Flotation Toy Warning
Montpellier [Rockstore] - jeudi 28 avril 2005 |
Etrange groupe que Flotation Toy Warning.
Impossible de savoir vraiment d'où ils viennent. Bien-sûr on sait d'eux qu'ils sont Anglais mais avec leur look d'amiral de l'armée russe, leur air de sortir tout droit du dessin animé Yellow Submarine et leur musique hybride entre Mercury Rev et la BO d'un Walt Disney (pour adulte), on a bien du mal à savoir de quelle nationalité ils se font les soldats. Ni d'ailleurs dans quelles eaux on va naviguer avec leur bateau.
Le chanteur tient la barre, soutenu par ses acolytes disciplinés mais on embarque pour ce qui est une traversée sans retour, loin, très loin des eaux territoriales. Enrobées par des samples omniprésent de cordes, trompettes et autres bruits de vinyles, les chansons chavirent entre vague tranquille et tempête excentrique. Les guitares sont utilisées non pas selon leur fonction intrinsèque mais comme un instrument orchestral de plus, c'est-à-dire avec parcimonie. La trame mélodique se fait élastique, étirée à l'extrême le temps qu'il faut pour que le charme aquatique s'installe et que la voix envoûtante et originale de Paul Carter fasse son effet.
De drôles d'équipages donc. Mais avec eux, on est prêt à visiter des territoires inconnus, à traverser le triangle des Bermudes pour une évasion hors de la pop, et même à s'engager pour toucher encore du doigt cette féerie que seul ce groupe à part est capable de susciter.
Et c'est alors que, dans un faible éclairage et à la merci de leurs enregistrements ornementaux, le public (éparse mais très chaleureux, le groupe dira d'ailleurs qu'il eut affaire à son meilleur public, hormis Paris) côtoie un monde onirique peuplé de rigolos capitaine de bord, rêveurs et lyriques.
Absolument conquis.
Impossible de savoir vraiment d'où ils viennent. Bien-sûr on sait d'eux qu'ils sont Anglais mais avec leur look d'amiral de l'armée russe, leur air de sortir tout droit du dessin animé Yellow Submarine et leur musique hybride entre Mercury Rev et la BO d'un Walt Disney (pour adulte), on a bien du mal à savoir de quelle nationalité ils se font les soldats. Ni d'ailleurs dans quelles eaux on va naviguer avec leur bateau.
Le chanteur tient la barre, soutenu par ses acolytes disciplinés mais on embarque pour ce qui est une traversée sans retour, loin, très loin des eaux territoriales. Enrobées par des samples omniprésent de cordes, trompettes et autres bruits de vinyles, les chansons chavirent entre vague tranquille et tempête excentrique. Les guitares sont utilisées non pas selon leur fonction intrinsèque mais comme un instrument orchestral de plus, c'est-à-dire avec parcimonie. La trame mélodique se fait élastique, étirée à l'extrême le temps qu'il faut pour que le charme aquatique s'installe et que la voix envoûtante et originale de Paul Carter fasse son effet.
De drôles d'équipages donc. Mais avec eux, on est prêt à visiter des territoires inconnus, à traverser le triangle des Bermudes pour une évasion hors de la pop, et même à s'engager pour toucher encore du doigt cette féerie que seul ce groupe à part est capable de susciter.
Et c'est alors que, dans un faible éclairage et à la merci de leurs enregistrements ornementaux, le public (éparse mais très chaleureux, le groupe dira d'ailleurs qu'il eut affaire à son meilleur public, hormis Paris) côtoie un monde onirique peuplé de rigolos capitaine de bord, rêveurs et lyriques.
Absolument conquis.
Parfait 17/20 | par Vic |
Photo par Vic. Merci.
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