Bodycount
Manslaughter |
Label :
Sumerian |
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Cela faisait près de 8 ans qu'on n'avait plus entendu parler de Bodycount. Il faut dire qu'Ice-T semblait s'être éloigné du monde de la musique pour privilégier le cinéma et les séries TV (notamment avec son rôle récurrent dans "Law&Order", ce qui a toujours été assez ironique vu le contenu de ses disques).
Et puis à 56 piges, on pouvait imaginer qu'Ice-T n'avait plus forcément envie d'hurler des insanités dans un micro. Il faut croire qu'on s'est trompé !
Manslaughter signe donc le retour d'un des groupes de "fusion" (ou "rap-métal" pourquoi pas) majeurs des années 90. A ce propos, Ice-T avait prévenu, Bodycount ferait du Bodycount, quelque chose d'old-school et sans concession.
Le premier single, subtilement appelé "Talk Shit, Get Shot", confirme ces dires. Gros riffs de guitares, flow agressif, insultes et autres noms d'oiseaux dans chaque phrase. Ajoutons une production percutante et un clip assez fendart et autant dire qu'il y a tout ce qu'il faut pour bien démarrer ce Manslaughter.
Alors bien sur, l'auditeur averti naviguera globalement en terrain connu, pas de surprise, le premier single annonce la couleur du reste du disque : un mélange de gangsta-rap, de métal et de punk, tout en légèreté donc. Les lyrics consistent majoritairement en une avalanche de grossièretés entrecoupées de paroles hilarantes (à vous de juger ensuite si cette "drôlitude" est volontaire ou pas), le titre "Institutionalized 2014" constitue à ce titre un échantillon très représentatif.
Si globalement, le groupe sort peu des sentiers battus, on notera tout de même le dernier "I Will Always Love You" beaucoup plus pop que le reste et dont on se demande toujours s'il se voulait parodique ou non. Pour le reste, si l'album est assez monochrome, il parvient tout de même à proposer une tracklist suffisamment bien pensée pour que le disque soit plutôt facile à écouter.
Et puis force est de reconnaitre qu'après toutes ces années, le groupe a su garder son savoir-faire en termes de riffs efficaces et de refrains catchy.
Si plus personne n'attendait grand-chose de Bodycount en 2014, Manslaughter s'avère au final une assez bonne surprise. Tous les ingrédients qui ont fait la renommée du groupe sont là, quitte à ce que ce dernier soit bien souvent (volontairement ?) à la limite de l'auto-caricature.
Au final, on obtient donc un bon défouloir, qui n'a peut-être plus la saveur d'un Violent Demise ou d'un Born Dead, mais qui reste une production plus qu'honnête.
"Run up motherf*****" !
Et puis à 56 piges, on pouvait imaginer qu'Ice-T n'avait plus forcément envie d'hurler des insanités dans un micro. Il faut croire qu'on s'est trompé !
Manslaughter signe donc le retour d'un des groupes de "fusion" (ou "rap-métal" pourquoi pas) majeurs des années 90. A ce propos, Ice-T avait prévenu, Bodycount ferait du Bodycount, quelque chose d'old-school et sans concession.
Le premier single, subtilement appelé "Talk Shit, Get Shot", confirme ces dires. Gros riffs de guitares, flow agressif, insultes et autres noms d'oiseaux dans chaque phrase. Ajoutons une production percutante et un clip assez fendart et autant dire qu'il y a tout ce qu'il faut pour bien démarrer ce Manslaughter.
Alors bien sur, l'auditeur averti naviguera globalement en terrain connu, pas de surprise, le premier single annonce la couleur du reste du disque : un mélange de gangsta-rap, de métal et de punk, tout en légèreté donc. Les lyrics consistent majoritairement en une avalanche de grossièretés entrecoupées de paroles hilarantes (à vous de juger ensuite si cette "drôlitude" est volontaire ou pas), le titre "Institutionalized 2014" constitue à ce titre un échantillon très représentatif.
Si globalement, le groupe sort peu des sentiers battus, on notera tout de même le dernier "I Will Always Love You" beaucoup plus pop que le reste et dont on se demande toujours s'il se voulait parodique ou non. Pour le reste, si l'album est assez monochrome, il parvient tout de même à proposer une tracklist suffisamment bien pensée pour que le disque soit plutôt facile à écouter.
Et puis force est de reconnaitre qu'après toutes ces années, le groupe a su garder son savoir-faire en termes de riffs efficaces et de refrains catchy.
Si plus personne n'attendait grand-chose de Bodycount en 2014, Manslaughter s'avère au final une assez bonne surprise. Tous les ingrédients qui ont fait la renommée du groupe sont là, quitte à ce que ce dernier soit bien souvent (volontairement ?) à la limite de l'auto-caricature.
Au final, on obtient donc un bon défouloir, qui n'a peut-être plus la saveur d'un Violent Demise ou d'un Born Dead, mais qui reste une production plus qu'honnête.
"Run up motherf*****" !
Sympa 14/20 | par Billyjoe |
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