Soul Asylum
Misery EP |
Label :
Columbia |
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En présence de ce maxi 4 titres de Soul Asylum "Misery", premier extrait de l'album "Let Your Dim Light Shine" sorti en 1995, je suis partagée entre deux sentiments assez opposés. D'un côté, il y a ces quatre morceaux aux tonalités éclectiques et diversifiées, qui balayent parfaitement l'ensemble des registres qu'affectionnent Soul Asylum. Du single grungy rock parfaitement dosé "Misery", au plus polissé et fragile "I did my best", on est séduit d'un bout à l'autre par des mélodies soignées et ce songwriting poétique et empreint d'humanité. Le sublimissime "String of Pearls" réussit le pari de résumer en 4 minutes une sorte de micro société où se côtoient prostituée, veuve et président d'Etat (cf. le texte pour tout comprendre), tandis que l'enragé "Caged Rat" ravive la fougue du combo de Minneapolis. Alors ce maxi est une réussite, me direz-vous ? ...
Et bien pas tout à fait. Car de l'autre côté, on soulignera obligatoirement que ces quatre morceaux figurent TOUS sur l'album "Let Your Dim Light Shine". Et là, je me pose légitimement la question : pourquoi n'avoir mis aucune face B inédite ? Que peut bien avoir à faire le "fan" de base de Soul Asylum, d'un tel maxi dont il possède déjà les titres sur le LP ? Ceci dit, on notera tout de même le soin apporté ici à la cover noir & blanc qui rappelle combien le thème de l'enfance est cher à Dave Pirner et ses acolytes.
Je ne sais donc pas trop comment juger ce maxi dont les compos sont toutes de bonne facture, mais sont aussi toutes déjà présentes sur l'album susnommé. Par attachement pour Soul Asylum, je serais sans doute bien incapable de les sous-noter malgré tout.
Et bien pas tout à fait. Car de l'autre côté, on soulignera obligatoirement que ces quatre morceaux figurent TOUS sur l'album "Let Your Dim Light Shine". Et là, je me pose légitimement la question : pourquoi n'avoir mis aucune face B inédite ? Que peut bien avoir à faire le "fan" de base de Soul Asylum, d'un tel maxi dont il possède déjà les titres sur le LP ? Ceci dit, on notera tout de même le soin apporté ici à la cover noir & blanc qui rappelle combien le thème de l'enfance est cher à Dave Pirner et ses acolytes.
Je ne sais donc pas trop comment juger ce maxi dont les compos sont toutes de bonne facture, mais sont aussi toutes déjà présentes sur l'album susnommé. Par attachement pour Soul Asylum, je serais sans doute bien incapable de les sous-noter malgré tout.
Pas mal 13/20 | par GirlfromMars |
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