Heron Oblivion
Heron Oblivion |
Label :
Sub Pop |
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Dans les années 90, j'étais fan de la NBA. cette époque bénie où George "Boom Shakalaka" Eddy commentait les matchs dans lesquels on pouvait voir les Pat Ewing, Charles Barkley, Hakeem Olajuwon et bien sûr Michael Jordan, et tous ces grands types se rassemblaient pour un match épatant, le All Star Game.
Prenez ce match, transposez le dans le rock indé made in USA (si,si, c'est facile vous allez voir) et vous obtiendrez Heron Oblivion, le groupe qui rassemble ce qui se fait de mieux depuis quelques années. Mélange savoureux de membres de Sic Alps, Comets On Fire, 6 Organs Of Admittance, d'Espers & Assemble Head In Sunburst Sound, ces quatres amis ont décidé de faire de la musique ensemble en 2013 et, entre improvisations, jams psychédéliques et larsens maitrisés, les voilà qui nous offre leur premier album éponyme en ce début 2016. Vous ne le savez pas encore, mais ce disque va vous éblouir.
Tout est magique ici. "Beneath Fields" nous transporte dès les premières secondes, la voix de Meg Baird, cette voix si claire, limpide, en symbiose parfaite avec les guitares qui se joue des effets, ce premier disque est un subtile mélange entre folk californienne et noise sans violence qui nous entoure, nous surprend par ces déflagrations soniques et magnifiques, presque comme si Jefferson Airplane rencontrait The Cosmic Dead pour une orgie sonore dont on subit les coups de rein en en redemandant, les yeux grand fermés de plaisir, avec pour seul guide un magma de sensation, une basse omniprésente qui vous prend la main de titre en titre, une réelle osmose telle qu'on en voit peu, telle qu'on en ressent peu.
Même quand ils sont tout en retenue sur le subtile "Rama", une sensation étrange, bienveillante s'insinue au fil des dix minutes du titre, à la limite du bad trip mais sans jamais plonger vraiment dedans, on reprend vie avec "Faro", suite logique du morceau précédent mais complétement à l'opposé, hypnotique, sensuel, Meg disparait parfois sous les guitares folles pour mieux resurgir là où l'on ne l'attend pas, ce quart d'heure en plein milieu du disque est vraiment éprouvant, mais quand ça atteint un tel niveau de sensation, presque physique, on ne peut qu'en redemander.
L'album se termine en territoire connu, "Your Hollows" étant le premier titre partagé par le groupe avant la sortie de l'album. Et quel titre encore une fois ! Mystique, magique, épique même, une conclusion parfaite.
J'ai découvert ce groupe un peu par hasard, en cherchant des nouvelles de Noel Von Harmonson, j'ai d'ailleurs découvert Peacers de la même manière, en cherchant ce que devenait Mike Donovan (de Sic Alps). car oui, je dois vous l'avouer ici, j'ai parfois des tendances de groupie, attristé en apprenant le split de Sic Alps j'ai suivi la carrière de certains membres de ce groupe à géométrie variable. Et par hasard, je suis tombé sur ce qui va être, à n'en point douter, l'un de mes albums de cette année.
Prenez ce match, transposez le dans le rock indé made in USA (si,si, c'est facile vous allez voir) et vous obtiendrez Heron Oblivion, le groupe qui rassemble ce qui se fait de mieux depuis quelques années. Mélange savoureux de membres de Sic Alps, Comets On Fire, 6 Organs Of Admittance, d'Espers & Assemble Head In Sunburst Sound, ces quatres amis ont décidé de faire de la musique ensemble en 2013 et, entre improvisations, jams psychédéliques et larsens maitrisés, les voilà qui nous offre leur premier album éponyme en ce début 2016. Vous ne le savez pas encore, mais ce disque va vous éblouir.
Tout est magique ici. "Beneath Fields" nous transporte dès les premières secondes, la voix de Meg Baird, cette voix si claire, limpide, en symbiose parfaite avec les guitares qui se joue des effets, ce premier disque est un subtile mélange entre folk californienne et noise sans violence qui nous entoure, nous surprend par ces déflagrations soniques et magnifiques, presque comme si Jefferson Airplane rencontrait The Cosmic Dead pour une orgie sonore dont on subit les coups de rein en en redemandant, les yeux grand fermés de plaisir, avec pour seul guide un magma de sensation, une basse omniprésente qui vous prend la main de titre en titre, une réelle osmose telle qu'on en voit peu, telle qu'on en ressent peu.
Même quand ils sont tout en retenue sur le subtile "Rama", une sensation étrange, bienveillante s'insinue au fil des dix minutes du titre, à la limite du bad trip mais sans jamais plonger vraiment dedans, on reprend vie avec "Faro", suite logique du morceau précédent mais complétement à l'opposé, hypnotique, sensuel, Meg disparait parfois sous les guitares folles pour mieux resurgir là où l'on ne l'attend pas, ce quart d'heure en plein milieu du disque est vraiment éprouvant, mais quand ça atteint un tel niveau de sensation, presque physique, on ne peut qu'en redemander.
L'album se termine en territoire connu, "Your Hollows" étant le premier titre partagé par le groupe avant la sortie de l'album. Et quel titre encore une fois ! Mystique, magique, épique même, une conclusion parfaite.
J'ai découvert ce groupe un peu par hasard, en cherchant des nouvelles de Noel Von Harmonson, j'ai d'ailleurs découvert Peacers de la même manière, en cherchant ce que devenait Mike Donovan (de Sic Alps). car oui, je dois vous l'avouer ici, j'ai parfois des tendances de groupie, attristé en apprenant le split de Sic Alps j'ai suivi la carrière de certains membres de ce groupe à géométrie variable. Et par hasard, je suis tombé sur ce qui va être, à n'en point douter, l'un de mes albums de cette année.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Lok |
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