Bodycount
Body Count |
Label :
Warner |
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En 1992, sans vous dire mon âge (pudeur de midinette oblige), mon orientation musicale était déjà clairement affirmée et j'avais bien plus de succès auprès de mon disquaire qu'auprès des filles. Les temps étaient durs pour un petit blanc de la Middle Class. Ce premier skeud de Body Count, je l'ai découvert à la fois grâce à l'éclectisme de la revue Rage et à Tracks qui avait osé diffuser le clip de "Cop Killer". Rebellion adolescente oblige : j'ai acheté la K7, ouais mec, ce truc de ouf avec des trous et une bande marron qui s'emmêle.
Allez, je ne vais pas faire de mystère : déjà à l'époque, je trouvais le groupe mauvais. Les interludes parlés m'emmerdent parce que je ne pige rien, les riffs sont mous, le batteur tout naze surtout lorsqu'il essaie de faire des trucs compliqués (genre les breaks ratés de "Body Count"). Bon, sur les dix-sept titres, il y en a bien quelques-uns qui surnagent, genre "Bowels Of The Devil" grâce à ses purs couplets graves efficaces ou les bonnes rigolades culs façon "KKK Bitch" et "Evil Dick" mais allez, ça ne suffit pas pour faire un bon disque et moi, les mecs qui scandent leur nom à longueur d'album (travers typique du hip-hop), ben ça me gonfle ("Body Count's In The House", "Body Count Anthem"). Et puis il faut reconnaître qu'il y a de vraies merdes galactiques dans ce disque : l'instrumental "C Note" enchaîné à "Voodoo" lui-même enchainé à la ballade horrifique absolue "The Winner Loses" en tête. Ces trois titres, ils te flinguent à tout jamais de façon bien plus efficace qu'un gang de chicanos.
Au final, comme j'ai la version censurée du L.P., le meilleur titre s'avère être le duo avec Jello Biafra ("Freedom Of Speech") en lieu et place de "Cop Killer" (qui, musicalement, était aussi à chier) : un bon vieux rap à l'ancienne qui balance sec sans fioriture. Est-ce que j'ai besoin d'ajouter quelque chose sur la pochette ? Je ne pense pas.
Ice T dans le Métal, ça a peut-être fait vendre quelques articles mais, concrètement, c'est foiré.
Allez, je ne vais pas faire de mystère : déjà à l'époque, je trouvais le groupe mauvais. Les interludes parlés m'emmerdent parce que je ne pige rien, les riffs sont mous, le batteur tout naze surtout lorsqu'il essaie de faire des trucs compliqués (genre les breaks ratés de "Body Count"). Bon, sur les dix-sept titres, il y en a bien quelques-uns qui surnagent, genre "Bowels Of The Devil" grâce à ses purs couplets graves efficaces ou les bonnes rigolades culs façon "KKK Bitch" et "Evil Dick" mais allez, ça ne suffit pas pour faire un bon disque et moi, les mecs qui scandent leur nom à longueur d'album (travers typique du hip-hop), ben ça me gonfle ("Body Count's In The House", "Body Count Anthem"). Et puis il faut reconnaître qu'il y a de vraies merdes galactiques dans ce disque : l'instrumental "C Note" enchaîné à "Voodoo" lui-même enchainé à la ballade horrifique absolue "The Winner Loses" en tête. Ces trois titres, ils te flinguent à tout jamais de façon bien plus efficace qu'un gang de chicanos.
Au final, comme j'ai la version censurée du L.P., le meilleur titre s'avère être le duo avec Jello Biafra ("Freedom Of Speech") en lieu et place de "Cop Killer" (qui, musicalement, était aussi à chier) : un bon vieux rap à l'ancienne qui balance sec sans fioriture. Est-ce que j'ai besoin d'ajouter quelque chose sur la pochette ? Je ne pense pas.
Ice T dans le Métal, ça a peut-être fait vendre quelques articles mais, concrètement, c'est foiré.
Moyen 10/20 | par Arno Vice |
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