The Pogues
Hell's Ditch |
Label :
Island |
||||
C'est un peu dans l'inconnu que je poursuis ma découverte de la discographie des Pogues. Ce groupe fut excellent au moins le temps de deux albums synonymes de folie dansante et d'éthylomètre explosé. Après avoir réclamé en vrac des roses rouges, le fouet, du rhum, les faveurs de dieu et celle de Sodome, nous les retrouvons décuvant dans les fossés de l'enfer exhibant fièrement la nouvelle dentition de Shane McGowan.
Finalement un disque des Pogues, c'est la rencontre entre un groupe de fou furieux et un producteur. Si Costello avait su les sublimer, Lillywhite les avait assagis à l'extrême sur le pitoyable Peace And Love, dont je vous parlerai si j'en ai le courage. Sur Hell's Ditch place à Strummer qui est assurément une des références majeures du groupe. Il apporte une touche exotique au punk folklorique de nos irlandais lui permettant de se renouveler en assaisonnant d'aromates hispaniques et asiatiques. Si sur un "Summer In Siam" mielleux au possible ça ne fonctionne pas du tout, c'est aussi génial le temps d'un "Sayonara" au rythme plus calme mais toujours efficace. On notera quelques titres pouvant prétendre à l'excellence, le sombre "Lorca's Novena" avec son tempo quasi militaire, une basse lourde et inquiétante accompagnant les guitares flamenco. Un fabuleux morceau avec une ambiance sombre assez incroyable. A la louche on peut diviser l'album en deux: un titre d'excellente facture pour un titre qui tient plus du remplissage. L'optimiste choisira le verre à moitié plein, le fan de Rum Sodomy peut malheureusement y voir le verre à moitié vide.
Après une série d'albums brillants, l'attente était simplement trop grande et apporte forcément sa petite et relative déception. Le genre d'album à élaguer et à compiler selon ses souhaits.
Finalement un disque des Pogues, c'est la rencontre entre un groupe de fou furieux et un producteur. Si Costello avait su les sublimer, Lillywhite les avait assagis à l'extrême sur le pitoyable Peace And Love, dont je vous parlerai si j'en ai le courage. Sur Hell's Ditch place à Strummer qui est assurément une des références majeures du groupe. Il apporte une touche exotique au punk folklorique de nos irlandais lui permettant de se renouveler en assaisonnant d'aromates hispaniques et asiatiques. Si sur un "Summer In Siam" mielleux au possible ça ne fonctionne pas du tout, c'est aussi génial le temps d'un "Sayonara" au rythme plus calme mais toujours efficace. On notera quelques titres pouvant prétendre à l'excellence, le sombre "Lorca's Novena" avec son tempo quasi militaire, une basse lourde et inquiétante accompagnant les guitares flamenco. Un fabuleux morceau avec une ambiance sombre assez incroyable. A la louche on peut diviser l'album en deux: un titre d'excellente facture pour un titre qui tient plus du remplissage. L'optimiste choisira le verre à moitié plein, le fan de Rum Sodomy peut malheureusement y voir le verre à moitié vide.
Après une série d'albums brillants, l'attente était simplement trop grande et apporte forcément sa petite et relative déception. Le genre d'album à élaguer et à compiler selon ses souhaits.
Pas mal 13/20 | par Chaurionde |
En ligne
196 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages