Broadcast
The Future Crayon |
Label :
Warp |
||||
Même si le style de Broadcast n'a absolument rien de comparable avec celui de The Jesus Lizard, ces deux groupes ont quelque chose de commun à titre personnel: je les ai découverts sur le tard et ils sont devenus essentiels. Et pour Broadcast, on peut tristement dire à titre posthume, même si c'était aussi le cas pour The Jesus Lizard aux détails près que David Yow n'est pas encore mort, et que le groupe de Chicago a connu la reformation une dizaine d'années après avoir mis le trousseau de clés sous le paillasson.
The Jesus Lizard, j'avais brièvement écouté jeune ado, avant de revenir dessus un décennie plus tard, avalant de manière compulsive toute leur discographie en un mois en passant d'abord par Bang - une compile faite en partie de raretés et d'inédits - et faisant rapidement d'eux un groupe fétiche et indispensable.
Broadcast, je n'avais jamais écouté avant de tomber sur The Future Crayon, une compile elle aussi.
Je savais vaguement que c'était un groupe signé sur le label Warp, qui avait perdu un de ses membres il y a quelques années. Et franchement, ça ne me donnait pas très envie d'écouter du Warp en 2015, même si ce label a eu ses moments de gloire à travers les baffles de mon salon.
Ce Future Crayon trainait donc dans une pile de cds promotionnels chez moi depuis plusieurs années. Je me décide un peu par hasard à lui laisser sa chance dans le lecteur, tout en lisant l'histoire tragique du groupe sur Wikipedia. La chanteuse, Trish Keenan, décède début 2011 à Birmingham, après avoir contracté la grippe H1N1 en Australie deux semaines plus tôt. Terrassée par une pneumonie.
Je ne sais pas dans quelle mesure cet événement tragique a eu un impact lors ces premières écoutes incessantes. Leur musique, souvent triste et nostalgique - mais toujours très belle - fait inlassablement penser à la tragédie. Quelques semaines plus tard, j'ai écouté toute la discographie du groupe; trois albums, et un petit paquet de travaux auxiliaires.
Avec notamment son album Tender Buttons, mais surtout son premier, le fameux The Noise Made By People, Broadcast est devenu un groupe que je chouchoute à l'abondance.
Si comme moi il y a quelques mois, vous n'avez jamais écouté le groupe de Birmingham, foncez, ce groupe est apothéotique, culte et obligatoire.
Imparable.
The Jesus Lizard, j'avais brièvement écouté jeune ado, avant de revenir dessus un décennie plus tard, avalant de manière compulsive toute leur discographie en un mois en passant d'abord par Bang - une compile faite en partie de raretés et d'inédits - et faisant rapidement d'eux un groupe fétiche et indispensable.
Broadcast, je n'avais jamais écouté avant de tomber sur The Future Crayon, une compile elle aussi.
Je savais vaguement que c'était un groupe signé sur le label Warp, qui avait perdu un de ses membres il y a quelques années. Et franchement, ça ne me donnait pas très envie d'écouter du Warp en 2015, même si ce label a eu ses moments de gloire à travers les baffles de mon salon.
Ce Future Crayon trainait donc dans une pile de cds promotionnels chez moi depuis plusieurs années. Je me décide un peu par hasard à lui laisser sa chance dans le lecteur, tout en lisant l'histoire tragique du groupe sur Wikipedia. La chanteuse, Trish Keenan, décède début 2011 à Birmingham, après avoir contracté la grippe H1N1 en Australie deux semaines plus tôt. Terrassée par une pneumonie.
Je ne sais pas dans quelle mesure cet événement tragique a eu un impact lors ces premières écoutes incessantes. Leur musique, souvent triste et nostalgique - mais toujours très belle - fait inlassablement penser à la tragédie. Quelques semaines plus tard, j'ai écouté toute la discographie du groupe; trois albums, et un petit paquet de travaux auxiliaires.
Avec notamment son album Tender Buttons, mais surtout son premier, le fameux The Noise Made By People, Broadcast est devenu un groupe que je chouchoute à l'abondance.
Si comme moi il y a quelques mois, vous n'avez jamais écouté le groupe de Birmingham, foncez, ce groupe est apothéotique, culte et obligatoire.
Imparable.
Excellent ! 18/20 | par X_Cosmonaut |
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