Agoraphobic Nosebleed
Arc |
Label :
Relapse |
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Tous ceux qui connaissent Agoraphobic Nosebleed savent la folie et la violence qui habitent leur musique. Cela en fait un groupe d'autant plus inaccessible, même au sein de la scène Grind mais, en dépit de cette ultra-brutalité, il n'a jamais simplement été question d'être le plus rapide ou le plus agressif. Preuve en est avec l'EP Arc et son virage salement Sludge, crasseux sous les ongles.
Certes, un tel changement de cap a de quoi déstabiliser le fan qui, rien qu'à regarder la longueur inusitée des compositions (de sept à près de douze minutes), comprend que quelque chose a changé. Fini le Powerviolence de quelques secondes, le mal prend désormais son temps. D'abord en ralentissant le tempo jusqu'au Doom et en envoyant des riffs épais, traditionnels dans leur lourdeur, sordides dans l'interprétation et entraînant comme le meilleur des Bongzilla, Eyehategod et consorts. Il y a même des mélodies au cœur de "Deathbed", heureusement contrebalancées par un chant toujours aussi hystérique tout en se prêtant admirablement à ce nouveau visage. Ensuite, la formation développe une telle noirceur ("Gnaw") qu'il en est finalement bien plus flippant qu'avant.
Du coup je ne peux que conseiller Arc aux amateurs de Stoner ou de Sludge car, en trois titres, Agoraphobic Nosebleed impose déjà sa marque, taquine les meilleurs du style. Me concernant, aucun regret de ne pas entendre du Grind ici tant le niveau est élevé : une putain de leçon pour pas mal de suiveurs du mouvement.
Certes, un tel changement de cap a de quoi déstabiliser le fan qui, rien qu'à regarder la longueur inusitée des compositions (de sept à près de douze minutes), comprend que quelque chose a changé. Fini le Powerviolence de quelques secondes, le mal prend désormais son temps. D'abord en ralentissant le tempo jusqu'au Doom et en envoyant des riffs épais, traditionnels dans leur lourdeur, sordides dans l'interprétation et entraînant comme le meilleur des Bongzilla, Eyehategod et consorts. Il y a même des mélodies au cœur de "Deathbed", heureusement contrebalancées par un chant toujours aussi hystérique tout en se prêtant admirablement à ce nouveau visage. Ensuite, la formation développe une telle noirceur ("Gnaw") qu'il en est finalement bien plus flippant qu'avant.
Du coup je ne peux que conseiller Arc aux amateurs de Stoner ou de Sludge car, en trois titres, Agoraphobic Nosebleed impose déjà sa marque, taquine les meilleurs du style. Me concernant, aucun regret de ne pas entendre du Grind ici tant le niveau est élevé : une putain de leçon pour pas mal de suiveurs du mouvement.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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