Agoraphobic Nosebleed
The Poached Diaries |
Label :
Relapse |
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The Poached Diaries est un album à ne pas mettre en toutes les oreilles. Il s'agit en effet d'un split enregistré par Agoraphobic Nosebleed (9 morceaux) et Converge (6 morceaux) : autant dire que celà fait beaucoup de bruit.
Agoraphobic Nosebleed lance les hostilités et nous montre qu'il n'a absolument pas changer son cheval de bataille lors de l'enregistrement de ce split. Non, le groupe est bien fidèle à tout ce qu'il a produit par le passé : morceaux ultra-violents, et ultra courts (sauf pour 2 morceaux qui dépassent les 2 minutes : un record pour eux !). Dans le genre, j'ai tendance à préférer The Locust ou Daughters ou même Pig Destroyer, mais bon n'en reste pas que tout ça déchire ! Ni plus, ni moins !
La seconde partie du split est donc consacrée à Converge, et là, c'est du haut niveau. Bon, c'est bien sympa 13 minutes (c'est-à-dire le temps des 9 titres de Agoraphobic Nosebleed), mais Converge est capable de bien autre chose. La bande de Bannon (qui vient alors de publier il y a quelques mois le définitif When Forever Comes Crashing) ne rate pas le coche et démontre que ses deux précédents efforts n'étaient pas un feu de paille (loin de là) et qu'il va bel et bien falloir compter avec eux dans les années à venir. Six morceaux donc, mais six tueries comprises entre 1 minute et demi à 5 minutes; juste de quoi varier les plaisirs
et d'en prendre également plein la tronche et les oreilles. "Locust Reign" annonce la couleur d'un hardcore survolté et totalement déchaîné. Dès lors, les jeux sont faits : la tension ne retombera plus et ce qui suivra ne sera qu'une suite d'uppercuts sanglants. Il faut bien entendu relever le génial "My Great Devastator" (qui porte bien son nom) qui mériterait sur Jane Doe : véritable festival d'alternance d'ambiances, de plans invraisemblables et bourré d'un groove incroyable "à la Converge", évidemment. Peut-être pas une coincidence si Bannon & co continuent d'ailleurs de jouer ce morceau sur scène.
L'erreur serait donc de considérer ce split comme un remplissage abusif des deux formations : il n'en est rien ! Converge gagne certes haut-la-main son "duel" avec Agoraphobic Nosebleed (si tant est que l'on puisse parler de duel) à grand coup de hardcore intraitable, mais surtout les deux formations en profitent pour nous pondre une pièce non négligeable de leur discographie respective.
Agoraphobic Nosebleed lance les hostilités et nous montre qu'il n'a absolument pas changer son cheval de bataille lors de l'enregistrement de ce split. Non, le groupe est bien fidèle à tout ce qu'il a produit par le passé : morceaux ultra-violents, et ultra courts (sauf pour 2 morceaux qui dépassent les 2 minutes : un record pour eux !). Dans le genre, j'ai tendance à préférer The Locust ou Daughters ou même Pig Destroyer, mais bon n'en reste pas que tout ça déchire ! Ni plus, ni moins !
La seconde partie du split est donc consacrée à Converge, et là, c'est du haut niveau. Bon, c'est bien sympa 13 minutes (c'est-à-dire le temps des 9 titres de Agoraphobic Nosebleed), mais Converge est capable de bien autre chose. La bande de Bannon (qui vient alors de publier il y a quelques mois le définitif When Forever Comes Crashing) ne rate pas le coche et démontre que ses deux précédents efforts n'étaient pas un feu de paille (loin de là) et qu'il va bel et bien falloir compter avec eux dans les années à venir. Six morceaux donc, mais six tueries comprises entre 1 minute et demi à 5 minutes; juste de quoi varier les plaisirs
et d'en prendre également plein la tronche et les oreilles. "Locust Reign" annonce la couleur d'un hardcore survolté et totalement déchaîné. Dès lors, les jeux sont faits : la tension ne retombera plus et ce qui suivra ne sera qu'une suite d'uppercuts sanglants. Il faut bien entendu relever le génial "My Great Devastator" (qui porte bien son nom) qui mériterait sur Jane Doe : véritable festival d'alternance d'ambiances, de plans invraisemblables et bourré d'un groove incroyable "à la Converge", évidemment. Peut-être pas une coincidence si Bannon & co continuent d'ailleurs de jouer ce morceau sur scène.
L'erreur serait donc de considérer ce split comme un remplissage abusif des deux formations : il n'en est rien ! Converge gagne certes haut-la-main son "duel" avec Agoraphobic Nosebleed (si tant est que l'on puisse parler de duel) à grand coup de hardcore intraitable, mais surtout les deux formations en profitent pour nous pondre une pièce non négligeable de leur discographie respective.
Très bon 16/20 | par X_Jpbowersock |
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