The Faint
Doom Abuse |
Label :
SQE |
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D'abord, du blabla qui n'intéresse sans doute que moi : Danse Macabre est l'un de mes albums préférés, toutes catégories confondues. Je sais, cela va en choquer plus d'un, j'assume totalement cette révélation choc. Je pourrais écouter des journées entières "The Conductor" sans pour autant avoir eu l'idée de fouiller le reste de la discographie de The Faint. Il est donc plus que temps de savoir ce qu'ils font aujourd'hui et si mon amour inconditionné pour leur Electro Pop ne sera pas déçu, comme trop souvent hélas.
Le morceau d'ouverture (et single) "Help In The Head" me rassure immédiatement. Je retrouve tout ce qui fait que j'adore ce groupe : une musique vive et fraîche comme un torrent de haute montagne d'où éclot une mélodie parfaite, ce genre d'air qu'on a l'impression de connaître depuis toujours tant il est limpide, évident, fluide, entraînant. "Mental Radio" poursuit dans la même veine idéale avec de fausses allures 80's Cold Wave, la perfection. The Faint n'a donc absolument pas perdu sa capacité à écrire des titres brefs à l'efficacité immédiate ("Evil Voices" est peut-être l'hymne de ce disque), ce début d'album étant une petite merveille du genre.
Ce moment d'extase auditive passé, je ne peux néanmoins que constater que Danse Macabre ne sera pas surpassé. En effet, même si le groupe a renforcé son Electro qui frôle à l'occasion l'EBM ("Animal Needs") et développe une énergie que je qualifierais de Punk ("Salt My Doom"), les mélodies sont moins systématiquement pures. L'équilibre d'antan entre force et finesse est quelque peu rompu, la force brute prenant globalement le dessus.
On n'est néanmoins pas totalement à l'abri de tomber sur des perles qui, bien souvent, se révèlent après quelques écoutes ("Lesson From The Darkness") alors que d'autres titres me semblent plus anodins ("Dress Code", "Scapegoat"), sauvés du quelconque par le formidable talent d'arrangeur de la formation.
Pour en finir, je conclurais en disant que Doom Abuse est un des albums clés de cet été, voire de cette année, tant il transpire la qualité et l'intelligence. À posséder absolument si l'on suit The Faint de près.
Le morceau d'ouverture (et single) "Help In The Head" me rassure immédiatement. Je retrouve tout ce qui fait que j'adore ce groupe : une musique vive et fraîche comme un torrent de haute montagne d'où éclot une mélodie parfaite, ce genre d'air qu'on a l'impression de connaître depuis toujours tant il est limpide, évident, fluide, entraînant. "Mental Radio" poursuit dans la même veine idéale avec de fausses allures 80's Cold Wave, la perfection. The Faint n'a donc absolument pas perdu sa capacité à écrire des titres brefs à l'efficacité immédiate ("Evil Voices" est peut-être l'hymne de ce disque), ce début d'album étant une petite merveille du genre.
Ce moment d'extase auditive passé, je ne peux néanmoins que constater que Danse Macabre ne sera pas surpassé. En effet, même si le groupe a renforcé son Electro qui frôle à l'occasion l'EBM ("Animal Needs") et développe une énergie que je qualifierais de Punk ("Salt My Doom"), les mélodies sont moins systématiquement pures. L'équilibre d'antan entre force et finesse est quelque peu rompu, la force brute prenant globalement le dessus.
On n'est néanmoins pas totalement à l'abri de tomber sur des perles qui, bien souvent, se révèlent après quelques écoutes ("Lesson From The Darkness") alors que d'autres titres me semblent plus anodins ("Dress Code", "Scapegoat"), sauvés du quelconque par le formidable talent d'arrangeur de la formation.
Pour en finir, je conclurais en disant que Doom Abuse est un des albums clés de cet été, voire de cette année, tant il transpire la qualité et l'intelligence. À posséder absolument si l'on suit The Faint de près.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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