme et attendons avec une certaine impatience les prochaines sorties du groupe. Il y a fort à parier qu'on pourrait être surpris.
Difficile, donc, de ne pas songer aux Spacemen 3 sur la chanson d'ouverture, à Tame Impala, à Brian Jonestown Massacre, à Sonic Youth, à Deerhunter et à Radiohead, notamment sur "Airpottism" qui clôt l'album dont le chant imite presque trop Thom Yorke. Bref, vous voyez vaguement le tableau quoi.
C'est peut-être presque ce qui dessert cet album : on parcourt ici un chemin sans doute trop banalisé pour qu'on se sente réellement bousculé. Vous connaissez la musique mieux que moi, un album dont on rentre trop facilement a tendance à être oublié presque aussi sec. C'est bien ça le drame de cet album, car il est au demeurant très bon. Le groupe arrive à mener un album qui oscille entre sombre et lumineux, torpeur et fougue, formant un tissage musical loin d'être dénué d'intérêt. Prenons à titre d'exemple enchaînement entre "NK", oppressante et lourde, et "Ultra Vivid", perle pop légère. C'est bien dans ce mélange des ambiances que l'on prend plaisir à effeuiller les pistes. Bien souvent on se sentira happé par ces ambiances hantées. On retiendra sans doute "Beta Male", morceau psychédélique délicieux, qui résumerait presque à lui tout seul l'album avec ces grondements massifs de guitares qui finissent par faire place à un chant envoûtant et paisible.
Peut-être que l'album ne parvient pas à convaincre réellement parce qu'il n'arrive pas à s'affranchir de ses références pour proposer un "son" estampillé clairement Ulrika Spacek. Cependant, nous faisons face à un premier album, loin d'être mauvais au demeurant. Faisons montre d'optimisme et attendons avec une certaine impatience les prochaines sorties du groupe. Il y a fort à parier qu'on pourrait être surpris.
Bon 15/20 | par WillyB |
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