Parquet Courts
Light Up Gold |
Label :
What's Your Rupture? |
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Voilà un groupe à côté duquel je suis passé la première fois que je les ai vus, dans un festival perdu dans les montagnes galloises : trop punk, trop monolithique pour ce bel après-midi d'été, j'ai lâché au bout de 2 morceaux pour retourner écouter un groupe pop-folk. Ce n'est qu'à la rentrée suivante, en entendant mes potes s'enthousiasmer sur leur prestation à la Route du Rock, que j'ai daigné jeter une oreille sur ce deuxième album du groupe, le premier à avoir atteint nos côtes.
Comme dans mon fugace souvenir de concert, ça démarre au pas de charge, avec un riff garage qui ne déparerait pas dans un film de Tarantino ("Master of My Craft"). Ça enchaîne ensuite les brûlots vintage punk sans un pète de graisse, entre une et trois minutes, avec des transitions au cutter. Tout ça fait furieusement penser aux Buzzcocks et aux premiers Wire. Ça finit par se calmer, et par aller fouiner de ci de là du côté de la pop bruitiste du Velvet et de The Fall.
Mais surtout, ça fourmille de tubes : un single imparable, "Borrowed Time" ; des riffs à tomber, "Donuts only", "Yonder is closer to the heart", "Tears of Plenty" ; et puis un morceau de bravoure, les cinq minutes de "Stoned and Starving", ponctuées d'un incroyable solo de guitare de traviole.
Avec son efficacité, ses idées, ses slogans, ses dissonances, Parquet Courts apparaît dès 2013 comme un prétendant sérieux à la succession de Art Brut pour le titre de meilleur espoir du post-punk sarcastique.
Comme dans mon fugace souvenir de concert, ça démarre au pas de charge, avec un riff garage qui ne déparerait pas dans un film de Tarantino ("Master of My Craft"). Ça enchaîne ensuite les brûlots vintage punk sans un pète de graisse, entre une et trois minutes, avec des transitions au cutter. Tout ça fait furieusement penser aux Buzzcocks et aux premiers Wire. Ça finit par se calmer, et par aller fouiner de ci de là du côté de la pop bruitiste du Velvet et de The Fall.
Mais surtout, ça fourmille de tubes : un single imparable, "Borrowed Time" ; des riffs à tomber, "Donuts only", "Yonder is closer to the heart", "Tears of Plenty" ; et puis un morceau de bravoure, les cinq minutes de "Stoned and Starving", ponctuées d'un incroyable solo de guitare de traviole.
Avec son efficacité, ses idées, ses slogans, ses dissonances, Parquet Courts apparaît dès 2013 comme un prétendant sérieux à la succession de Art Brut pour le titre de meilleur espoir du post-punk sarcastique.
Parfait 17/20 | par Myfriendgoo |
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