Centenaire
Somewhere Safe |
Label :
Clapping Music |
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Autant mettre les choses au point dès le début. Je ne vous parlerai pas de l'évolution du groupe, de l'avant/après Axel Monneau, de l'influence de Domotic sur le son du groupe. Pourquoi ? Tout simplement car je n'ai pas entendu les deux premiers disques du groupe. Et aussi (surtout) parce que cet album se suffit à lui même.
La tension latente que produit la doublette introductive "Where To Go - Goodbye Good Times" convainc immédiatement, une symbiose parfaite entre voix pop & rythmiques acérées, les nappes saturées des guitares et des synthés font un tout tout bonnement explosif, surprenant surtout. Le martèlement continu, évoque une sorte de krautnoise, mais c'est surtout la distance entre les voix presque douces & les arrangements expérimentaux qui fascine (l'excellent "When It All Fell Down"), un peu dans le genre de Mars Red Sky (la voix douce de Julien Pras jurant à la perfection avec le gros stoner qu'ils envoient). La violence mesurée des titres est parfaitement contrebalancée par les mélodies synthétiques dans une espèce de No Wave furibarde et complétement addictive.
Concis, l'album s'engloutit d'une traite, sans temps mort, avec ses moments de bravoure jouissifs (le final de "The Truth About Those Who Pretend To Be Your Friends"), ses moments de cavalcade épique (la conclusion parfaite ''The Underground", rappelant Papier Tigre par moment), tout ça fait de ce disque de Centenaire, n'ayons pas peur des mots, un des grands albums de 2014.
Et par la même occasion, ce Somewhere Safe fait mentir ceux qui ont la prétention de sortir leurs classements des meilleurs disques dès la mi-novembre, comme si rien de valable ne pourrait sortir dans ces quelques semaines précédant 2015. Il y a fort à parier qu'ils seront sans doute parmi les grands oubliés de cette année...
La tension latente que produit la doublette introductive "Where To Go - Goodbye Good Times" convainc immédiatement, une symbiose parfaite entre voix pop & rythmiques acérées, les nappes saturées des guitares et des synthés font un tout tout bonnement explosif, surprenant surtout. Le martèlement continu, évoque une sorte de krautnoise, mais c'est surtout la distance entre les voix presque douces & les arrangements expérimentaux qui fascine (l'excellent "When It All Fell Down"), un peu dans le genre de Mars Red Sky (la voix douce de Julien Pras jurant à la perfection avec le gros stoner qu'ils envoient). La violence mesurée des titres est parfaitement contrebalancée par les mélodies synthétiques dans une espèce de No Wave furibarde et complétement addictive.
Concis, l'album s'engloutit d'une traite, sans temps mort, avec ses moments de bravoure jouissifs (le final de "The Truth About Those Who Pretend To Be Your Friends"), ses moments de cavalcade épique (la conclusion parfaite ''The Underground", rappelant Papier Tigre par moment), tout ça fait de ce disque de Centenaire, n'ayons pas peur des mots, un des grands albums de 2014.
Et par la même occasion, ce Somewhere Safe fait mentir ceux qui ont la prétention de sortir leurs classements des meilleurs disques dès la mi-novembre, comme si rien de valable ne pourrait sortir dans ces quelques semaines précédant 2015. Il y a fort à parier qu'ils seront sans doute parmi les grands oubliés de cette année...
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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