Shining

Mettre une baffe, quand on y pense, ce n'est déjà pas si simple. Et une fois qu'on s'est décidé à la mettre, il reste la manière de le faire. Un petit soufflet ? Un revers ? Main ouverte ? Avec la chevalière ? On ne sait que choisir.
Shining ne se pose pas tant de question. Introduction Free Jazz, hommage maquillé aux vieux Monster Magnet, nappes de claviers dignes de la pire Electro des 90's, il n'y a pas à dire, si les Norvégiens ont revu leur style depuis la furie débridée Blackjazz, cela ne se fait au détriment de la qualité tant ce International Blackjazz Society casse la tête.
Que les amateurs de Métal Industriel se réjouissent, Shining est certainement la meilleure chose qui soit arrivé au style depuis Ministry et Marylin Manson du temps où il faisait encore de la musique. Hystérique, aliénante, cette violence robotique écrase la concurrence tant ce Jazz Rock Industriel dégage une class déconcertante, notamment grâce à la qualité de tous les passages joués au saxo, instrument à part entière plutôt que simple gimmick facile.
Au-delà des étiquettes, le groupe parvient à rallier les fans de tous horizons et ce n'est pas pour rien. La fessée, sans compromis.