Future Of The Left
Travels With Myself And Another |
Label :
4AD |
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" Putain de bordel de merde ! Ils arrivent ENFIN à nous pondre un bon morceau emo vicieux qui déchire de bout en bout ! Franchement je pensais jamais entendre ça de la part de Billy Talent [...] Ah merde, c'est Future Of The Left... "
C'est à peu près ainsi que le groupe de Cardiff s'est rappelé à mon bon souvenir, deux ans après un album idéal pour un drogué de bruit, et plus particulièrement des cochonneries commises par McLusky. La voix de Andy Falkous partageant quelques similitudes avec le chanteur d'un groupe, comment dire... " d'une toute autre nature ", quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que le refrain effectivement emo de "Arming Eritrea" était bien celui du morceau ouvrant le second album tout chaud de Future Of The Left. Esprits retrouvés, galette procurée, musique infusée, Travels With Myself And Another révèle ses secrets et ses évidences. C'est la lecture du nom de Dick Jackson à la prod' - collaborateur de Steve Albini et ingé de premier plan sur... Do Dallas, qui vend la mèche : le groupe a bien pour objectif de nous botter le cul une nouvelle fois. On se rend compte alors qu'à l'instar d'un "Lightsaber Cocksucking Blues", la perle décapsulant le disque s'impose en classique instantané, et qu'à l'image de l'œuvre maîtresse de McLusky, nous n'aurons pas l'occasion de souffler une seconde.
Ce deuxième essai transformé est une nouvelle déferlante de punk angliche cradingue, rageur, comique et orgasmique. Sans vouloir en faire de trop : un Do Dallas Reloaded. Au goût du jour et tout aussi douloureux pour les cotes. Cela va très vite, file même à toute allure tant on y prend du plaisir, sans aucun titre au-dessus des trois minutes, si on excepte le single obstiné "The Hope That House Built" ou l'amusant final qu'on se gardera ici d'éventer... On se doute bien que Falkous n'était pas tourné vers le passé en composant-enregistrant cette pelleté de coups dans la gueule, mais on ne peut s'empêcher de constater que la réussite est quasi-identique, tout à fait comparable. La discrétion du clavier qu'on découvrait sur le premier album confirme également une volonté de revenir à un son brute. Et au pivot de milieu d'album "You Need Satan More Than He Needs You" de renvoyer directement au terrassant "To Hell With Good Intentions", à défaut de sa partition. C'est tout simplement bourré de chansons déglinguées, d'explosions saturées, de riffs qui nous harponnent systématiquement, de mélodies et hurlements perçant toujours le milieu de la cible, de petites idées tripantes...
On peut désormais le dire sans rougir : McLusky est mort, vive Future Of The Left ! Travels With Myself And Another, ou Do Dallas en version super saiyajin ?
C'est à peu près ainsi que le groupe de Cardiff s'est rappelé à mon bon souvenir, deux ans après un album idéal pour un drogué de bruit, et plus particulièrement des cochonneries commises par McLusky. La voix de Andy Falkous partageant quelques similitudes avec le chanteur d'un groupe, comment dire... " d'une toute autre nature ", quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que le refrain effectivement emo de "Arming Eritrea" était bien celui du morceau ouvrant le second album tout chaud de Future Of The Left. Esprits retrouvés, galette procurée, musique infusée, Travels With Myself And Another révèle ses secrets et ses évidences. C'est la lecture du nom de Dick Jackson à la prod' - collaborateur de Steve Albini et ingé de premier plan sur... Do Dallas, qui vend la mèche : le groupe a bien pour objectif de nous botter le cul une nouvelle fois. On se rend compte alors qu'à l'instar d'un "Lightsaber Cocksucking Blues", la perle décapsulant le disque s'impose en classique instantané, et qu'à l'image de l'œuvre maîtresse de McLusky, nous n'aurons pas l'occasion de souffler une seconde.
Ce deuxième essai transformé est une nouvelle déferlante de punk angliche cradingue, rageur, comique et orgasmique. Sans vouloir en faire de trop : un Do Dallas Reloaded. Au goût du jour et tout aussi douloureux pour les cotes. Cela va très vite, file même à toute allure tant on y prend du plaisir, sans aucun titre au-dessus des trois minutes, si on excepte le single obstiné "The Hope That House Built" ou l'amusant final qu'on se gardera ici d'éventer... On se doute bien que Falkous n'était pas tourné vers le passé en composant-enregistrant cette pelleté de coups dans la gueule, mais on ne peut s'empêcher de constater que la réussite est quasi-identique, tout à fait comparable. La discrétion du clavier qu'on découvrait sur le premier album confirme également une volonté de revenir à un son brute. Et au pivot de milieu d'album "You Need Satan More Than He Needs You" de renvoyer directement au terrassant "To Hell With Good Intentions", à défaut de sa partition. C'est tout simplement bourré de chansons déglinguées, d'explosions saturées, de riffs qui nous harponnent systématiquement, de mélodies et hurlements perçant toujours le milieu de la cible, de petites idées tripantes...
On peut désormais le dire sans rougir : McLusky est mort, vive Future Of The Left ! Travels With Myself And Another, ou Do Dallas en version super saiyajin ?
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_YoB |
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